Hanna, est belle et forte pourtant dans son village personne ne le voit. Elle n'a pas le temps de rêver jusqu'au jour où elle aperçois ce mystérieux inconnu dans son salon...
malgré son refus de l'épouser elle sent qu'il fera parti de sa vie d'une...
La semaine se passa calmement, la famille de Monica préparait les fiançailles qui se dérouleraient dans leur maison.
Mon père leur demanda de n'a pas mettre de musique afin de respecter son frère qui n'était mort que depuis trois mois. A la place, les dames chanteraient des chants religieux.
Je fis plusieurs fois les magasins afin de choisir le costume d'Ali ainsi que les cadeaux qu'il donneraient à sa femme.
Nous options finalement pour un costume bleu marine accompagné d'une cravate noir et d'une chemise blanche.
Quant aux cadeaux, Ali y avait mis tout son cœur. Nous choisîmes des bougies décorés au henné, un parfum, un sac à main, des escarpins dorés, une pochette également dorée, un bracelet et boucles d'oreilles en or, deux tissus pour les robes traditionnelles, une montre en argent, trois rouges à lèvres, cinq crèmes pour le visage et le corps ainsi qu'une énorme palette de fars à paupières.
Nous avons mis le tout dans deux grandes boites en formes de pyramides.
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Pour ma part, je n'avais toujours pas de robe. Le jour des fiançailles arriva, c'était un samedi et il faisait assez bon pour un mois de février.
Ali et moi nous rendions très tôt à Al Hoceima, pour me chercher une robe, lui devait reprendre son costume de chez le couturier qui l'avait ajusté.
Arrivée dans cette belle ville, Ali et moi nous séparions.
- après avoir récupéré mon costume, j'irai chez le coiffeur et profites en pour y aller aussi
Je ne ressemblait plus à grand chose depuis le départ de Wahil
- oui ne t'inquiète pas je ne te ferai pas honte, lui dis-je amusé - je n'ai pas honte de toi Hanna, je veux juste que tu te fasses pouponné car je te connais, je sais que tu es toujours triste - je le suis, mais je surmonterais ça, Amine la bien fait - super petite soeur, tu mérites tellement mieux que ce fou furieux !
Je ne lui répondis pas et m'en allais chez la coiffeuse, je lui demandais seulement un brushing elle me maquilla également mais très légèrement.
Youssef m'appelait souvent depuis quelques jours, au début je ne répondais pas mais petit à petit je répondais.
Il comblait ce vide dans mon cœur, mais je ne le voyais pas autrement qu'un ami. Dès lors je voulais bien parler avec lui tant qu'il ne me disait rien sur ses sentiments. Pour ma part, j'étais très clair avec lui, il ne se passerai rien.
C'est Amine qui me donna l'argent pour acheter ma robe, il avait récupéré son travail depuis quelques semaines.
J'en trouvais une dans le premier magasin que je fis, je n'étais pas très motivé pour chercher.
elle était simple et d'un vieux rose. J'achetais également un petit châle de la même couleur afin de la poser autour du cou et ainsi cacher le décolleté plongeant. J'achetais également des escarpins doré et je pris le sac rose que j'avais acheté lorsque Wahil était venu chez moi avec sa famille.
J'avais l'impression que tout ce que je faisais était relié à lui, quand je voyais quelqu'un sourire je repensais au sien. Quand je fermais les yeux, je sentais son parfum.
Je n'étais plus que l'ombre de moi même, je devais redevenir la Hanna que j'étais car pour l'instant je vivais sans vraiment vivre.
La nourriture avait un goût fade, même les délicieuses tortillas de maman ne me plaisait plus.
L'odeur de l'olivier ne me réjouissait plus, même voir Amina me faisait plus rien.
Plus rien ne me rendait heureuse, sauf quand je fermais les yeux et repensais à son visage, ses mains, ses épaules carrés et...
Mon portable sonna et interrompu mes pensées
APPEL YOUSSEF
- Youssef c'est déjà la deuxième fois que tu m'appelles et il n'est que 13h - je sais ma belle - arrête de m'appeler comme ça - désolé la moche - hé non ! Pas comme ça non plus !
Je souriais
- tu souris ? - oui idiot! - ah ben je peux raccrocher - super allé ciao - ahah, non Hanna attend - quoi ? - devine où je suis ? - si tu me dis à Al Hoceima, je te tue ! - tu n'aurais pas dû me le dire ce matin alors, car j'y suis - putain Youssef, pourquoi tu es la ? - pour te voir bébête
Je lui expliquais que je ne voulais pas le voir, que ça ressemblait à un rendez-vous.
Je déposa mes sacs par terre et m'adossais contre une porte.
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