T'es un esclave quand t'es plus maître de toi même.
- Élisabeth Rosefield ?
- Non,répondis-je très peu sûr de moi.Bravo Elisabeth,un vrai enfant.
L'homme qui m'avait posé la question souffla.
Bien sûr qu'il savait qui j'étais.La question n'était que simple politesse.Ce genre d'homme ne devait jamais se tromper de cible c'était sûr.
Il fit signe à deux hommes qui me prirent chacun un de mes bras.Face à ce contact non désiré je lâchai un cris aigu.
Le supérieur de ces hommes se tourna face à moi.
Il était si près que je pouvais sentir son souffle battre mon visage. Sans que je m'en rende compte,je sentis, contre le bas de mon ventre,une pointe.Baissant les yeux je vis un couteau pointu et tranchant.- Encore un cri et je te l'enfonce dans l'utérus.Toi qui a toujours voulu une grande famille tu ne mettrais pas ton unique moyen de réaliser ton rêve en péril ? Demanda-t-il un sourire sadique flottant sur ses fines lèvres peu hydratées.
Choquée par ses menaces je ne me débatis pas le moins du monde quand ils me firent rentrer dans la voiture noire.
Dans ma tête j'essayai tant bien que mal de comprendre comment il avait pu savoir quelque chose d'aussi intime sur moi,lui,cet homme au visage fermé et inconnu.
Comment pouvais-t-on être si cruel ? Menacer de la sorte quelqu'un était non seulement punissable par la loi mais en plus très sadique.Elisabet nous avons affaire à un déranger.
Le cliquetis que produisit le verrou de la voiture blindée me sortit de ma courte rêverie.
J'étais désormais une prisonnière.
Le kidnappeur se tourna une fois de plus vers moi,il me regarda et quand il posa les yeux sur moi je me sentis salie.J'avais l'impression que cet étranger avait une absence totale de valeurs.C'était également la seule raison qui m'empêchait de me rebeller comme j'avais tellement l'habitude de le faire depuis que j'étais entrée dans l'adolescence.
- Très bien mistinguette on va causer un peu toi et moi,commença-t-il.
Pour toute réponse,je lui cracha dessus.C'était certe peu féminin mais je m'en contre balançais.
En un quart de seconde il me sauta dessus et posa son imposante main sur mon cou.
Allongée sur la banquette de l'immense voiture,lui sur moi me tenant par le cou,je commençais sérieusement à me demander pourquoi j'étais là.- Sauvage comme je les aime,dit-il en enfuyant sa tête dans mon cou.
J'essayai de me débattre avec le peu de force que j'avais mais rien ni faisait.
Je cru que j'allais me faire violer sur cette banquette quand soudain,le chauffeur intervint.- Le patron a dit de ne pas la toucher et je ne veux pas être complice de ça Ivan.Lache la fille.
Lentement il tourna sa tête vers le conducteur.Un jeu de regard commença alors,un duel de lions.
Mon agresseur tourna le regard et le planta sur moi.- Ne t'inquiète pas Carl je ne mettais que quelques petites choses au clair avec notre amie.
Il me détailla,chaque parcelle de mon visage était violée par ses yeux malsain.
- Premièrement tu vas te tenir très tranquille okay ?
Je ravalai mon besoin de rébellion pour une fois comprenant que c'était mon seul moyen de survivre.
Pourtant je ne baissai pas le regard,je soutins ses yeux noirs et mauvais.- Tu vas être très gentille jusqu'à ce qu'on arrive sinon je te jure que ton corps sera marqué par moi.
Me laissant aussi blanchâtre qu'inquiète il se redressa et s'assied à côté de moi.
- Tu ferais mieux de dormir bella on a encore de longues heures de route devant nous.
Le plus loin possible de lui,collée contre la portière gauche je regardai le paysage défilé au rythme de la voiture et petit à petit je m'endormis la tête contre la portière.
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La protégée du diable.
RomanceÉlisabeth a tout pour être heureuse.Mais cela n'est qu'apparence. Depuis sa naissance elle baigne dans un milieu prisé jusqu'au jour où elle se retrouve à devoir rembourser une dette dont elle ne sait rien à un homme aussi beau que dangereux. Il est...