La protégée du diable.

82.

Très souvent j'ai pu lire sur cette chronique des commentaires pour me dire que je ne postais pas assez ou bien que mes chapitres étaient trop court.Je sais très bien que cela ne changera pas et que même sur mes futurs chapitres j'aurai encore ce genre de commentaire mais bon je tiens quand même à expliquer quelques petites choses.Je ne suis pas différente de vous derrière votre écran,je vais à l'école,je passe du temps avec ma famille et mes amis et je me repose.J'ai commencé à écrire sur Wattpad par plaisir,pendant mes heures perdues,pas pour en faire mon métier et carrément arrêter l'école pour avoir du temps pour poster.Quant à la grandeur de mes chapitres je suis de celles qui préfère la qualité à la quantité.Je laisse le moins de faute possible dans mon histoire,je la construis beaucoup et je trouve toujours une phrase d'accroche à mon chapitre (savez-vous que rien que trouver une citation en rapport avec le chapitre me demande près de 15 minutes ?).Du coup voilà,tout ça pour dire que non mes chapitres ne feront jamais 40 pages et que non je ne posterai pas 3 fois par jour parce que mes journées font aussi 24h :)

Quand une femme veut montrer sa méchanceté, même Satan s'assied pour prendre des notes.

Je sortis de mon bain après y avoir passé un bon quart d'heure.J'avais repassé en boucle dans ma tête la conversation avec Damen tout faisant des liens avec ma vie.
Quand Vladimir a pris le parti de Polina,je n'ai pas réagis.
Quand il m'a passé un interrogatoire,je n'ai pas réagis.

Ce n'était pas moi.

Cette fille,celle qui courbait l'échine devant un homme, ce n'était pas celle que je voulais devenir.J'avais toujours eu une part de féminisme dans mon âme rebelle.J'avais perdu l'étincelle de rébellion qui me caractérisait.Le plus dramatique ce n'était pas d'avoir perdu mon caractère,c'était de m'être perdue moi.

Sans réfléchir,je choisis une tenue provocante.Peut-être n'était ce pas ce qu'une fille de bonne famille devait porter mais je n'en avais que faire,je n'étais pas de bonne famille.Ma mère était bipolaire,mon père coincé dans les premières années de ma vie,lorsqu'il devait me protéger de tout,et ma soeur était portée disparue.J'en avais marre de jouer un rôle pour m'intégrer dans un monde qui n'étais pas le mien.
J'étais juste moi,Elisabeth Rosefield.Je n'étais ni riche ni spécialement distinguée. Je ne choisissais jamais ma tenue en fonction de ce qu'elle allait engendrée et surtout je ne tenais jamais ma langue dans ma poche.

Je saisis la tenue,un sourire de malice étirant mes lèvres.
Le protocole bannissait les pantalons et les décolletés.

Elle n'allait pas du tout plaire.

Je descendis les escaliers vingt minutes plus tard,après m'être tracé un trait d'eyes-liner à chaque œil,d'avoir terminé par du mascara et d'avoir enfilé un bracelet en perle nacré.
Vladimir m'attendait déjà devant la porte,l'élégance même dans son costard bleu marine.

Il me détailla des pieds à la tête,inspectant  chaque morceau de mon corps en particulier le magnifique décolleté que je portais.

- Je vais faire comme si je n'avais rien vu,va te changer tu as encore dix minutes.

Pour toutes réponses,je rigolai.C'était exagérée,à des années lumières de mon rire naturelle.Pourtant j'eu l'impression qu'il me fit le plus grand bien.

- Je vais faire comme si je n'avais pas entendu, répondis-je.

Je passai devant lui,le dépassant tout en défilant comme le faisaient ces grands mannequins internationaux,et sortis dehors.Comme prévu,la voiture était déjà devant la maison,heureusement sinon j'aurais vraiment eu l'air débile,j'ouvris donc la portière et m'installai à l'intérieur.

Toujours sur le seuil, Vladimir me regardait incrédule.Furieux mais trop surpris pour agir.
Il ne devait pas avoir prévu que la petite kidnappée se rebellerait.Pourtant s'il y avait bien une chose qu'il aurait dû prévoir,c'est qu'une femme blessée était plus dangereuse que n'importe quelle mafia au monde.

Elisabeth 1,Vladimir 0.