La protégée du diable.

69.

S'ils me demandaient de définir ma conception du bonheur je leur parlerais sûrement de toi.

Après avoir passée toute ma mâtinée dans mon bureau à travailler sur plusieurs affaires importantes,je descendis pour manger.
La salle avait beau être remplie par ma famille,une absence se faisait pourtant ressentir.
Quand une domestique me frôla je lui attrapai le poignet

- Gde ona ? (Où est-elle ?) Lui demandais-je en Russe.
- V svoyey komnate (dans sa chambre)

Sans même saluer ma famille,je tournai les talons avant de gravir les marches jusqu'au premier étage.

J'entrai dans sa chambre sans toquer et avançai à l'intérieur.
La pièce était vide pourtant un bruit se faisait entendre,un bruit d'eau.
Je m'avançai jusque dans la salle de bain reliée à sa chambre et la surpris entrain de prendre son bain.
La vision de son dos nu,au milieu d'une immense baignoire fut certainement une des plus belles choses qu'il m'ait été donné de voir.
Sans faire de bruit je m'approchai et m'assieds sur le tabouret derrière elle.
Je ne pu résister à l'envie d'embrasser sa clavicule. Quand mes lèvres se posèrent sur sa peau mouillée elle sursauta.

- Vla ... Vladimir,bredouilla-t-elle.
- Tu es si belle,qu'est ce que j'ai pu faire pour mériter une fille comme toi.
- Je ne sais pas ce que tu as fait mais je sais ce que tu pourrais faire,par exemple me frotter le dos.

Elle rigole,fière de sa blague, et son rire me semble la plus belle musique qu'il m'ait été donné d'entendre.
Je rigole moi aussi avant de remonter les manches de ma chemise et de saisir l'éponge.
Je verse dessus du savon liquide avant de frotter doucement son dos,profitant complètement du moment.
Une fois terminé,je rinçai son dos et,quand elle se leva,je l'enroulai dans une serviette.
Je la pris dans mes bras et la couchai sur le carrelage de la salle de bain.

- Vladimir qu'est ce que tu ...
- Tais toi Elisabeth sinon je te jure que je vais finir par te punir,la grondais-je.

Je pris dans ma main ses fesses nues avant de la tirer vers moi pour me placer entrer ses jambes.Avec l'essuie,je commençai à frotter avec minutie chaque parcelle de son corps,essayant de l'apprivoiser et surtout de graver son image ad vitam aeternam.
Ma tâche finie,je lui embrassait le ventre tout en remontant vers sa poitrine.
Je lapai avec avidité la pointe de ses seins durcie par l'excitation avant de me relever pour la dominer de toute ma hauteur.
Elle leva les mains pour essayer de déboutonner ma chemise mais je les attrapai en plein vole et les tins d'une seule main au dessus de sa tête.
Tout en plantant mon regard dans le sien,je dirigeai ma main vers son pubis.Je rentrai mes doigts dans sa chaire si sensible avant de la masser avec mon pouce.

- Tu es déjà si mouillée Elisenka

Je rentrai d'abord un doigt en elle avant d'en rajouter deux autres.
Elle sursauta avant d'essayer de dégager ses mains de mon emprise.
Je stoppai net mes mouvements et elle gémit de frustration.

- Je te préviens Elisabeth si tu n'es pas sage je vais vraiment te punir

De nouveau elle gémit et je repris mon mouvement jusqu'à ce qu'elle atteigne l'orgasme qu'elle désirait tant.