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(Écoutez la musique en média en lisant c'est kiffant)

Quand le temps s'arrête.

Dès que je le reconnus, j'essayai de m'échapper mais trop rapide pour moi il me plaqua violemment au sol.
Instinctivement,je plaçai une main sur mon ventre comme pour protéger l'enfant en moi du monde extérieur.
Son visage était le même que celui qui avait hanté mes nuits.

Dorofey.

Avec une extrême violence,il me plaqua de nouveau au sol claquant lourdement mon dos contre le parquet.
Son corps lourd au dessus du mien mon cœur battant à tout rompre,sa respiration chaude me souillait quand elle s'écrasait contre ma peau.

- Tu sais ce que je vais te faire pétasse ? Me demanda-t-il en rigolant.

Au lieu de répondre je déglutis péniblement.

- Je vais te baiser comme les hommes de mains de ton amoureux ont baisé ma copine.

Mes pupilles se dilatèrent d'elles-mêmes.
J'allais mourir.

- C'est triste de se dire que ton chevalier servant n'est pas là pour toi,il rigola tout en touchant mon corps de ses mains.

Je gesticulai essayant de me dégageai de son emprise mais rien n'y fit,je restai allongée sous son corps m'oppressant comme rien d'autre avant lui.
Il tira un coup sec sur mon pantalon qui s'abaissa jusqu'au milieu de mes cuisses.Ses mains touchèrent mon intimité à travers le tissus de mes sous vêtements.
Mes joues se firent envahir par des larmes.
J'entendis vaguement sa boucle de ceinture claquer quand il la défit tandis que je m'apprêtais à mourir souillée sous ses assauts.
Ensuite un coup de feu et le corps de mon bourreau s'écrasa sur le mien.

Je me redressai et tourna la tête vers le couloir.
Vladimir se tenait là,à quelques mètres de moi le bras tendu,un œil fermé,son arme encore fumante.

Comme si j'étais dans un de mes songes,il s'approcha de moi dans une démarche de tueur.Il balança le corps de sa victime avant de me soulever dans ses bras comme la princesse que je n'étais pas.

Le silence était roi.Il était imposant,dangereux et redoutable.Tout comme l'homme qui me faisait sortir de cet hôtel.
Je nichai ma tête dans son cou lorsque que,dehors,le vent m'agressa le visage.
Son chauffeur lui ouvrit une portière et il entra à l'intérieur du véhicule.

Il m'avait sauvé,encore.
Et moi je l'aimais,toujours.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant