Partie 19

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Je n'attendis pas longtemps une réponse

Message de Wahil :
[ je suis contente que tout ce soit bien passé, et moi aussi je vais bien. J'ai passé beaucoup de temps avec madame El Nali, c'était chouette 😜]

Hein ? Pourquoi est-ce qu'il me dit ça, et pourquoi mon cœur bat plus vite.
Je lui répond très vite :

[ ben tant mieux pour vous, bonne fin d'après midi. ]
envoyé !

J'étais tellement en colère que j'écrivis le message très rapidement.
Même pas 10 secondes après il me répond. Il a greffé son téléphone dans sa main ou quoi ?

[ je rigoleeeeeeeee]

Mon cœur reprit des battements réguliers, pas le temps de répondre que je reçois :

[ j'aurais aimé voir ta tête ! Et la je suis sûre que tu souris ! 😁]

Il avait raison je souriais, et l'émoticône aussi me faisait sourire car il avait les même dents blanches que lui.

De moi à Wahil :

[ hihi, l'émoticone on dirait toi! ]

envoyé

Mince ! Pourquoi j'ai envoyé ça ! Deux secondes avant j'étais énervé et la j'envoie ça ? En plus je l'ai tutoyé.

Message de Wahil :

[ tu me tutoie enfin 🎉 et comment ça il me ressemble ! Je suis plus beau moi! ]

Euh je réponds quoi la ? Je vais pas lui dire qu'il a raison. Je décide de répondre:

[ non non je ne dirait pas que vous êtes beau! Et je vous ai tutoyé sans faire exprès ]

Message de Wahil :

[ je sais que tu me trouve top canon ! Ça c'est ta tête à ce moment précis 😳...
Tutoie moi ça me ferait plaisir. Je dois y aller madame El Nali vient d'arriver ! 😂
je plaisante poca, je peux te faire signe tout à l'heure ? Je dois vraiment y aller ]

Je suis passé par plusieurs phases avec ce message, j'ai d'abord sourit, puis froncé les sourcils ensuite souris à nouveau.

Je répondis :

[ oui, avec plaisir. À toute à l'heure ]

C'est comme cela que nous avons commencés à discuter par message et cela pendant une semaine toute entière. Plusieurs fois par jour, mais je ne le tutoyais toujours pas.

J'attendais avec impatience ses sms, il me faisait toujours rire, ça égayait mes journées.

Saloua n'étant toujours pas repartit, elle remarqua mon hystérie quand je recevais un message.
J'ai du lui expliquer toute l'histoire. Elle aussi me racontait comment elle avait toujours eu un faible pour Amine. Et comment elle sentais que lui aussi commençait à s'intéresser à elle.

Amine était un éternel romantique seule une femme pouvait le sortir de sa dépression . Et elle réussissait plutôt bien.

Le dimanche soir, nous étions tous au salon quand mon père me dit :

- Hanna, demain tu retournes à l'école. Ali ne te payes pas tes études pour rien. Ca fait deux semaines que tu n'y es pas retourné

Cela me mettait mal à l'aise de retourner à l'école, de reprendre une vie normale alors que mes cousines venaient de perdre leur père. On aurait dit que Saloua m'avait entendue car elle me dit :

- ton père a raison, ne reste pas à la maison pour nous. De toute manière nous retournons en hollande dans une semaine.

Elle dit cela d'un ton triste, Amine la regardait.

Je me rendis immédiatement dans ma chambre pour envoyer un message à mon professeur :

[ Wahil, devine quoi ! Je reviens demain en cours 😆]

Je ne tarda pas à recevoir une réponse

[ c'est super ça je suis grave content, bisous ma puce je vais manger ]

Ma puce ! J'adorais quand il m'appelait comme ça.
Saloua me trouva devant mon armoire

- tu fais quoi ?
- je cherche quoi mettre ?

Il faisait plutôt chaud pour un mois de novembre, mais il y avait quand même un peu de vent.

- attend je vais chercher dans ma valise ce que tu pourrais mettre

Elle chercha et me jeta un jean

- vas y essaye le, normalement il t'ira on fait la même taille

- et ta quoi comme haut ?

Elle me jeta un pull gris court devant mais long derrière, déstructuré et très large.

- euh c'est quoi cette horreur ! Lui dis je en rigolant

- rho met le tu verras il est magnifique

Et elle avait raison il était très beau, elle me
prêta un sac mais je mis mes tennis à moi.

- faudra que je pli mes cours en dix pour les faire rentrer dans ce sac

Nous riions et passons une très belle soirée, toujours avec Wahil et ses messages.

Le lendemain, je me réveillais avant même que le réveil ne sonne. J'enfilais mes vêtements, enfin ceux de Saloua et parti au cours.

Je marchais sereinement vers le bus

Quand j'entendis quelqu'un crier derrière moi :

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Quand j'entendis quelqu'un crier derrière moi :

- Hanna !

Je me retournais et le vis. Je ressentis de la colère. Je ne l'avais plus revu depuis le jour de l'hôpital en septembre.

Hanna, rêve d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant