Partie 58

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***de retour dans le passé ***

Ikram me regardait avec ce sourire qui m'agaçait

- il est beau ton fiancé ! Me dit-elle
- je sais, qu'est ce que tu fais devant chez moi?
- je voulais venir t'inviter en personne à mon mariage

Je me mis à rire, un rire nerveux. Ma mère arriva

- qu'est ce que tu fais la? Lui dit-elle
- bonjour madame Ben Talem je suis venue pour

Ma mère claqua la porte sur elle

- je n'ai pas que ça à faire, à l'écouter ! Dit elle en retournant à la cuisine, ce qui me fit rire.

Ikram resta plantée là quelques minutes puis s'en alla. Vers 21h, tante Habiba et Wahil s'en allèrent. Je m'endormais paisiblement.

Le jour du mariage d'Ikram nous étions tous invités chez Ali, pour ne pas être présent et la semaine d'après les parents de Wahil était attendu chez nous.

Autant dire que je n'avais jamais été aussi stressé, nous nous réveillions tôt afin de nous préparer.

Nous avions pris bien soin de nous habiller et tout était prêt, Hind et Brahim, les parents de Wahil était tout à fait charmant.

La soirée se passa parfaitement bien et Hind me prit souvent dans ses bras. Elle disait qu'elle n'avait jamais vu son fils si heureux et qu'elle était sûre de son choix.

Son père était la copie exacte de mon amoureux en plus vieux, il avait les mêmes yeux verts, le même corps musclé, et le même sourire. Lui aussi était ravis du choix de son fils.

La date des fiançailles était fixées pour le 20 avril c'est à dire dans deux semaines exactement.

J'étais heureuse tout était parfait dans ma vie, j'allais me marier avec l'homme que j'aimais plus que tout, ses parents m'adoraient, mes frères était heureux, mes parents en bonne santé et mes sœurs enceintes.

J'attendais que quelque chose de mauvais me tombent dessus.

Un matin, Wahil passa me chercher tôt afin que nous passions la journée ensemble avant qu'il ne retourne en France.

- je ne pars qu'une semaine ma puce!
- je sais mais ça me soule, je veux te garder tout le temps à mes côtés. Lui dis-je en tirant vers moi.

Nous venions d'arriver en ville.

- si tu m'embrasses je reste !
- mais arrêtes!
- ben quoi ? Tu as une trop belle bouche

Je riais et il s'en alla à la banque.

- je peux t'attendre à la terrasse?
- bien sûr ma chérie j'arrive

Je l'attendais

Je l'attendais

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***

Dans la peau de Wahil.

Je sortais de la banque et alla retrouver ma fiancé, elle était assise sur une table. Elle était en talon et très bien habillé, elle se maquillait très légèrement, et j'adorais ça.

- hé pocahontas y'a des chaises tu sais
- je sais je t'attendais. Je n'ai pas envie de manger ici, si on allait dans un autre resto

Je tournais ma tête et vis deux garçons qui n'arrêtaient pas de la fixer

- à cause de ses cons ?
- laisse tomber viens

Elle mit sa main dans la mienne et je jetais un dernier coup méchants aux dragueurs.

Après avoir mangé nous nous promenions dans un parc, j'étais assis sur l'herbe et Hanna à côté de moi.

- tu es trop belle
- tu n'auras pas de bisous ! Encore quinze jours et on sera marié religieusement
- et tu me feras mon bisous
- et pas qu'un !

Je savais que j'insistais beaucoup, mais elle était trop craquante, sa bouche était parfaite. Ni pulpeuse ni trop fine. Elle me regardait en souriant

- à quoi tu penses Casanova?
- à ta bouche

Elle me mis un coup de coude et levait les yeux aux ciels

- ah non ne fais pas ça !
- ahah, mais tu arrêtes !
- bon ok

Vers 18h je la déposais chez elle, et la serra dans mes bras, je sentais l'odeur de son shampoing.

- arrête de me snifer
- ahah, je ne peux pas t'embrasser, pas te sentir

Elle me regardait de ses grands yeux noirs et posa ses lèvres sur ma joue.

Je lui souriais en retour et la quittais, mais pas pour longtemps car elle m'appela avant de s'endormir.

Hanna, rêve d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant