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Dans le noir ton sourire a été ma lumière.

Le lendemain je me réveillai alarmée par ma vessie qui menaçait de déborder d'ici peu.Je courrai aux toilettes, fléau d'une femme enceinte.
Je décidai en même temps de m'habiller et ainsi revêtir une combinaison décolleté rouge sang.
Je sortis de la chambre de Vladimir,remarquant tout de même que mes vêtements avaient été transférés dans l'immense dressing de Vladimir.
M'interrogeant là dessus,je décidai d'en parler à Vladimir.Je le dirigeai vers son bureau avant d'entrer sans même toquer.

- Tu es déjà réveillée ?

Je hochai la tête en m'avançant.

- Tu devrais t'asseoir ce n'est pas bon pour le bébé que tu sois debout.Me gronda-t-il comme si j'étais un enfant.

Je levai les yeux au ciel avant de m'asseoir sur son bureau juste à côté du siège de Vladimir.

- Tu as transféré mes vêtements dans ta chambre ?
- Ce n'est que temporaire.

Je ne pu empêcher une moue déçue de se loger sur mon visage.
Vladimir capta cette dernière et sourit tel un enfant.

- Ne t'inquiète pas bébé tu auras tout le temps de dormir avec moi.Et plus si affinité,murmura-t-il à la fin.

J'essayai de cacher mon visage gêné jusqu'à ce que je sentes un poids sur mes jambes.A travers mes doigts légèrement écartés je vis une farde en carton bleu sur mes jambes.Doucement je l'ouvris et mes yeux tombèrent sur la devanture d'une maison.
Sans comprendre,je relevai ma tête vers Vladimir.

- Qu'est-ce que c'est ?
- Une maison,dit-il en rigolant de moi.
- Oui mais quel est le rapport avec le dressing ?

Il fit rouler sa chaise jusqu'à ce qu'il soit face à moi tandis que j'examinai les photos suivantes.Toutes révélaient une immense villa avec une pelouse plus verte que celle d'ici.

- Elle se trouve en Californie,juste à côté de la plage.
- Vladimir je ne comprends pas,dis-je réellement perdu.

Il redoubla ses rires.

- Elisabeth je te présente notre nouvelle maison.

Mes yeux s'élargirent quand je compris enfin ce que Vladimir sous entendait depuis le début.

- Tu ... On ... On va déménager ?
- Oui
- Mais comment tu vas faire pour gérer tes affaires ?
- J'ai abandonné.
- Attends,qu'as-tu abandonné ?
- J'ai donné ma place à mon second.

Ma bouche touchait presque le sol,agrandissant ma mâchoire.

- Je ne veux pas que notre bébé ait l'enfance que j'ai eu.

Sans réfléchir,je m'avançai vers Vladimir pour le serrer dans mes bras.

On allait être une famille normale.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant