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Tu penses souvent à elle,mais t'es trop fière pour l'admettre, pourtant frère t'as des défauts mais c'est la seule qui les acceptes.

Soudain,les premières notes d'un slow se firent entendre. Au loin,un homme de mon âge s'avança vers Elisabeth, ni une ni deux je franchis la distance qui me séparait d'elle et m'interposai entre le busnessman et ma cavalière.
Sachant parfaitement qu'il était venu lui demander une danse je dis d'une voix débordante d'assurance :

- Elle va danser avec moi.

Je ne laissai le temps à personne pour contester ma décision et la tirai avec force vers moi.
Je la plaquai fermement contre mon torse et elle enroula ses bras autour de ma nuque.
Elle ne se détendit pas pour autant et resta stoïque.
Je baissai ma tête et soufflai à son oreille :

- Détends toi Elisabeth

Je sentis son petit corps frémir contre le mien tandis qu'on bougea doucement au rythme de la musique.

- Fais moi confiance.

Enfin,elle posa sa tête sur mon torse et poussa un soupir.
Elle avait l'air si fragile à ce moment même,comme si elle avait abaissé tous les remparts qui la protégeait de l'extérieur.
J'eu l'impression que l'adolescente froide avait laissé place à la petite fille brisée et cela me permettra sûrement d'assouvir mes désirs de vengeance.
Je serrai ma prise autour de ses hanches,la collant un peu plus contre moi.
Je l'embrassai sur le front,à mon contact elle frémit et je décidai d'utiliser cette réaction pour avancer dans mon plan.
Je lui caressai langoureusement le bassin,je sentis qu'elle se détendit réellement et commençait doucement à se laisser faire.

- Je t'ai laissé seule une petite heure et tu arrives encore à te faire remarquer.Qu'est ce que je vais faire de toi ? Lui susurrais-je à l'oreille.

Elle resta muette et de l'énervement naquit en moi.
Elle commençait vraiment à me fatiguer à force de ne jamais obéir.
Pour la punir,je pinçai sa hanche et découvris avec surprise qu'elle était dodue.

Il faut arrêter les petits fours Elisabeth,rigolais-je intérieurement.

- Aïe,gémit-elle.
- Je déteste quand on ne me répond pas Elisabeth
- Tu n'es pas mon père,se rebelle-t-elle.
- Mauvaise réponse,lui répondis-je juste avant de lui mordre malicieusement la peau inférieur au lobe d'oreille.

Comme si je l'avais offensée,elle se dégagea brusquement de ma prise et essaya de s'en aller.
Juste à temps,je lui aggripai la main avec force et la tirai vers moi,collant son dos contre mon torse.Je l'entourai de mes bras pour être sûr qu'elle ne m'échappe pas à nouveau.
Je bloquai ma tête à côté de la sienne regardant littéralement dans la même direction qu'elle.

- Tu ne peux pas m'échapper Elisabeth.Tu es à moi.

Elle tente une fois de plus de me fuir mais je ne lui laissai pas l'ombre d'une chance et la colla vivement contre moi,collant pas la même occasion son postérieur contre mon érection déjà douloureuse.

Dieu qu'est ce que cette fille me faisait de l'effet !

Je lui embrassai lentement sa clavicule si sensible.

- Ton corps est à moi et ton esprit ne pense qu'à moi.
- C'est faux,se défendit-elle du tac au tac s'accusant plus qu'autre chose.
- Tu en es sûr princesse ?
- Oui

Dans un coup de sang je la retournai et commençai à embrasser son visage,elle ferma les yeux et,quand elle frémit,je ne su me retenir et je pressai mes lèvres contre les siennes.
Je n'attendis pas qu'elle entrouve ses lèvres pour introduire ma langue dans sa bouche.Pour la première fois je goûtai ses lèvres pulpeuses à s'en damner.
Je faillis gémir quand elle passa ses mains dans mes cheveux en les martyrisant légèrement.
J'enroulai ma langue autour de la sienne avec violence et,à travers ce baiser sauvage j'eu l'impression de vouloir lui faire payer toute la frustration qu'elle avait engendrer en moi.
Après un ballet sensuel et érotique elle se décolla de moi pour reprendre sa respiration.
Je souriai face à son inexpérience avant de lui mettre une claque sur le postérieur.

- Sauvageonne

Je me détournai d'elle et rejoignis Valentin.
A chaque pas qui m'éloignaient d'elle je sentis en moi un manque grandir en moi.
Affreux,douloureux et complètement absurde.
Celle que je devais faire souffrir me manquait.
Je la voulais dans mes bras,contre ma bouche et dans mon lit,et ça,c'était vraiment,vraiment mauvais pour moi.
Bien que je me refusai de l'admettre je désirais cette fille,je désirai son corps et,le plus dramatique,je désirai son cœur,le même que j'avais prévu de brisé .

Fait chier !

Quelques minutes plus tard,je décidai de rentrer et rejoignis Elisabeth qui était encore entrain de danser sur la piste.
Les regards qui se posaient sur elle m'énervait au plus au point et,jamais,je n'eu autant regretter de ne pas avoir mon arme sur moi.

Une fois à sa hauteur,je posai ma main sur sa taille qui bougeait de façon si sensuelle.
Quand elle se retourna vers moi,je lui soufflai à l'oreille qu'il était l'heure de partir.

- Okay je vais juste chercher mes chaussures

Du coin de l'œil je vis ses chaussures à l'autre bout de la salle,près d'un groupe de millionnaires,et il était impossible pour moi de me dire que ces hommes auraient une superbe vue quand elle se pencherait pour ramasser les dit chaussures.
Je la collai un peu plus contre moi.

- Laisse tomber.

Je l'entrainai immédiatement vers la sortie,sans lui laisser de temps pour qu'elle proteste.
Soudain,une fois la porte franchie,je la sentis trembler contre moi.
Je baissai le regard et vis des pieds nus contre la dalle glacée.Immédiatement je la soulevai telle une reine et l'emmenai dans la voiture tandis que,de honte,elle cachait sa tête contre mon torse.
Malgré l'immense banquette à l'arrière de la voiture,je la gardai contre moi tout le trajet,tout en réfléchissant à comment détruire ce début de dépendance affectif.

Et,je crois bien que j'avais une solution.

La protégée du diable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant