Chapitre 41

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J'étais arrivé dans son entreprise. Il était déjà minuit, j'allais voir la secrétaire qui bizarrement travaillait toujours.

- Bonsoir, j'aimerais voir Monsieur Lurning s'il vous plait.

- Ce n'est pas possible.

- Et pourquoi donc ?

- Il n'est pas disponible.

- Bien. Alors j'ai des dossiers à lui donner qui sont très important. Alors appelez le dite lui que Scarlette veut lui parler et si là il dit non je repartirais.

Elle s'exécutait et appelais Monsieur Lurning.

- Monsieur Lurning désolé de vous déranger mais une certaine Scarlette voudrait vous parler.

Au bout de dix secondes elle raccrochait.

- Prenez l'ascenseur, il est au dixième étage la porte à droite tout au fond, vous le verrez bien son bureau est en verre.

- Bien, merci.

Je me dirigeais vers ce qu'elle m'avait indiqué. Une fois arrivée au dixième étage j'allais directement tous au fond. Je tombais sur son bureau et frappais à sa porte.

- Entre, dit-il en criant pour que j'entende.

- Bonsoir.

- Bonsoir, je suis surpris de te voir.

- Je devais vous le dire le plus rapidement possible.

- Bien, je t'écoute.

- J'ai appris aujourd'hui que vous aviez été obligé d'emmener votre fils loin d'ici quand il était plus petit. Je suis désolé que mon père est détruit votre famille, vraiment.

- Je suis désolé qu'il t'est détruite aussi...

- J'ai récupérée tous les dossiers qu'il avait de vous, dis-je en lui donnant. J'espère qu'il ne vous causera plus jamais de mal. Vous êtes un homme bien et vous avez une petite famille parfaite et je trouve ça triste qu'il vous est arrivé tous c'est soucis à cause de mon père.

- Ce n'est pas ta faute Scarlette... Je ne t'en veux pas. Et je t'en remercie énormément.

- Je sais que votre femme vous en a voulu et qu'elle vous en veut encore alors si je peux me permettre raconter lui tous ce qui sait passer. Elle a besoin de savoir la vérité je pense.

- Je pense aussi.

- Vous allez avoir un enfant dans quelques mois alors j'espère que son enfance sera mieux que celle de Kenzo.

- Je ferais tous pour.

- Encore une fois je suis désolé, énormément.

- Moi aussi Scarlette... Je te remercie énormément de m'avoir donné ce dossier.

- J'étais obligé, ce son vos dossiers.

- Tu sais Scarlette je tes toujours apprécié, quand tu venais dormir chez nous j'aimais bien t'accueillir. Tu es une jeune fille pleine de bonne volonté et d'ambitions et tu as surtout un grand cœur. Kenzo m'a dit que vous aviez renoué contact, pour rien te cacher au début j'ai eu peur mais je suis content que tu lui reparle, vraiment.
Alors si tu veux venir à la maison c'est avec plaisir que je t'accueille, Ma femme et mon fils t'adore alors la porte est grande ouverte.

- Merci monsieur Lurning, vraiment.

- C'est moi qui te remercier.

J'allais pour lui serrer la main mais il me prenait dans ses bras. Au bout de trente minutes j'étais dehors. J'avais enfin la tête libre et le cœur léger. J'appelais ma mère pour qu'elle vienne me chercher puisqu'il était déjà une heure du matin mais elle ne répondait pas. Elle avait dû s'endormir avec le décalage horaire. Hors de question que j'appelle mon père, alors j'appelais Kenzo.

- Scarlette ? Dit-il en décrochant.

- Kenzo, tu peux venir me chercher s'il te plait, je suis à l'entreprise de ton père et il fait trop nuit pour marcher tout seule.

- Bouge pas je suis là dans cinq minutes.

Je m'asseyais sur un banc et je l'attendais. Il commençait à faire très froid mais Kenzo arrivais assez rapidement.

- J'ai été rapide ?

- Timing parfait, dis-je en rentrant dans la voiture.

- Ça va ? Ta une petite mine.

- Disons que je suis fatigué, fatigué de m'embrouiller, fatigué de tous et que je n'ai pas envie de rentrer chez moi pour voir... Mon père.

- Dors à la maison.

- Je ne sais pas si c'est une bonne idée.

- Ce n'est pas une question.

- Je ne tes pas déranger au moins ?

- Non je jouais à la play avec Mathias.

- Il est chez toi ?

- Oui.

- Je dors chez moi alors.

- Mais non, dit-il. Ta besoin de repos et tu sais très bien que si tu rentres chez toi ton père va te tomber dessus.

- Mh t'a peut-être raison.

- Tu faisais quoi à l'entreprise de mon père ?

- Je lui est donner ses dossiers.

- Ses dossiers ?

- Que mon père avait. Il est maintenant libre.

- Merci Scar, dit-il en posant sa main sur ma cuisse.

- Pourquoi ?

- Grâce à toi on va redevenir une vraie famille, et mon père pourra être enfin tranquille.

- C'est normal, tu n'a pas à me remercier.

Une fois arrivé chez lui on allait directement dans sa chambre. Mathias était au téléphone.

- Viens on écoute, dit Kenzo en chuchotant.

- Maintenant? Dit Mathias.

- Mais je suis chez Kenzo.

- Bon vas-y j'attends qu'il revienne et j'arrive chez toi ok?

- A tout de suite ma belle.

A peine raccrocher on rentrait dans sa chambre.

- Ah Kenzo je bouge chez Gabrielle.

C'était donc elle au téléphone.

- D'accord, passe demain si tu veux.

- pas de problème. Bisous Scar, dit-il en m'embrassant le front.

Il partait rapidement. Kenzo se jetait sur son lit comme une crêpe.

- On se matte un film?

- Oui si tu veux.

Il prenais un tee-shirt et me le jettait.

- Va te changer si tu veux.

J'allais dans sa salle de bain, j'enfilais le tee-shirt qui m'arrivait mi-cuisse. J'attachais mes cheveux en chignon et je le rejoignais. Il était allonger sur son lit tors nue avec un jogging noir adidas.

- Alors on regarde quoi ? Demandais-je.

REVANCHEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant