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Même le fort a été faible.

Après avoir monté un vieil escaliers exiguë en bois blanc,elle m'emmena à travers un ancien couloir décoré de papier peint à motif jaunâtre.
Elle ouvrit une porte blanche craquelée et alluma la petite lampe.Cette dernière éclaira la pièce remplie d'un petit lit tout simple avec un matelas bordé du côté gauche par une table de nuit.

- Désolé ça sent un peu le renfermé,ça fait bien longtemps que plus personne n'a dormi ici,s'excuse la petite dame.
- Pas de problème c'est tellement gentil de m'héberger !

Elle me sourit et sorti de l'unique penderie un pyjama plié.

- Il y a quelques vêtements dans cette armoire.Il était à ma fille,dit-elle en déposant le pyjama sur le matelas.

Quand elle se baisse avec difficulté je  remarque pour la première fois que cette femme qui,au premier abord,m'a parue si forte est en réalité affaiblie par l'âge et par la vie.

- Repose toi

Elle me frotta le bras avant de sortir.Ce geste me rappelle tellement ma mère.Elle et moi n'avons jamais été très proche et ses seules marques de tendresse se résumaient à ces frottements de bras.Mais ça c'était seulement avec moi.
Ma soeur était sa fierté.Avec sa fille aînée elle était vraiment une mère. Moi,j'ai toujours grandi dans son ombre.J'avais beau tous essayer elle ne me remarquait jamais.

Je n'étais pas assez bien par rapport à sa première fille.

Je soupirai face à ce souvenir.J'avais beau faire ma dure à cuire à répondre aux professeurs et à boire de l'alcool en cachette j'avais manqué d'amour maternel.
J'essayai de paraître forte,avec un coeur de pierre pour ne pas laisser voir que ce coeur avait été brisé.

Je tirai les petits rideaux jaunes,m'occupant pour éviter de repenser à toutes ces blessures,et me mis en pyjama.
Je me glissai sous la couverture froide et m'endormis dans cette maison inconnue,dans ce pays qui n'était pas le mien.

Je me réveillai par le soleil qui filtra à travers le fin rideau jaune.Je me levai et descendis au salon comme j'en avais pris l'habitude.Voilà une semaine que je séjournais chez Inga et Donatello.Ils avaient été si gentils avec moi en m'accueillant alors que je n'avais rien.
Dans l'escalier je me stoppai par la voix forte d'Inga.La salle de séjour était témoin d'une dispute,comme on en trouve dans toutes les familles mais là,dans le brouhaha d'une langue inconnue,j'avais réussi à tirer deux mots.
Mon prénom et mafia.
Il ne m'en fallu pas plus pour faire le lien.Ces délinquants que critiquait hier Donatello c'était la mafia,c'était ceux qui me recherchaient.De toutes manières il n'aurait pas fallu longtemps pour que je le comprenne.Qui d'autre à part un membre de la mafia pouvait ainsi posséder des filles et les obliger à se prostituer ?
Je rentrai dans le salon,quand ils me virent ils cécèrent de se disputer.

- Oh ma petite Élisabeth j'espère que tu as bien dormi viens par ici j'ai préparé le petit déjeuner,dit-elle en quittant le salon pour rejoindre la salle à manger.

Je déjeunai avec eux dans la bonne humeur.Je commençais vraiment à apprécier cette famille qui m'était encore inconnue quelques jours plus tôt.
Quand j'eu fini de manger Inga m'indiqua la salle de bain et je me lavai.
Quand je stoppai l'eau de la douche,je m'enroulai dans une serviette de bain et rejoignis la chambre où j'avais dormi.Dans l'armoire je fis l'inventaire des quelques vêtements qui y étaient stocker et réussis à combiner une tenue que j'enfilai une fois les rideaux fermés.

Une fois habillée,je tomba dans l'armoire sur un cahier,certainement le journal intime de la fameuse fille,et accroché dessus un bic rose orné d'un pompon

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Une fois habillée,je tomba dans l'armoire sur un cahier,certainement le journal intime de la fameuse fille,et accroché dessus un bic rose orné d'un pompon.
A la vue du carnet j'avais enfin trouvé un plan pour sortir Inga et Donatello de cette affaire de mafia qui pourrait leur porter préjudice.
Je saisi l'objet.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant