Partie 11

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***
Dans la peau de Youssef.

Je ne dormais plus depuis que j'avais vu Hanna dans cette hôpital, sa lèvre gonflée, son énorme bleu sur le visage et pourtant elle était  toujours magnifique.

Je me levai difficilement du lit et me dirigea vers le miroir,je me regardais. J'étais cerné et mes cheveux avaient besoin d'un bon shampoing.

Après ma douche j'hésitai à me raser, je décidai finalement de laisser ma fine barbe après tout c'est à la mode.

Je tournais en rond et n'avait pas envie d'aller travailler.

j'appelais alors le vendeur qui s'occupait de mon magasin et lui dit de tout gérer sans moi, il râla mais n'avait pas le choix. Après tout c'est moi le patron.

Voilà quelques semaines que je suis revenu dans moi village natale. Mon ex femme étant restée à Tanger.
Je dirigeais mon commerce depuis là bas. Mais depuis mon divorce j'avais besoin de revenir....de la revoir.

Êtes vous déjà tombé amoureux de quelqu'un sans mettre connaître la personne? C'est ce qui m'est arrivé.
Moi qui ne faisais  confiance à personne et qui ne m'attachait pas facilement. Je ne me reconnaissais plus.

Cette fille me grillait le cerveau.

Je l'ai aperçue la première fois, dans un village voisin au moins. Je me promenais, profitant d'un jour de congé.

Son village est magnifique, plus beau que le mien avec ses montagnes verdoyantes et ses rivières bleus. J'y venais tellement souvent que je m'y étais fait des amis.

L'un d'entre eux était Ali, très marrant mais un peu trop nerveux. Mais pas avec moi, et il n'avait pas intérêt. J'étais très gentil mais il ne fallait pas me chercher non plus.

Et puis peut être que je l'impressionnait par ma taille, je mesure 1 mètre 95 alors que lui doit bien faire 1 mètre 75.
Je l'appel minus, en même temps j'appelais  tout le monde minus.

Ce jour là, j'avais rendez- vous avec lui pour aller boire un café, et comme il était encore en retard je l'attendais en me promenant.

J'arrivais près du puit, et vis quelques dames avec des seaux. Je les regardais et me dit que ce n'était pas normal qu'il y ait encore des familles qui n'avaient pas l'eau à la maison.

Une voix me fit sortir de mes réflexions, une voix féminine mais si différentes des autres. Une voix cassée avec tant de mélancolie que je me retournais pour chercher qui parlait.
Et la .....

je vis la plus belle femme qu'il m'était donné de voir. 

Elle était si différente des autres, une peau couleur de miel et  de grands yeux marrons.

Elle avait cette mèche rebelle qui dépassait de son front. 
Il y avait tellement de tristesse dans ses yeux qu'on aurait dit qu'elle portait toutes les souffrances du monde sur ses épaules.

Je n'arrivais pas à détacher mes yeux d'elle, pourtant elle, elle ne me vit pas.
Elle marchait en regardant le sol.

A l'inverse de son amie, qui n'arrêtait pas de me fixer avec un large sourire que je ne lui rendis pas.

-Ikram qui fixes tu comme ça ? Dit la belle fille en regardant de mon côté.

Instinctivement je me décalais et me cacha derrière un arbre. Je ne voulais pas qu'elle me voit, pas aujourd'hui en tout cas.

Hanna, rêve d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant