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Il est temps de vivre la vie que tu t'étais imaginée.

Il me rejoignît quelques minutes plus tard avant de passer son bras sur mes épaules.

- J'appelles le chauffeur et on y va,m'informe-t-il.
- Non,je ne veux pas.
- Tu ne veux pas quoi ?

Lorsqu'il fronça les sourcils je compris que j'avais parlé avec le cœur et non pas avec la tête.
Je voulais partir avec Vladimir,je n'en avais pas l'ombre d'un doute,mais je voulais faire ça normalement.Que pour quelques heures il soit juste Vladimir et pas le chef de la mafia.

- Que tu appelles ton chauffeur.
- Tu ne veux pas partir ? Demanda-t-il sur la défensive.
- Non ce n'est pas ça,j'ai vraiment envie de partir avec toi
- Alors quoi ?
- J'aimerais être un couple normal,sans chauffeur,sans garde du corps et sans meurtre.

Il me sourit avant de m'embrasser le front.

- Qu'est ce que je t'aime.

La sensation de ses lèvres sur mon front me procura un feux d'artifice interne.

Peut-être a-t-il débloqué un de mes chakras,rigolais-je intérieurement.

Dans la voiture,j'avais l'impression d'être dans un autre monde,un monde moins violent,un monde de paix.
Le silence n'était absolument pas gênant,il était même chaleureux.La température intérieure devait franchir la barre des vingt degré et la main de Vladimir,posée sur ma cuisse,ne faisait pas diminuer la chaleur.

- J'aime bien te conduire moi-même quelque part,dit-il en quittant des yeux quelques secondes sa route.
- Moi aussi j'aime bien quand tu me conduis.
- Tu dis ça juste parce que tu aimes me matter pendant tout le trajet,rigole-t-il.

Avant aujourd'hui,je n'avais jamais remarqué à quel point son rire grave était sexy.J'aimais fermer les yeux et l'entendre rire, j'aurais pu tout donner pour ce genre de moment au quotidien.

- Même pas vrai,niais-je en bloque.

Il me regarda en coin histoire de me faire comprendre qu'il voyait clair dans mon jeu,puis sa main qui couvrait une partie de ma cuisse remonta jusqu'à toucher la partie la plus sensible de mon corps à travers le textile.
Légèrement il appuya dessus ce qui me fît lâcher un gémissement.

- Voilà le désavantage de devoir conduire,dit-il en grognant.
- De quoi ?
- Ne pas pouvoir te prendre immédiatement.
- Concentre toi sur la route,dis-je en souriant derrière ma main.

Encore une fois,il rigola et, encore une fois,je ne pu que apprécier le moment.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant