Chapitre 11

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Chapitre 11

Quand les cours finissaient je rentrais chez moi. Sur le chemin je tombais sur ma mère. Elle fait quoi ici ?

- Maman ?

- Ah ma chérie tu tombes bien.

- Pourquoi ?

- N'oublie pas que tu as cours de violon dans une heure.

- Oui ne t'inquiète pas. Tu vas où ?

- Chez le coiffeur. Dit-elle en souriant.

- D'accord, profite bien. Dis-je en souriant.

Elle me souriait et je continuais mon chemin. Quand j'arrivais dans mon quartier j'entendais deux hommes se crier dessus. Mais plus j'avançais, plus je reconnaissais les voix. C'était mon père et Kenzo. Je marchais de plus en plus vite pour savoir ce qu'il se passait.

- Tu devrais peut-être lui dire la vérité ! S'écria Kenzo.

- Et puis quoi encore ? Tu veux qu'elle me déteste ? S'exclamais aussitôt mon père.

- C'était ton choix, ta connerie. T'en assume les conséquences jusqu'au bout.

Depuis quand Kenzo tutoie mon père déjà. Et puis ensuite de quoi il parle ?

- Toi et ton père laissez ma famille tranquille c'est clair ? Ne vous mêler pas de nos affaires.

- C'est toi qui nous entrainer dedans ! C'EST TOI. ET C'EST TOI QUI OSE VENIR DIRE DE PAS CE MELER DE VOS AFFAIRES.

- Ouais c'est moi et alors ? Je voulais la préserver.

- Oui. Et ta causer son malheur. Ta causer le malheur de tout le monde. Moi, elle, toi. TOUT. Tu ne t'en prends qu'à toi.

Je décidais de sortir de ma cachette.

- Oh on vous entend hurler à l'autre bout du quartier il se passe quoi ici ? Dis-je énervée.

- Demande à ton adorable père.

Je l'interrogeai du regard.

- Va te faire voir Kenzo Lurning. S'exclamais mon père.

- PAPA ! Parle lui mieux. Dis-je froidement.

- Et pourquoi ? s'énervait-il.

- Il ta fait quoi ?

- Rien.

- Ah oui ça c'est sur JE n'ai rien fait. S'exclamais Kenzo en insistant sur le Je.

- Je ne comprends rien à vos histoires.

- Peut-être qu'un jour tu auras un père qui osera te regarder droit dans les yeux et te dire la vérité.

- Quelle vérité ? Demandais-je à mon père.

- Laisse tombée.

- Vous savez quoi ? Allez-vous faire foutre. Dis-je en partant énervée.

- SCARLETTE DAYVIS TU NE PARLE PAS COMME CA. S'écria mon père dans son dos.

C'est alors que je levais mon majeur en sa direction. Je ne suis pas le genre de fille qui est irrespectueuse encore moins avec ses parents, je suis la fille sage, qui ne veux aucun ennuie, qui ne pense qu'à ses études et son avenir. Mais j'en ai marre. J'en arrive à bout. J'en ai marre des mensonges, de cette concurrence.

Je rentrais alors dans ma maison, je me changeais et je prenais mon violon puis je partais vers mon cours. Mon père était dehors en train de couper la haie.

- Tu vas où ? S'exclamait-il.

- Là où tu n'es pas.

- Scarlett parle mieux.

- Ou sinon ? Dis-je en le provoquant.

- Je suis ton père alors parle-moi mieux.

- Je m'en fiche. Toi tu me cache bien des choses alors pourquoi je devrais mieux te parler ?

- Je n'ai aucun compte à te rendre.

- Oui tu as raison. Et moi j'écoute qui je veux. Donc je te parle comme je veux.

Puis je partais. Mon père et moi ça a toujours été compliqué mais on sait toujours aimer. On peut ce crier dessus en un seul coup et ce dire qu'on s'aime. Mais là c'était trop. Il m'énervait trop, me cachais trop de chose. Je n'aime pas le mensonge et les cachoteries. Alors je ne supportais pas son comportement. J'allais à mon cours de violon. Ca me détend tellement, alors j'essayais d'oublier absolument tout. Mon père, Kenzo, moi, TOUT. Et je me concentrais dessus.

Une fois le cours de violon je revenais chez moi. Il était 20 heures. Il faisait déjà nuit. Mon téléphone vibrait.

- Oui ?

- Salut Scar.

- Ah Sonia. Ça va ?

- Ouiiiiii.

- Mathias te rend heureuse alors.

- Tellement.

J'étais contente de la voir comme ça. Je marchais en regardant mes pieds. Très très mauvaise idées.

- Ne brûle pas les étapes trop vite. Dis-je à Sonia.

- Non t'inquiète pas. Au faite j'ai parlé avec Gabrielle et tu ne sais pas ce qu'elle m'a dit. J'étais C.H.O.Q.U.E.E.

Elle partait dans un long monologue. Je continuais à l'écouté dans son monologue. Quand soudain je me prenais quelque chose en pleine tête. Je tombais par terre. J'étais complétement sonnée.

- Allo ? Allo ? oh Scar tu m'écoute ? S'écria Sonia.

- Mh. Dis-je sonnée.

J'essayais de me relever. Je regardais ce que je m'étais pris en pleine tête.

- Oh ce que je suis bête. Sonia. Tu vas rire.

- Pourquoi ? Dit-elle.

- Je viens de me prendre un poto.

- Sérieux ? Dit-elle pliée de rire.

- Je viens de me faire mal à l'œil. Olala. Je suis bête mais bête.

- On peut le dire. Dit-elle en riant.

Je reprenais très vite mes esprit et je re partais. Sonia finissais son monologue sur Gabrielle et moi je rentrais chez moi.

REVANCHEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant