Hanna, rêve d'une vie

Partie 14

Le lendemain, je me préparai pour mes cours. J'hésitais à m'y rendre car j'appréhendais de revoir mon professeur et de lui dire d'arrêter son petit jeu.

Je décidais de mettre une de mes nombreuse jupes longues avec une chemise en jean. Heureusement que cet été j'ai fais les magasins avec Saloua. Je fis un bisous à maman et m'en allais.

***
Dans la peau de Louisa (la maman d'Hanna) :

Je regardais ma fille s'en allée à ses cours, elle était tellement belle.
Elle prenait soin d'elle, mettait du temps à s'habiller. Je la trouvais heureuse, ce qui n'étais pas le cas de mon fils.

Comme tous les matins, je toquais à sa porte.

- laisse moi maman n'entre pas

Je ne l'écouta pas et entra dans sa chambre. Ça sentais très mauvais.
Je me dirigeais vers la fenêtre pour l'ouvrir

- non maman, je ne veux pas de lumière, ferme!

Je l'ouvrais quand même, et retira de force sa couette. Il n'avait pas de pull, il ne portait qu'un pantalon.

La vue de se corps si maigre me fit tressaillir, il se leva et m'aide à m'assoir.
Je le regardais on apercevais ses os, son ventre était creux. Je me mis à pleurer.

- non maman je t'en supplie, ne pleure pas
- je vais tuer Ikram de mes propres mains, dis-je en me levant.

Il se leva à son tour et ferma la fenêtre.

- mon fils je t'en supplie pour l'amour de ta mère reprend toi. Je ne veux pas que tu meurs, je ne veux pas enterrer mon fils . Je t'en supplie ! Et je me mis à pleurer de plus belle

Mon mari entra à ce moment-là, il me prit à part dans le salon.

- qu'est-ce qu'on peut faire Louisa ? Il y'a toujours un de nos enfants qui est malheureux. C'était Hanna autrefois, maintenant qu'elle va bien c'est Amine.

- fais le sortir de sa chambre Mohamed, tu es son père! Force le!

Mon mari s'exécutait, il resta une bonne dizaine de minutes avec notre fils et ressorti de la chambre. Il avait ses mains sur son nez.

- je ne peux pas rester  plus  longtemps dans sa chambre, je ne veux pas mourir asphyxié.
Je lui ai demandé d'aller accomplir ses prières, même ça il ne veut pas. Il ne veut pas bouger.

- je vais lui préparer son petit déjeuner, même si ça ira à la poubelle .

Avant cela, je fis mes ablutions et pria pour lui.

Quand je préparais le thé, quelqu'un frappa à la porte.

- je vais ouvrir Mohamed

J'ouvris la porte et vis Fatima la tante d'Ikram. Elle vivait toujours dans leur maison familiale près de la notre.

- bonjour Louisa
- bonjour, que veux-tu ?

Oui je sais, j'étais froide et peut être mal polie. Mais si mon fils était presque mort c'était à cause de sa nièce.

- je peux entrer?
- viens dans la cuisine, je suis en train de préparer le petit déjeuner

Pour se rendre à la cuisine, elle passa devant le salon. Mohamed fit de gros yeux et me regarda.