Partie 28

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Ma mère prépara rapidement le thé et mis des petits gâteaux dans une assiette ainsi que des crêpes marocaines. Elle déposa tout cela dans un grand plateau qu'elle accompagna de miel et de sucre.

-voilà Hanna, tiens va déposer sur la table

Toutes le monde me regardait avec un énorme sourire, je leur dis :

- euh, je ne vais pas y aller comme ça ?!


- et alors ? Repris Amina, tu es très mignonne dans ton pyjama de petit hibou !

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- et alors ? Repris Amina, tu es très mignonne dans ton pyjama de petit hibou !

Elles se mirent toutes à rire

- je vais juste arranger ta couette,
me dit Saloua en s'occupant de mes cheveux

Je ne voulais pas le voir avec cette tenue, lui était toujours bien habillé, j'avais peur qu'il me trouve moche et regrette son choix.

On me mis le plateau dans les mains, et je me dirigeais vers le salon. Ne transpire pas, ne transpire me dis ai-je.

J'ouvrais difficilement la porte et le vis, il était assis en face de mon père qui ne cessait toujours pas de sourire.

Je déposais le plateau au centre de la table et servis le thé les mains tremblantes.

Mon père lui proposa les petits gâteaux et il se servit.
Faite qu'il ne me propose pas de m'assoir !

-assied toi ma fille

Merde.

Je m'assieds près de lui, il mit sa main sur mon épaule et lui dit :

- ma fille fera une excellente épouse j'en suis sûre

- je n'en doute pas monsieur

Je regardais mon père, il se tourna vers moi et me dit

- je suis fière de toi

Je retenais une larme de joie, par contre je n'avais toujours pas croisé le regard de mon fiancé.
Je n'osais pas, j'avais honte d'être en pyjama, et heureusement que j'en avais mis un beau et pas dépareillés ou rempli de tâches de javel.

Mon père repris sa discussion :

- donc comme je disais Wahil, au faite je peux t'appeler Casanova ? J'aime bien.

Mon père disait Casanova avec un petit accent, ce qui me fit sourire

- ahah, oui si ça vous fait plaisir

Mon père ria, et je croisais pour la première fois son regard.
Il portait une chemise bleu ciel cintrée avec un jean foncé.

Il n'avait jamais été aussi beau.

- donc je reprend Casanova, comme je te le disais je viens de perdre mon honorable frère, ça ne fait que trois semaines. Je ne peux pas marier ma fille tout de suite ou faire une fête.

- je comprend monsieur, pour l'instant je retourne à Paris régler les problèmes dont je vous ai parlé, ensuite je reviendrai avec mes parents pour le mariage religieux

Je regardais mes orteils, m'empêchant de sourire.

- oui c'est bien comme ça, mais ce week-end vous pouvez venir avec votre tante et votre oncle qui vivent ici

- cela me semble une bonne idée
- nous vous attendons ce week-end alors ?
- oui monsieur
- très bien

Wahil prit congé et s'en alla il me serra la main, je ne le regardais pas dans les yeux.

Mon père souriait encore et me dit qu'il était heureux que j'ai pu trouver un homme si gentil, instruit, et intelligent.

Je retournais dans la cuisine, elles étaient toutes à la fenêtre à espionner mon fiancé partir

-HUM, HUM...

Elles se retournèrent d'un coup, je leur expliquait ce qu'il venait de se dire.

Ma mère et ma tante allaient rejoindre mon père.

Zeineb semblait ailleurs, elle souffla et dit :

- les filles... nous nous tournions toutes vers elle, comment un homme peut être si grand et musclé ?

- et avoir les cheveux si soyeux ? repris Saloua

- et être si bien habillé ? retorqua Amina

- et comment peut-il choisir Hanna! Termina Lamia

Nous riions toutes ensembles, c'était agréable comme ambiance.

Je m'en allais dans ma chambre complètement exténuée par cette journée.

En me réveillant aujourd'hui, j'avais cru que Wahil était mort, ensuite j'étais euphorique de savoir que c'était un cauchemar.

Je repensais au froid qui parcourus mon corps toute la matinée, et au câlin de mon amoureux, de sa demande, du choc ensuite de la peur d'avoir été surprise par mon père.

Des nombreuses discussions dans la chambre de ma mère, du repas préparé avec ma tante et enfin de la venue de Wahil.

Mon cerveau avait reçu trop d'information en une journée, j'étais passée par trop de sentiments différents.

Ce qui fit que je sentis ma tête tourner, j'eu de nouveau froid, une sueur froide coulait le long de mon dos, je grelotais.

- tu as sûrement attrapé froid,
me dit ma mère qui me fit un chocolat chaud et me dorlota.

Je me couchais dans mon lit avec deux grosses couvertures prête à m'endormir quand je reçu un message.

MESSAGE DE WAHIL

[ je ss rentré ma puce,j'ai appelé mes parents et parlé à ma Soeur, tout le monde est ravis]

J'eu du mal à lui répondre tellement j'avais sommeil.

[c'est parfait grâce à Dieu, et mon père t'aime beaucoup, je crois que je ss malade, je grelotte. Je vais m'endormir]

Il ne tarda pas à répondre

[ok mon cœur, il c'est passé trop de chose normal que tu sois crevé, et pense à t'habiller plus chaudement qu'aujourd'hui, bisous ]

Je lui répondis

[ au faite casanovas, tu étais vraiment très beau ce soir 😘 je t'aime. ]

[ merci ma puce, et moi je ne t'ai jamais trouvé aussi belle que ce soir, avec ton pyjama hibou je l'adore ! Moi aussi je t'aime ]

Sur ce beau message je m'endormis.

Hanna, rêve d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant