Partie 69

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Une demi heure plus tard Wahil me réveilla en me caressant la joue, je sursautais mais me calmais quand je vis son beau sourire

- ce n'est que moi ma puce
- oui c'est toi, lui répondis en lui caressant sa joue et sa barbe.

À peine descendue de la voiture, la porte de chez moi s'ouvrit et toute la famille sortit en courant, il était pourtant 5h du matin.

Tout le monde me sauta dessus, m'embrassaient et pleuraient.

Mon père cria

- CHACUN A SON TOUR, FAITE LA FILE MAIS C'EST MOI LE PREMIER

Ils s'éloignèrent tous de moi en riant et je pus enfin les regarder, mon vieux père s'approcha de moi, il avait tant vieillit en un mois

Il me regarda de près avec ses petits yeux qui brillaient

- tu es la mon enfant, ma chaire de ma chaire

Il me pris dans ses bras et je le serrais avec le peu de force qu'il me restait, il pleurait dans mon cou et je lui embrassais le crâne

- c'est à mon tour Mohamed, laisse moi serrer ma fille

Mon père me lâcha et ma mère s'approcha, la voir ainsi me glaça le sang.

Elle parfaisait plus vieille, elle avait d'énormes cernes qu'elle n'avait pas autrefois. Ses grands yeux bleus étaient tristes et pas maquillés.

Ma mère n'était plus fine mais carrément maigre à faire peur. Des cheveux blancs dépassaient de son voile mal mis, elle qui ne supportait pas le moindre cheveux blanc et qui les teignaient des leur apparition. Youssef ne m'avait pas seulement détruit moi.

Elle me serra fort et pleurait je fis de même

- pardon maman, à cause de moi tu es malheureuse

Elle me regarda dans les yeux et souris

- ne t'excuse plus jamais de quelque chose que tu n'as pas fais, tu es la bien vivante !

Me dit-elle en me touchant les bras

- MA FILLE EST RENTRÉE !

Tout le monde riait et les enfants applaudissaient

- à mon tour
- Amina tu n'es pas censé quitté ton lit, lui dis ma mère.

Elle recula et je vis ma soeur encore plus malade que ma mère.

Elle avait un énorme ventre comme je n'en avais jamais vue, en même temps elle portait trois bébés de six mois, pourtant à part son ventre tous le reste de son corps n'avait pas changé, à part sa couleur de peau elle était si pâle, elle eu du mal à marcher, son mari l'aida.

Je la rejoignis à mi chemin et eu du mal à l'enlacer à cause de son ventre

- je n'atteint même pas ton visage lui dis-je
- sers moi sur le côté, ce que je fis

Nous restons ainsi juste une petite minute, car elle hurla de douleur et se cambra. Hassan l'amena se coucher. Encore quelqu'un qui souffre à cause de Youssef.

Fouad me serra dans ses bras à son tour, je ne m'y attendais pas car jamais mon beau frère ne l'avait fait

- je te cherchais Hanna et je l'aurais fais jusqu'à ce que les anges auraient retirés mon âme

- merci Fouad, je suis tellement désolé pour Lamia et votre bébé

Il se mit à pleurer

- il était si beau, si tu l'avais vu
- j'en suis sure, est ce qu'elle m'en veut ?
- non bien sûr que non, tu n'as pas demandé à être kidnappé, elle est réveillé elle t'attend, elle dort dans ton lit
- d'accord j'y vais

- AH NON ! Dirent Ali et Amine à l'unisson, pas avant de nous avoir embrassés !!

Je sautais dans leur bras en même temps, on faisait un câlin à trois, mes frères rigolaient et m'embrassaient le crâne.

- et moi ?

Je regardais Nawfel, et je m'agenouillais à sa hauteur.

Je vis mon père tomber dans les bras de Wahil

- tu l'as retrouvés mon fils merci
- c'est normal monsieur
- ne m'appelle pas monsieur, appel moi papa
- ok papa

Il lui rendit son étreinte et mes frères le rejoignait

Je souriais devant cette magnifique scène et me dirigea vers ma chambre, je toquais avant d'entrer et j'entendis Lamia crier :

- HANNA ? C'EST TOI ?

J'ouvrais la porte et la vis assise sur mon lit, le visage pâle, les yeux rempli de larmes. Elle avait le regard d'une maman qui venait de perdre son bébé, un regard mort.

Je courais et la serrais, elle pleurait très très fort dans mon cou et je fis de même, je réussi entre deux sanglot à lui dire :

- je suis ... tellement ... désolée... pardon ma soeur!! Pardon

Je retombais dans ses bras

- mon bébé ! Réussit elle a dire, mon bébé était le plus beau, une vrai merveille

Nous restâmes ainsi une vingtaine de minutes sans parler juste dans les bras l'une de l'autre, seule. Quand elle s'endormit dans mes bras, Fouad entra et lui mis sa couverture.

Je retrouvais toute ma famille au salon, les enfants étaient couchés, et moi j'étais dans les bras de ma mère, et une autre main dans celle de mon père.

Tout le monde restait autour de moi, certain par terre et d'autre sur les canapés.
Je m'endormais ainsi, malgré la position inconfortable, c'était le meilleur sommeil que j'eu de ma vie.

Quand je me réveillais il était 13h, et personne n'était réveillé. Je cherchais Wahil et le trouvais seul dans la cuisine le regard dans le vide :

- amour ?

Il sursauta

- oui ma puce

Il me fit un câlin

- Hanna ?
- oui?
- je t'aime

Hanna, rêve d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant