3.

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Sentiment d'impuissance qui me hante depuis ma naissance.

Je fus réveillée par un choc désagréable sur mon épaule.
Quelque chose,ou plutôt quelqu'un,me secouait rageusement l'épaule.Doucement j'ouvris les yeux et émergea.Ma portière était ouverte sur Ivan.

- La belle au bois dormant est réveillée,rigole-t-il.

Je lui jette un regard noir et sors de la voiture.
Sans que je comprennes pourquoi,un immense jet privé se trouvait devant moi.Je contempla l'oiseau d'acier,jamais il ne m'avait été donné de voir un avion de si près.
Damen a toujours été passionné d'aviation.Tout d'un coup quelque chose se serra dans ma ventre.

- Où ... où vous m'emmenez ?
- Mademoiselle a perdu son assurance on dirait,allez avance chérie.
- Je ne bougerai pas tant qu'on ne me dira pas où on me conduit
- Très bien,souffle-t-il avant de faire signe à ses hommes de mains.

Encore une fois ils s'approchèrent de moi tel des prédateurs sans émotions.L'un me souleva le buste,dès que je ne sentis plus la terre mère sous mes pieds je commençai à battre de jambes essayant d'atteindre quelqu'un,n'importe qui,juste quelqu'un.
L'homme grogna et un de ses collèges vint me maintenir les jambes.

- LÂCHEZ MOI BOULES DE MORVE TOUT MOCHES !

J'avais beau hurler à plein poumon rien n'y fait.

Vingt minutes plus tard j'étais attachée dans les airs,direction l'inconnu.

Au début je regardai par le hublot dans le but de voir un quelconque indice sur la direction qu'on prenait.Puis,une fois que je m'étais rendue compte que c'était vraiment inutile,j'avais,une fois de plus,sombrée dans le sommeil.

A mon réveil,l'avion avait atterri et,dehors,c'était le petit matin.
Ivan debout parlait dans une langue inconnue avec un homme.
J'essayai de comprendre ce qu'ils disaient mais fatalement je n'avais absolument rien su traduire.

Tu t'attendais à quoi ? Tu sais même pas quelle langue c'est !

Après avoir fini de discuter avec l'homme,Ivan se tourna vers moi de la main il me fit signe de le suivre.
Je n'avais de toute manière pas le choix alors,tel un labrador,je le suivis.

Le vent me fouetta le visage,faisant valser mes cheveux dans tous les sens.
Une fois sur la terre ferme,mon ravisseur se tourna vers moi les bras allongés.

- Chérie bienvenue en Russie

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant