REVANCHE

Chapitre 40

Je me réveillais en sursaut. J'entendais la voiture rentrer dans le jardin. Ils sont là. J'éteignais la télé, j'attachais mes cheveux en chignon. Mon cœur battait à mille à l'heure. J'entendais le bruit de la valise rouler contre le sol, puis le bruit des clés dans la serrure. Scarlette Respire.

On dirait que l'heure de la vérité à sonner.

- Ma chérie ! S'écria ma mère en se jetant dans mes bras.

- Maman ! Tu m'as manqué.

- Toi aussi ma chérie, ce n'était pas trop long ?

- Non il y'avais Kenzo, Mathias et Gabrielle c'était plutôt cool.

- Lurning chuchotait mon père.

Ne fait aucune réflexion Scarlette. Aucune, attend encore un peu.

- Tu n'es pas content de me revoir ? Me dit mon père.

- Pas trop, dis-je froidement.

- Scarlett, je te demande pardon ? S'écria ma mère.

- Bon, je ne comptais pas le faire à cette heure-là, et le jour de nos retrouvailles mais je peux plus me retenir. On va parler.

- Parler de quoi ? S'asseyait ma mère.

- De mon enfance, dis-je en regardant mon cher père.

- Qu'es que tu racontes encore ? Dit ma mère.

- Mais je t'en prie, assied toi donc, dis-je en regardant mon père.

Il s'exécuta directement.

- Je viens d'apprendre une grande nouvelle.

- Laquelle ? Dit ma mère.

- Maman, tu te rappel la dernière fois quand on avait été faire les magasins, je t'avais parlé de Kenzo ?

- Oui je m'en rappel.

- Je t'avais dit que quand j'étais plus petit il était parti sans aucune raison, sans même me dire au revoir ? dis-je en regardant mon père.

- Oui...Et ? Dit-elle d'un ton interrogatif.

- N'a tu pas quelque chose à ajouter ? Dis-je en regardant mon père.

- Bon écoute ça suffit les gamineries, je suis fatigué je vais dormir. Dit-il en se levant.

- NON ! Les gamineries c'est toi qui l'ai a faite.

- Bon arrêter ! S'exclama ma mère. Asseyez vous on va finir cette fichu discussion.

On se rasseyait.

- Bien, maintenant fini ce que tu avais à dire ma chérie, dis ma mère.

- Ton cher Marie est la cause de mon enfance détruite.

- Quoi ? Dis ma mère.

Je regardais mon père. Il se tenait droit, les mains croisé, la tête baissé.

- C'est de sa faute si Kenzo est partis, c'est lui qui à tous fait pour qu'il arrête de me parler.

- Comment ça ?

- Je te laisse raconter la fin de l'histoire, dis-je en regardant mon père.

- Je ne supportais pas de voir Scarlett avec un garçon, ma petite fille qui aimait un garçon et qui plus est le fils de mon plus grand concurrent. Alors j'ai tout fait pour avoir des renseignements sur l'entreprise de Lurning. Une fois que j'ai eu ce dossier je les menacés pour que son fils laisse tombé ma fille. Ce dossier contient beaucoup de chose sur son entreprise, sur son travail, sur sa famille. Quand il a vu ce dossier il a donc décidé d'emmener Kenzo ailleurs.

- Tu as osé faire ça ? Dit ma mère.

- Sache que ce que ta fait ce n'est pas me protégé, au contraire. Tu m'as détruite, tu as détruit sa famille. Sa mère en veux à son père de l'avoir fait partir et à cause de qui ? De TOI Tous simplement parce que tu n'es qu'un égoïste. Le pire dans tout ça c'est que tu m'as regardé droit dans les yeux en essayant de me réconforter en me disant que les garçons c'était tous des lâches. Mais le lâche dans tout ça c'est toi.

- Je suis déso....

- Ne t'excuse même pas ! dis-je en lui coupant la parole. Maintenant tu vas me donner ce dossier. Et toutes les copies que tu as de ce dossier.

Il montait dans son bureau pour surement allez les chercher.

- Ma chérie... Je suis désolée.

- Tu n'y es pour rien, maman. Tu ne le savais pas, le seul fautif c'est lui.

- Tu vas faire quoi avec ses dossiers ?

- Je vais allez voir Monsieur Lurning et tous lui expliquer et lui donner ses dossiers.

- C'est bien ma fille.

Mon père descendais et me tendais cinq dossiers et deux clés USB. Il voulait vraiment ne pas perdre ce dossier.

Je les prenais, j'enfilais un manteau et j'allais toquer à la porte des Lurnings.

- Oh ma belle ! Comment vas-tu ? Dit la mère de Kenzo.

- Bien et vous ?

- Bien. Qu'es tu fais là à cette heure-ci ?

- Je suis désolée de venir si tard mais j'aimerais beaucoup voir Marc s'il vous plait.

- Oh il est encore à son entreprise, il rentrera dans une ou deux heures.

- D'accord, merci, au revoir.

- Au revoir, reviens vite.

- D'accord, dis-je en souriant.

Je retournais chez moi pour aller voir ma mère pour qu'elle puisse m'emmener.