La protégée du diable.

85.

Je vous mets avec un peu d'avance le chapitre prévu pour demain parce que je pars tout le week-end en France ^^ un petit miracle pour certains ahah ?

Tu m'as fait aimer chaque secondes de ma misérable vie.

Je me réveillai secouée,ne sachant pas trop ce qui m'arrivait et où j'étais. J'avais beau essayer d'ouvrir les yeux le noir ne s'estompait pas,j'en déduisis donc que quelque chose me cachait la vue.Je tentai de bouger mes mains mais sans succès,elles restèrent dans mon dos,visiblement attachées.
Sans même m'interroger je su que j'étais dans une voiture en mouvement.
Parce que mes autres sens ne fonctionnaient plus,chaque secousse me semblait multiplier.
Ce kidnapping-ci était beaucoup plus rude,je compris donc sans grand mal que la personne qui avait décidé de m'enlever ne devait pas beaucoup m'aimer.
Soudain,tandis que j'étais en pleine réflexion sur l'identité de mon ravisseur,la voiture,peut-être même une camionnette vu la place que j'avais,se stoppa.Je ne du pas attendre bien longtemps pour qu'une portière claque,ensuite une autre plus près de moi.
Je sentis une main m'agripper fermement l'épaule,presque à m'en faire mal,puis me tirer.Je tombai sur un sol recouvert de graviers avant d'être soulevée tel un sac à patate.
Je gesticulai tant que je pus mais rien n'y fis,sa poigne resta ferme.
Une serrure fut déverrouiller,mon ravisseur marcha longtemps sur un parquet puis descendis quelques marches avant de me jeter durement au sol.
Mon bassin me brûla à cause du choc puis de gros doigts me retirèrent le bandeau qui m'obstruait la vue.
La première chose que je vis c'était ce gros molosse tatoué et baraqué,ensuite je vis la cave sombre dans laquelle j'avais été jetée.
Il m'hurla quelque chose en Russe.

- Il est malin lui je ne comprends rien,lâchais-je sans m'en rendre compte.

Pour toutes réponses,il me prit par les cheveux et il tira de toutes ses forces, tellement que je fus heureuse de ne pas porter des extensions.
Il approcha son visage le plus près possible du mien avant d'ouvrir la bouche pour parler.

- Je ne ferais pas la maligne si j'étais toi,dit-il avec un immonde accent.

Son haleine fétide me donna la nausée et je crus bien que j'allais lui vomir mes tripes dessus.
Heureusement pour lui,il s'écarta de moi,relâchant mes cheveux avec une telle force que je tombai au sol,avant de gravir la rangée de cinq marches et de sortir en verrouillant la porte.
Je me relevai en m'appuyant sur mes mains tandis que le sol rugueux s'enfonçait dans ma peau.
Je me levai avant de courir dans un élan désespéré jusqu'à l'unique issue.
De l'intérieur il n'y avait aucune poignée je frappai donc dessus jusqu'à en avoir les mains rouges.
Malgré mes coups de poing,
l'immense porte ne bougea pas d'un iota.

Quand j'admis que cela ne valait plus la peine de continuer à frapper dessus, qu'elle ne céderait pas,je me laissais tomber contre la porte sans énergie.

Et quand je compris que j'allais certainement mourir ici,Vladimir me manqua énormément,mais il n'était pas là.
Soudain,le monde me sembla bien sinistre et le destin fort moqueur.