Partie 24

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Cet instant magique pris quand même fin

-je dois y aller ma puce, arrête de pleurer. Regarde je suis là

Je le regardais, je voyais ses yeux verts, je souriais

- ben voilà c'est bien mieux comme ça

Je souris encore plus ce qui fit apparaître mes dents

- en plus tu as des magnifiques dents et blanches
- pour une fille de la campagne c'est ça ?

Il se mit à rire

- nous n'avons pas les dents pourries tu sais.

Il riait de plus belle. L'entendre rire signifiait qu'il était vivant, bel et bien vivant.

- bon ma Pocahontas au dents blanches on se retrouve en classe j'y vais

Il sortit un petit sachet de sa poche, il le mis dans le creux de ma main. Je voulu le regarder mais il me l'interdit. Il me dit qu'il voulait attendre pour me l'offrir mais qu'il sentait que c'était le bon moment.

- tu l'ouvres que quand je pars ok ?
- très bien
- bon à tout de suite

Il me fit un bisou sur le front et s'en alla, je le regardais partir avec sa démarche assurée. Il se retourna et cria :

- regarde la météo la prochaine fois

Je souris, il avait remarqué que j'avais froid. En même temps j'avais les lèvres aussi bleu que ma jupe.

J'ouvrais ma main et regardais ce petit sachet qui y était au fond.

- sûrement un petit bracelet ou un collier. Me dis-je

J'ouvrais le sachet et y trouva une petite boîte. Rouge.
Ce que j'y découvris me fit tressaillir :




Je n'arrivais pas à y croire, je restais là sans bouger à regarder cette magnifique bague et surtout ces quelques mots : veux-tu m'épouser?

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Je n'arrivais pas à y croire, je restais là sans bouger à regarder cette magnifique bague et surtout ces quelques mots : veux-tu m'épouser?

Je n'avais même plus froid j'étais juste heureuse, heureuse qu'il ressente la même chose que moi.

Je réfléchis durant près d'une heure, bien sûr que je le voulais, j'étais sûre de mes sentiments.
Mais le mariage engage plein de responsabilités. Était je prête ? Et puis Wahil vivait en France. Plusieurs fois il m'avait fait part de son envie d'y retourner.

Il a sa société là bas, ses parents, ses frères et sœurs.

Il voulait vivre quelque temps au Maroc pour essayer de trouver l'amour de sa vie, et la il me demandait de l'épouser. Je n'en revenais pas!

Moi? Fille de la campagne. Je vivais il y'a 2 ans de ça comme au 19 ème siècle, sans eau et qui se faisait battre.

Vivre en Europe? Quitter mon pays!

C'est vrai qu'autrefois j'en rêvais. Lorsque mon père partit illégalement en Belgique il y a 15 ans je rêvais de le rejoindre.

Il a toujours essayer d'obtenir ses papiers et de nous faire venir mais il a échoué. Ce qui maintenant ne me pose aucun problème.

Je vais à l'école, Je parle désormais français, mes frères sont adorables, ma mère est devenue mon amie, nous avons l'eau à la maison, une télé, un portable. J'ai tout ce que je désire....

Mais j'ai bientôt 24 ans et je suis amoureuse.

Mon GSM vibra je lis le message de Wahil :

[ ma puce ça fait une heure et tu n'es toujours pas revenu. Je ss dsl de t'avoir pris au dépourvu. Je ne voulais pas te donner la bague comme ça derrière un arbre. Mais qd tu as pleuré car tu as cru que j étais mort, j'ai senti que c'était le bon moment. Écoute, tu n'es pas obligé de répondre. Réfléchis à ton aise. Donne moi ta réponse quand tu seras prête. Sache juste que je t'aime.
Ps : comment tu dois geler des orteils ! ]

Il m'aime ! Je levais les mains au ciel remerciant le Seigneur de l'avoir mis sur mon chemin.

Je lui répondis :

[ j'arrive je ss complètement gelé. J'ai pris le temps de réfléchir, je t'aime donc oui j'accepte 💍]

J'essayais immédiatement la bague, elle était un peu grande mais Wahil trouverai une solution comme il le fait tout le temps.
C'est exaltant d'être avec quelqu'un sur qui on peut se reposer.

Je regardais devant moi et le vit.

Il marchait très vite vers moi je criais :

- ET LA CLASSE ?
- je m'en fou je les ai plantés

Il me pris dans ses bras et me souleva comme une poupée.
Il me serra fort, il murmura à mon oreille : je t'aime ma chérie

-HANNA !

Cette voix d'un ton grave et menaçant me fit redescendre de mon petit nuage et c'est le cas de le dire car Wahil me déposa, je me retournais afin de faire face à mon interlocuteur :

- papa ? Dis-je apeuré

Hanna, rêve d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant