12.

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Ils ont essayé de nous enterrer,ils ne savaient pas que nous étions des graines.

Au bout de la porte,assit derrière un bureau en chêne massif,un homme d'une beauté époustouflante était assis.Il était entrain de dialoguer avec un homme assez âgé jusqu'à ce qu'il pose son regard sur moi.
D'un geste de la main il coupa net la parole à son aîné tout en gardant ses yeux perçant sur moi.Quelle prestance,quelle autorité.
Déterminée,j'avançai en ligne droite jusqu'à lui.
Je m'arrêtai uniquement au moment où j'étais à quelques millimètres de l'extrémité de son bureau.
Dans le silence de la pièce,je pris le temps de le détaillé plus en profondeur.
C'était un homme robuste,carré d'épaule,qui ressemblait à un Dieu.
Ça devait certainement être le héros de pas mal de fantasmes féminins.C'était le genre d'homme qui avait toutes les femmes à ses pieds alors qu'il ne cherchait rien de sérieux.C'était sans mentir le plus bel homme qu'il m'ait été donné de voir,que ce soit en réalité ou dans les magasins pourtant il avait tout du parfait connard,trompeur et coureur de jupons.Tout chez lui imposait le respect et l'idolâtrie.Il émanait de lui une virilité qui me fit frémir jusqu'à la moelle épinière et qui éveilla une sensation dans mon bas ventre.

Pourtant j'étais censée détester ce genre d'homme.

Pourtant j'étais censée détester ce genre d'homme

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Il me scrutait lui aussi.Il retroussa les manches de sa chemise blanche sans me quitter des yeux.
J'humidifiai mes lèvres,j'essayai tant bien que mal de me sortir les idées malsaines qui germaient dans mon esprit.

Reprend toi Élisabeth bon Dieu de bon soir !

- Asseyez vous je vous en prie,me dit-il d'une voix grave après un interminable jeu de regard.

Enfin je soufflai,comme si j'avais été en apnée et que je venais de revenir à la surface,je m'assis sur un fauteuil face à son bureau.
Il était lui aussi grand et imposant.Je m'assis droite comme un piquet,je n'étais pas dans mon élément.J'avais l'impression d'être une proie pour cet homme qui n'avait qu'un seul but : me détruire.
L'homme de tout à l'heure,raide,tel un pion,m'étudiait de long en large.

Je n'ai pas droit à l'erreur.

- Alors comme ça mademoiselle Rosefield vous vous jouez de mes hommes de mains.

J'avais l'impression d'être dans le bureau de mon directeur entrain de me faire remonter les bretelles.La situation était d'autant plus gênante que la sensation dans mon ventre ne disparaissait pas.
Pour dire vrai elle n'avait fait qu'empirer au son de sa voix grave,masculine et tout bonnement sexy.

- Combien de temps déjà ? Un jour ?
- Une semaine,le corrigeais-je une lueur de provocation dans le regard.

Il esquiva un sourire en coin.

- C'est exact

Soudain il se leva prenant l'avantage sur moi,j'étais assise et lui debout.
Il essayait de me mettre mal à l'aise.
Il contourna son bureau et vint se poster devant moi s'appuyant légèrement sur l'extrémité qui me faisait face.

- Dites moi pourquoi je ne pourrais tout simplement pas vous tuez pour cet affront ?

Mon sang se glaça,oui effectivement il pouvait tout simplement me tuer,me faire disparaître en un claquement de doigt.

- Si vous aviez voulu me tuer vous l'auriez déjà fait je me trompes ? Dis-je la tête haute.

Il rigola.

- Effectivement,peut être que je ne vous garde uniquement parce que vous m'amusez avec vos manière rebelle.

A la fin de cette phrase,il se pencha vers moi si près que je pouvais presque sentir sa bouche effleurer mon oreille tandis que son parfum enivrait mes narines.

- Peut être que je veux juste vous sautez Élisabeth

Ses mots crus ne firent qu'accentuer l'incendie qui consumait mon bas ventre.

Le salop il essayait de me faire perdre mes moyens.

- Si c'est le cas,dis-je en me levant,vous perdez votre temps vous n'êtes pas mon type d'homme.

Et avant de sortir,trouvant le courage de je ne sais où je lui sortis en tournant la tête :

- Surtout que j'ai entendu dire qu'elle ne dépassait pas la barre des dix centimètres.

Et je sortis la tête haute,bouster par cette réplique beaucoup trop osée pour la vierge que j'étais.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant