On s'aime sans raison on s'oublie sans motif,ceux qui croient encore en l'amour mon Dieu vous êtes naïf.
J'étais en retard pour le repas alors je me dépêchai dans les escaliers.Ivan m'avait embêté avec sa paperasse et sur le coup,je me suis dis que,si ce n'était pas mon meilleur ami,je l'aurais déjà viré depuis longtemps,il était trop incompétent que pour être aussi haut placé.
Je n'étais même pas encore entré dans la salle à manger que j'entendis déjà ma mère crier.
Ma mère était certainement une des seules personnes qui comptait pour moi mais je devais reconnaître qu'elle n'était pas toujours tendre avec les étrangers.
Je franchis la grande ouverture et la première chose que je vis ce fût Élisabeth,un plateau à la main,laissant toute ma famille bouchebée.Elle déposa la plateau à table et retourna dans la cuisine remuant son postérieur si bien formé.
Je m'assis à table dans la grande salle si silencieuse.
Soudain un rire,chaud et chaleureux résonna dans une autre pièce.
Au loin on pouvait entendre la conversation visiblement très amusante qui se déroula derrière la cloison de bois teint en blanc.- Pas besoin de m'appeler avec des grands titres,je ne suis pas une dame j'ai dix-huit ans chérie,ria l'Américaine.
Je devinai sans mal la tête de la servante tandis qu'elle bablutina :
- C'est le protocole
- Abat le protocole,continua de s'amuser Élisabeth.Quel genre de personne voudrait se faire appeler milady ?Quelques années plus tôt je n'aurais pas hésité à marier la fille qui aurait dit ça,mais maintenant je savais.Je savais que les filles comme Élisabeth ne faisaient rien spontanément,que leurs moindre fait et geste étaient calculé uniquement pour se faire remarquer par des hommes de pouvoir comme moi.
Je détestais ce genre de fille.
Plus jamais je ne croirai à leur baratin si cliché.Elles se faisaient toujours passer pour la rebelle,la féministe qui se battait sans relâche pour ses convictions.Sottise.
Je me ressaisis tandis qu'elle arriva,un plateau de crudités à la main.Elle s'assit et se servit dans les plats avant de fixer son assiette en silence.
Je remarquai la robe qu'elle avait mise.Elle était si vieillissante.
Soudain je me fis la réflexion qu'elle n'avait jamais mis autre chose que ce type de robe longue,large, passe-partout.
Pourquoi donc s'obstinait-elle à mettre ce genre de vêtements alors qu'elle avait une armoire digne des plus grandes princesses ?
Sonya,elle,mettait toujours les plus belles robes.Je me rappelai qu'elle aimait mettre les robes les plus courte possible.Je me sentis vaguement minable en repensant à cette époque où j'étais si jaloux quand elle sortait ainsi,je ne voulais pas que quelqu'un d'autre tombe amoureux de ma Sonya,cette foutue croqueuse de diamant.- Toi aussi tu es un vilain mafieux ? Demanda Élisabeth a mon frère.
- Oui effectivement moi aussi je suis un délinquant,lui sourit-il.
- Tu es genre le bras droit ? L'espion infiltré ?Je m'amusai de sa remarque qui me parue si enfantine. Par quelle genre de série policière avait-elle été formatée ?
- Non,je dirige la mafia Italienne
- Y a-t-il le chef de la mafia Chinoise autour de cette table ?Elle tourna sa petite tête incrédule vers moi et pour la première fois je ne la comparai plus à cette perfide Sonya mais à ma petite Tashashka.
- Non non Icham n'est pas parmis nous aujourd'hui,affirme mon frère juste avant que notre père vienne l'interrompre.
- Vladimir mon fils as-tu enfin choisi qui t'accompagnera au premier bal de charité de la saison ?
- Non papaMerde j'avais complètement oublié ce foutu truc.
- ENFIN C'EST CE SOIR ! Crie-t-il.
Face à mon silence il ajoute :
- Si c'est comme ça alors je choisirai pour toi.
Et,bizarrement,je sentis la mauvaise nouvelle arrivée.
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La protégée du diable.
RomanceÉlisabeth a tout pour être heureuse.Mais cela n'est qu'apparence. Depuis sa naissance elle baigne dans un milieu prisé jusqu'au jour où elle se retrouve à devoir rembourser une dette dont elle ne sait rien à un homme aussi beau que dangereux. Il est...