Partie 46

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***

Dans la peau d'Hanna :

Ma mère sortit de ma chambre, j'avais passé la journée enfermée à réfléchir à ce que je voulais, lui parler me fit énormément de bien.

Elle avait même pleuré ne supportant plus que je sois malheureuse. Elle avait raison le départ de Wahil avait laissé un trop gros vide dans ma vie.

J'aimais bien Youssef, il me faisait rire et j'avais toujours eu se sentiment que je le verrais souvent. Comme ci c'était normal qu'il fasse parti de ma vie.

Mais je devais me faire une raison, je ne pouvais plus le garder dans ma vie, j'aimais trop Wahil pour garder Youssef .

Je soufflais très fort et l'appela, il répondit et me parla dans notre langue :

- salut ma belle

Mon cœur se fendit car je savais qu'il allait souffrir

- coucou Youssef
- tu pleures ?
-oui
- mais c'est ton anniversaire tu devrais être heureuse
- je ne peux pas l'être sans Wahil

....

-et moi je ne peux pas être heureux sans toi
- Youssef
- non ne dit pas ça
- quoi ?
- ne dis pas que tu ne veux plus me parler
- c'est pourtant pour cela que je t'appel, Wahil est revenu il veut me récupérer
- ta famille ne voudra jamais de lui
- ça je m'en occupe, mais je ne peux pas être avec Wahil si ton ombre est toujours présente. Je t'aime bien mais entre vous deux mon choix est vite fait

J'avais vraiment mal de lui dire cela mais je devais le faire

- comment tu peux choisir ce fou!
- ça me regarde !
- hanna
- non Youssef écoute moi, c'est fini notre relation bizarre. Tu m'oublieras même si tu vas souffrir, je suis vraiment désolé. Je prierais pour que tu me détestes. Mais je ne peux pas me mentir. Je vais raccrocher et plus jamais je ne répondrais. Et à chaque fois que tu m'appelleras je changerais de numéro

- alors c'est tout ?
-oui je suis désolé Youssef
- Hanna ?
-oui
- va en enfer!

Il raccrocha, j'étais choquée de sa phrase.il était en colère ses mots dépassaient sûrement sa pensée.

Je me lavais, fit mes ablutions et accomplit mes prières. Je fis des invocations pour que Youssef m'oublie facilement.

Je pris mon portable et appela celui que j'aimais :

- oui ma puce ?
- tu n'es plus en colère ?
- si je le suis encore mais tu es toujours ma puce
- j'adore quand on parle en français
- mmm

Il était toujours en colère

- amour, j'ai fais mon choix. J'ai appelé Youssef et mis un terme à notre amitié

- c'est vrai ?

Je sentais qu'il souriait

- oui, c'est vrai. Je vous aimes monsieur Kacem.

Il souffla fort

- oh putain Hanna ! Je croyais devenir malade sans toi! J'ai jamais été autant triste de toute ma vie, j'avais jamais ressenti cette douleur. Putain mon amour je suis trop heureux !

Il parlait très vite, je riais

- je t'aime ma puce !

Hanna, rêve d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant