La protégée du diable.

61.

Les meilleurs moments arrivent quand ils sont imprévus.

Bien au chaud sous mes draps,je feuilletais un livre que j'avais emprunté dans la bibliothèque.

Mais bon qui le remarquerait ?

Soudain ma porte s'ouvrit.
Dans la pièce aux lumières tamisées,Vladimir s'avança tel un prédateur, uniquement vêtu d'un bas de training gris légèrement trop large.
Sans le quitter des yeux je glissai mon livre sur ma table de nuit,juste avant que Vladimir n'arrive au dessus de moi.
Ses bras,de chaque côté de ma tête,m'emprisonnaient.
Je ne savais plus bouger,j'étais à sa merci.

Il fondit sur ma bouche et j'enroulai mes bras autour de sa nuque.
Tandis qu'il m'embrassait avec une passion dévastatrice,je sentis ses mains parcourir mon corps, se fusionnant avec comme une moitié trop longtemps oubliée.
Ses grandes mains agrippèrent mon postérieur tandis qu'il commençait doucement à descendre, laissant une ribambelle de baisers sur ma peau bouillante d'excitation.
A la hauteur de mon ventre, ses mains se faufilèrent sous mon top bretelles avant de le faire passer au dessus de ma tête.
Il m'examina quelques seconde avant de de nouveau prendre possession de ma bouche.
Je soutenais son torse d'athlète de mes mains,je pouvais sentir ses poumons se gonfler puis se vider à un rythme irrégulier.

- Tu es tellement sexy, murmura-t-il à mon oreille.

Ses paroles rafraîchirent mon sang et le doute m'envahit alors.

Comment pouvais-je être belle ?
Mentait-il pour faire de moi ce qu'il voulait ?

- Arrête de penser,susurre-t-il avant de déloger ses mains de mes fesses,les remontant doucement.

Furtivement,il les glissa dans mon dos avant de prendre fermement dans ses paumes le rebord de ma brassière.
Je n'eu même pas le temps de protester qu'il avait déjà remonté cette dernière,découvrant ma poitrine.
Sans me quitter des yeux,il descendit sa bouche jusqu'à mon mamelon droit,déjà durci par l'excitation avant de l'encercler de sa bouche.
La sensation m'électrisa tellement que les mains puissantes de Vladimir durent s'enfoncer dans mes hanches pour que je reste sur terre.
Juste après il passa à l'autre me faisant pousser malgré moi un gémissement.

- Elisenka reste sage s'il te plaît,dit-il.

Je fus réceptive malgré moi à ses mots crus.
Il m'embrassa avec passions juste avant de descendre ses mains pour me retirer mon bas de pyjama.
Soudain,il se redressa,me dominant de toute sa hauteur,avant de retirer son pantalon.
Il le jeta au loin avant de se rabaisser pour m'embrasser la poitrine.
Il redescendit en m'embrassant tout en baissant,centimètre par centimètre,ma culotte avant d'en faire pareil avec son dernier vêtement.
Il se plaça entre mes jambes avant de m'embrasser encore une fois.

- J'aime quand ça va vite,me dit-il les yeux brûlant d'une flamme intérieure,avant de rentrer en moi.