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NUMÉRO UN DANS LE CLASSEMENT !
Je rêve ? Pincez moi !
Comme quoi malgré vos problèmes,vos notes,vos amis et tout le reste quand vous trouvez quelque chose que vous aimez faire,que vous vous y donnez corps et âme vous ne pouvez que réussir.
Parce que je ne sais ni danser,ni courir,ni résoudre des équations à double inconnu mais que je sais rêver. Imaginer des histoires,créer des mondes merveilleux et raconter.
Parce que sans vous je n'y serais pas arrivée.
Merci !

Moi je t'ai tout donné et toi tu m'a trahi

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Moi je t'ai tout donné et toi tu m'a trahi.Moi je t'ai fait confiance et par derrière tu me salis.

Quand je rentrai chez moi,le soleil n'était qu'à un mètre de la ligne d'horizon.
Je passai le pas de la porte pile à l'heure du repas et rejoignis donc la salle à manger.
Ma mère était déjà attablée en pleine conversation avec ma cousine tandis que mon frère et mon père parlaient entre eux,certainement
affaire.Quand je pris place,ma cousine me sourit et je lui rendis son sourire.

Elle ne devait se douter de rien.

Les plats arrivèrent mais pourtant Elisabeth était toujours absente.Je décidai donc d'aller la chercher moi-même mais soudain Polina prit la parole.

- Vladimir ça va refroidir.
- Le micro-onde ça existe bienvenue au vingt et unième siècle,répondit mon frère en roulant des yeux.

Je souris intérieurement avant de gravir la première volée de marches.
Je passai la tête par l'entrebâillement de sa chambre mais cette dernière était plongée dans le noir.

Où a-t-elle pu se faufiler ?

Soudain,un rire se fit entendre.Je me dirigeai donc jusqu'à sa source.
J'allais entrer dans la bibliothèque quand je me fis stopper par une voix d'homme.A l'intérieur de la pièce,Elisabeth n'était pas seule.

- Moi je sais dire une phrase en Français ! S'exclame la voix d'homme.
- Vas-y
- Bonjour le croisant dans ma panier s'il te plaît.

Elisabeth éclata de ce rire si cristallin qui l'a caractérisait tant.

- Mais non c'est un ordre que tu donnes là ! Tu les forces à te mettre un croissant dans ton panier !
- Je n'irai jamais en France
- Non ça c'est sûr,rigole-t-elle.
- Où alors tu viendras avec moi pour me traduire ce qu'ils disent.
- Seulement si tu me payes le voyage !

Ils rigolèrent en cœur et le mien se recouvrit d'un étau aussi dur que l'acier.

Je suis Vladimir Ivanovich, je ne serai plus jamais touché par une femme.

D'un coup sec,j'ouvris la porte.A l'intérieur de la bibliothèque Elisabeth était assise un bouquin sur les genoux et avec,à côté d'elle,un de mes gardes.
Un silence gênant s'installa tandis que je les fixai tour à tour d'un regard des plus impassible.Enfin,le jeune blond se racla la gorge avant de parler.

- Heu,bon bah je vais te laisser.

Il se leva et quand il passa près de moi je ne pus m'empêcher de lui lâcher une pique.

- Retourne à ton poste Alerte à Malibu.

Il serra les dents mais ne dit rien.J'aimais ça,j'aimais le sentiment de soumission. Même si mes adversaires savaient qui j'étais,le plus jouissif c'était de les voir abandonner toutes résistances.

Quand le blondinet fut sorti,Elisabeth à son tour se mit debout avant de se planter à un mètre de moi.

- Alerte à Malibu sérieux ? T'étais obligé ?

Guidé par mon cœur oubliant complètement ma raison,je réduis l'espace entre nous avant de l'attraper par la nuque et de forcer l'accès à sa bouche.
Ce baiser n'avait rien de doux,il ne servait qu'à lui rappeler une chose : elle était à moi.
Son pouls s'accéléra quand je la tins par les cheveux pour guider le baiser et il s'accéléra encore plus quand je glissai ma main dans sa culotte.Lorsque mon pouce toucha son tas de nerfs elle gémit et je ne pus qu'éprouver une certaine fierté en constatant que j'arrivais à la faire démarrer au quart de tour.
Je la pénétrai d'un doigt avant d'en rajouter un deuxième.Je me mouvais à l'intérieur d'elle et,quand je sus qu'elle était au bord de l'orgasme,je retirai complètement mes doigts.
Elle grogna de frustration.

- Ça sera ta punition pour avoir passer du temps avec un autre homme
- Ma punition ? Demanda-t-elle ahurie.
- Estime toi heureuse que je ne t'ai pas donné la fessée.

Elle rougit et rougit de plus belle quand je lui murmurai à l'oreille :

- Mais je sais que tu aimes ça.

Devant sa tête rouge de gêne,je me léchai les doigts tout en la fixant droit dans les yeux.

- Descendons manger.
- Va manger tout seul avec ta cousine la pute.
- Elisabeth,la grondais-je.
- JE T'AI DIT QUE CETTE PUTE M'AVAIT ENLEVÉE ! Hurle-t-elle avant de continuer presque en pleurant : Et toi tu n'arrives même pas à me croire.

Au diable mon plan,je la serrai très fort dans mes bras.Elle pleura comme une fillette sur mon épaule et ses larmes de crocodile me brisèrent le cœur.

- J'ai confiance en toi Elisenka je te demande juste d'avoir également confiance en moi.

Elle abdiqua trop facilement à mon goût,et quand je la vis descendre à mes côtés avec un immense sourire,je compris qu'elle avait,elle aussi,une idée en tête.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant