Partie 41

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- Youssef j'ai froid, si tu es venu me dire des conneries c'est pas la peine !
- c'est la vérité, je t'ai toujours aimé
- tu m'as pourtant dis que tu voulais être avec Samia, tu m'as poussé à me réconcilier avec Wahil, tu m'as même dis
- que je n'avais pas de sentiments pour toi, je sais. Mais c'est faux. Je suis fou de toi depuis le jour où je t'ai vu près du puit il y a quatre ans, je me suis même marié pour t'oublier, mais rien n'y fait
- c'est n'importe quoi !

Tout se bousculait dans ma tête, je me demandais si Youssef n'avait pas créer tous ces problèmes avec Wahil pour me récupérer.

- j'ai essayé de t'oublier depuis le jour où je t'avais vu à l'hôpital avec le minet ! Mais j'ai pas réussi
- cela fait plus d'un mois que Wahil est parti, si tu étais amoureux de moi tu serais venu tenter ta chance
- je sais que tu l'as aimé, j'attendais que tu l'oublies, et la tu m'as appelé
-oubli moi Youssef, avec tout ce qui s'est passé tu es la dernière personne avec qui je veux être !

Je m'en allais, il essaya de me rattraper mais j'entrais dans l'école.

Il m'envoya directement un message pour me dire qu'il allait me laisser du temps, qu'il m'aimait et que j'étais la femme de sa vie. Sauf que pour moi, je ne le voyais vraiment pas comme tel, à partir du moment où j'avais laissé Wahil entrer dans mon cœur, Youssef en était sorti.

La semaine qui suivit, je n'étais guère plus heureuse. Je n'arrivais pas à m'enlever l'image de celui que j'avais aimé et que j'aimais toujours.

Dès que je fermais les yeux je le voyais me sourire.

Ce sourire !

Il manque tellement ...

Et ses yeux!

Pourquoi avait il de si beaux yeux ?

et puis son parfum!

Je pleurais au moins une fois par jour, je me demandait si il m'avait oublié.

Le week-end qui arriva, nous nous préparions à nous rendre à Al Hoceima afin de nous présenter à la famille de Monica.

J'étais très heureuse pour mon frère, mais Ali culpabilisait d'être heureux alors que moi j'étais au bout de ma vie. Je lui répétais plusieurs fois de ne pas y penser, il avait déjà repoussé la date des présentations lorsque Amine était dépressif il n'allait pas le faire avec moi.

- comment je m'habille ? demandais je à ma mère ?
- habille toi simplement nous allons seulement pour rencontrer la famille d'Imane
- c'est qui Imane ?
- la fiancé d'Ali tien !
- ah Monica ! J'avais oublié qu'elle s'appelait Imane

Ma mère mis une djellaba verte et doré et Lamia une jaune. Elle laissa son fils chez Amina qui ne viendrait pas beaucoup trop fatigué par ses triplés dans son ventre et ses deux autres enfants.

Lamia monta en voiture avec Fouad son mari. Amine était à l'arrière avec Nawfel.

Quant à moi je montais dans la voiture d'Ali avec mes parents.
Arrivée dans cette magnifique ville, mes parents voulurent d'abord aller saluer un couple d'amis qu'ils connaissent de longues date.
Ils y restèrent une heure. Pendant ce temps la, nous nous promenions en ville.

- Ali j'ai froid ou peut aller chez Monica ! - tu as toujours froid toi! Tiens les clés de voiture attend nous, et la prochaine fois met un manteau - je déteste les manteaux !

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- Ali j'ai froid ou peut aller chez Monica !
- tu as toujours froid toi! Tiens les clés de voiture attend nous, et la prochaine fois met un manteau
- je déteste les manteaux !

Je pris la clé et m'installa derrière le volant, Wahil m'avait dis qu'il m'apprendrais à rouler. Une larme voulut couler mais je la retenais, j'avais mis du mascara et ne voulait pas que ma famille voit que je pleurais encore.

Je me demandais pourquoi il était si difficile d'oublier un amour, d'oublier une personne qu'on a si chèrement aimé.

Je n'arrive pas à m'imaginer dans les bras d'un autre, je ne sais pas si j'y arriverais. Je me rendis compte que l'amour pouvait être destructeur, l'amour est une force inexpliquée qui peut ne peut être brisé d'un simple claquement de doigt. Et pourtant je l'aurai bien voulue.

Nous arrivions chez Monica les bras chargés, moi avec une grande assiette des célèbres crêpes de maman, quant à elle, elle portait une assiette avec des gâteaux faits par Lamia qui elle portait toutes sortes de boissons.

Ali, lui, amena un bouquet de roses rouges, je repensais au bouquet de Wahil, celui au ton lavande.

Une boule se noua dans ma gorge, je soufflais un bon coup et décidais de ne plus y penser de la soirée. Ce qui n'arriva pas car dans la conversation, Assia la maman de Monica demanda à ma mère :

- donc à part des deux filles Amina et Lamia, Ali sera le prochain à se marier
- oui si Dieu le veut, mon fils Amine est divorcé et Hanna allait se fiancé mais grâce à Dieu nous nous sommes rendus compte que c'était un fou

Elle continuèrent de parler, moi je faisais semblant d'être la, semblant de sourire, semblant de suivre les conversations.

En réalité il n'en n'était rien, mon esprit et mon cœur était avec Wahil.

Vers minuit nous décidons de rentrer, les familles s'acceptaient mutuellement et les fiançailles étaient prévue pour le week-end suivant.

Hanna, rêve d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant