Chapitre 7

84 8 0
                                    


- Tu pourrais porter Gabrielle jusqu'à dehors ? Je cours chercher la voiture. Demandais Raphaël

Je répondais par un simple oui de la tête. Je prenais alors le bras de Gabrielle que j'enroulais autour de mon cou. Je mettais ma main sur c'est hanche et je l'aidais à marcher.

- Ah non on ne rentre pas déjà, Dit Gabrielle en colmatant.

- Oh que si tu as assez profité comme ça je pense.

- Scarlette tu sais que je t'aime ? Tu es la meilleure des meilleures amies au monde ? Je tuerais n'importe qui pour toi.

- Arrête de dire des bêtises. Dis-je en rigolant.

- Je ne dis pas de bêtises. Tu es la meilleure, toujours là quand il faut. Je t'aime pour la vie d'accord ?

Elle me faisait rire. Pendant ce temps j'avais vraiment du mal à avancer. Entre les gens qui dansaient, qui se bécotait, les bouteilles vident partout et la porter c'était vraiment compliqué.

- Tu veux de l'aide ?

Je levais la tête, c'était Kenzo.

- Normalement j'aurais dit non mais là j'en ai vraiment marre alors oui s'il te plait.

Il me lançait un sourire et prenais Gabrielle comme une princesse. Elle posait sa tête sur son torse et entourait son cou avec son bras. Bizarrement en voyant cette scène le sentiment de jalousie me montait très vite en tête. Pourquoi ? Je n'en sais rien.

Oh Scar il t'arrive quoi? Réveille toi! C'est Kenzo et Gabrielle. Arrête de délirer.

- Bon tu restes dormir là où tu viens ? Dit Kenzo en me sortant de mes pensées.

- Ah oui désolé.

- Vous allez où ?

- Raphaël doit venir avec sa voiture.

- C'est qui ?

- Un ami.

- Un ami ami ? Ou juste amis.

- Ceci ne regarde que moi.

- Ouais ta raison. Dit-il d'un ton sec.

Il était devenu froid d'un coup.

- Pourquoi ? Demandai-je incrédule.

- Pourquoi quoi ? Demandait-il à son tour.

- Pourquoi t'es devenue froid d'un coup ?

- Je ne suis pas froid. C'est toi qui rêve.

- Ah oui, bien-sûr. Et moi je suis une pastèque ?

- Bh... On pourrait se demander.

- Ferme là. Dis-je vexée.

- Oh c'est bon je rigole. Dit-il.

- Ouais c'est ça. Dis-je énervée.

- Et mais je rigole, vraiment. Tu es très jolie d'accord ?

Mode tomate activée.

- Euh... Il te prend quoi ? Dis-je à cours d'argument.

- Je crois que j'ai un peu trop bu. Dit-il gênée à son tour.

Je souriais et c'est alors que Raphaël apparaissait.

- Ah bh enfin.

- Désolé quelqu'un me parlait. Dit-il en regardant Kenzo.

- Je te présente Kenzo. C'est... Mon voisin.

- Voisin ? Juste voisin ? S'exclamais Kenzo.

Je lui lançais un regard noir.

- Bon on rentre ? M'exclamais-je exténuer.

J'ouvrais la porte et Kenzo posais doucement Gabrielle dans la voiture.

- Je vais chercher ma veste. Dit Raphaël.

On le regardait partir puis Kenzo ce retournait vers moi.

- Pourquoi tu as dit « voisin » ?

- Parce que c'est vrai.

- Certe mais on n'est pas que voisin.

- Ah oui ? Tu voulais que je dise quoi ? Que t'es le premier garçon que j'ai côtoyé ? Que j'ai aimé ? Qui m'a blessé ? Avec qui je suis en guerre ? Dis-je d'un ton énervé.

- Pourquoi pas ? Dit-il fier de sa réponse.

- Non. Dis-je froidement.

- Tu sais autant que moi qu'on n'est pas en guerre. C'est nos pères pas nous.

- Je te déteste et tu me déteste. N'est-ce pas ?

- Non. Dit-il.

- Non quoi ? Dis-je dans l'incompréhension.

- Tu ne me déteste pas.

- Si.

- Non.

Je baissais la tête.

- Un petit peu. Tu m'as fait trop de mal.

- Mais j'ai fait quoi ? Dit-il.

- Tu te fiche de moi ?

- Non. J'ai jamais compris pourquoi tu as commencé à être froide, me détester.

- Parce que tu m'as abandonné ! Tu es parti comme un lâche ! sans me dire au revoir, sans rien.

- ON ME L'AVAIT INTERDIT. Dit-il en hurlant ce qui me fait sursauter.

Il partait sans même que je n'eus le temps de répondre. Raphaël arrivait quelque temps après et nous ramenait jusqu'à chez Gabrielle. Il m'aidait à la déposer dans son lit et re partait.

- Merci dis-je en fermant la porte entrée derrière moi.

Il souriait je lui disais au revoir et il rentrait chez lui. Je remontais alors dans la chambre ou Gabrielle dormait déjà. C'est alors que le sommeil m'emportait.

REVANCHEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant