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À ce qu'il paraît tu me détestes mais tout ce que je fais t'intéresse.

J'eu à peine fais quelques pas qu'il me tira par le bras, claquant durement mon dos contre son torse.
Ses bras emprisonnaient les miens tandis que les yeux avaient le loisir d'épier la salle.Il coinça sa tête dans ma nuque affolant mon pouls.

- Tu ne peux pas m'échapper Elisabeth,murmure-t-il dans mon oreille.Tu es à moi.

J'essayai de me dégager ce qui eu comme conséquence d'être encore plus serrée contre lui.
A travers le tissus de ma robe je pouvais sentir une bosse collée contre mes fesses.

- Ton corps est à moi,dit-il en déposant une ribambelle de baisers de la naissance de mon cou à ma clavicule,et ton esprit ne pense qu'à moi.
- C'est faux ! Répondis-je immédiatement.
- Tu en es sûr princesse ?

Une leur amusée se fait entendre dans sa voix tandis que mes certitudes s'effondrèrent à la vue de ce surnom.

- Oui

Il me retourna,planquant ses mains contre ma taille avant de commencer à embrasser ma mâchoire.
Je fermai les yeux essayant de me contrôler,de ne pas me trahir,de ne pas lui donner la satisfaction de voir qu'il me faisait de l'effet.

Pourtant,malgré ma détermination,je ne répondis plus de moi quand il colla ses lèvres contre les miennes.
Sa langue força l'entrée de ma bouche tandis que je passai mes mains dans ses cheveux.Elle se faisait violente,intransigeante comme s'il avait voulu me punir de quelque chose.
Ses grandes mains puissantes encerclèrent mon visage rougi par l'excitation.
Nos langues s'emmêlèrent se démêlèrent dans une danse torride et épicée.
A bout de souffle je me décollai de lui,il se tenait devant moi vif comme si rien ne s'était passé,un sourire flottait sur ses lèvres pulpeuses,formant ainsi des faussettes aux coins de sa bouche.

- Sauvageonne,dit-il en me claquant le postérieur.

Il se détourna ensuite et rejoignit ses amis,me laissant en plein milieu de la salle de danse,seule et perdue.
Mon corps brûlait tel le bûcher de Jeanne D'Arc,le feux qui coulait dans mes veines embrasa tous mes organes et ma tête refusait de coopérer.
La magie qui s'opérait en moi se dissipa laissant place à la perplexité.

Est ce que Vladimir Ivanovich vient vraiment de m'embrasser ?

Et putain pourquoi j'y ai pris plaisir ?

J'étais entrain de danser comme si j'avais été ivre quand je sentis une main se poser sur ma taille me stoppant dans mes mouvements.
Je me tournai sans surprise vers Vladimir.
Il se pencha vers moi,faisant exprès de durer le plus possible,avant de murmurer à mon oreille :

- Allez princesse il est tard on y va
- Okay je vais juste chercher mes chaussures,dis-je en essayant de bouger avant de me rendre compte que j'étais collée contre lui,un bras autour de ma taille.
- Laisse tomber

D'un regard à m'en faire perdre la raison il tua toutes protestations avant même qu'elles ne germent dans mon esprit.Il m'entraîna à travers la salle en me collant bien contre lui,un geste possessif révélateur de quelque chose que je n'étais pas encore prête à comprendre.
Quand des employés nous ouvrirent la porte,j'avançai,marchant pieds nus sur la pierre bleue et froide,collée à lui.
Lorsque je frissonnai,il baissa les yeux et vit mes pieds dénudés.
Il retira sa main de ma hanche et soudain me souleva telle une princesse m'arrachant au passage un petit cris de surprise.
J'enroulai mes bras autour de sa nuque tandis que l'une de ses mains se logeait au creux de mes jambes et l'autre soutenait le bas de mon dos,apportant une chaleur intense qui réchauffa tout mon être.
Puis,tandis que je cachais ma tête contre son torse honteuse de notre position ridiculement cliché,il avança naturellement comme si me porter ne lui demandais aucun effort.Arrivé devant la voiture,le chauffeur lui ouvrit la porte et il pénétra à l'intérieur.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant