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Vous ne pouvez pas faire la peau à des gosses écorchés vif.

Polina était repartie accompagnée de ses deux gardes il y a,me semblait-il, deux trois heures.
Depuis,je ruminais ses paroles au point de ne même pas entendre quelqu'un entrer dans ma cellule.
Quand deux jambes apparurent dans mon champs de vision je relevai la tête et vis avec effrois un des deux vigiles.
Le dénommé Dorofey s'avança vers moi d'une démarche féline,tel un prédateur près à bondir sur sa proie.

- Tu es assez jolie,je me suis dit que j'allais te tenir compagnie.

Instinctivement je me mis à reculer jusqu'à, malheureusement,toucher le fond de la pièce.
Le dos contre le mur,je ne savais rien faire d'autre que le regarder s'avancer vers moi un sourire carnassier étirant ses lèvres.
Soudain il m'attrapa les chevilles et me tira vers lui,j'avais beau essayer de m'accrocher quelque part,il n'y avait dans mon cachot que quatre mur et un sol.
Il ricana quand j'essayai vainement de me débattre.
Il se mit au dessus de moi,tenant fermement d'une seule main mes poignets au dessus de ma tête.Ensuite, avec sa deuxième main,il commença à toucher mon ventre par dessus le tissus de ma combinaison.
Je gesticulais mais rien n'y fis,il continua de plus belle à parcourir mon corps de ses mains sales.Quand il déchira le dessus de mon vêtement,découvrant ma poitrine nue.Quand je sentis ses mains dessus j'eus envie d'ouvrir les yeux et de me retrouver dans mon grand lit en baldaquin,de descendre et de voir Vladimir me sourire mais quand c'est réel,c'est dur de se réveiller.
Lorsque je l'entendis défaire sa boucle de ceinture,je sus que c'était la fin.

Et pourtant,comme dans un étau de fumée,la porte s'ouvrit dans un grand fracas.Et soudain,je ne sentis plus les mains crasseuses de cet homme sur ma peau,ni même son poids sur mon corps.
Je vis le visage de Vladimir,ses yeux bruns perçant se posèrent sur moi.
Il vit qu'avec mes bras j'essayai de cacher ma poitrine dénudée et son regard changea.

- TOURNEZ VOUS ! Hurla-t-il aux hommes que je venais de voir pour le première fois.

Face au visage rempli de colère de Vladimir,aucuns d'eux ne riposta et ils se tournèrent tous comme des fusillés,face au mur.
Vladimir retira sa veste et me l'enfila avec une infime délicatesse.

- Chto my dolzhny delat' s etim ? (Que doit-on faire avec lui ?) Demanda un de ses hommes à Vladimir,tout en montrant mon agresseur.
- Zablokirovat' etot chelovek v nash sklad (Enfermez le dans l'entrepôt)

J'étais trop choquée que pour demander à Vladimir de me traduire les paroles de son homme de main,je ne sus donc pas ce que ce dernier lui avait demandé.
Puis,avec une infime délicatesse,Vladimir me souleva dans ses bras.Je me réfugiai dans son cou, profitant de sa chaleur corporelle.

- Allez viens princesse, sortons de cet enfer.Murmura-t-il si doucement que je crus presque avoir rêver.

Et enfin,je sus que l'horreur était derrière moi et que,dans les bras de Vladimir,tout irait bien.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant