Je rêve de toi mais tu fais le con et soudain mon rêve se transforme en illusion.
Je tirai la chaise avant de m'assoir à table.
- Toujours très distingué tes tenues,m'aggressa Tatiana.
- Ta gueule,criais-je presque.
- Une dame ne crie jamais !
- Écoute vieux chameau je suis pas d'humeur.Elle me regarda choquée lorsque les servantes apportèrent les plats.Au loin,des pas se firent entendre dans l'escalier.
Vladimir venait de quitter la dernière marche suivit de près par la blonde platine de tantôt quand sa mère l'interpella :- Vladimir tu n'inviterais pas Rubis a manger ?
Le concerné leva ses yeux vers moi tandis que je fuyais son visage.
- Non elle allait partir,dit-il toujours en me fixant.
- Ne dis pas de bêtiseElle se leva et tira Rubis par le bras,la ramenant de force près d'une chaise vide.
- Je suis sûr qu'elle a très faim.N'est ce pas moy prekrasnyy (ma belle) ?
- Oui je meurs de faim,glousse-t-elle.Vladimir se crispa,il semblait contrarié que sa putain reste pour manger.
Je l'entendis s'assoir mais je ne levai pas pour autant les yeux de mon assiette.- Vladimir tu t'es enfin posé avec une fille ? Lui demande une de ses jeunes cousines.
- Non Rubis et moi on est pas ensemble,dit-il sans arrêter de me fixer.Bizarrement,même si ça me répugnait de l'admettre, cette révélation me soulagea au plus haut point.
Comment arrivais-je à encore espérer quelque chose après tout ça ? Comment arrivais-je à apprécier le fait que cette fille ne soit qu'une catin ?- C'est si dommage depuis le temps que je la veux comme belle fille,rouspète Tatiana.
- Je pensais que tu voulais Polina,rigole Vinchenso.Sa mère le fusilla du regard tandis que celui-ci s'esclaffa
- Comment ça a été hier ? Demande Aldo à Vladimir, changeant ainsi complètement de sujet.
- Très bien,il semblerait qu'Elisabeth ait charmé notre hôte et ses convives par son originalitéJe lève la tête mais prend grand soin de ne jamais croisé le regard de braise de mon ravisseur.
- Vous retournerez ensemble dans deux jours
- QUOIII ! Hurle Tatiana.
- Quelqu'un m'a dit un jour qu'une dame ne devait pas crier,intervins-je avec une petite voix de première de classe.Tatiana tourna son regard sombre comme le ciel de nuit vers moi et je déglutis péniblement.
Il faudrait vraiment que j'apprenne à la fermer.
VOUS LISEZ
La protégée du diable.
RomanceÉlisabeth a tout pour être heureuse.Mais cela n'est qu'apparence. Depuis sa naissance elle baigne dans un milieu prisé jusqu'au jour où elle se retrouve à devoir rembourser une dette dont elle ne sait rien à un homme aussi beau que dangereux. Il est...