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Dans la peau d'hanna:
J'ouvrais difficilement les yeux, et ne voyais rien quand ils fus ouverts. Il faisait totalement sombre.
Je me souvenais que j'avais vu Youssef, et me rappelais de la vieille dame qui me demandait pardon.
J'essayais de me lever et me rendis que compte qu'une de mes mains étaient attachés au barreau d'un lit.
Je criais, pleurais et me débattais, je me rendais compte de la réalité, je venais d'être kidnappé.
La porte s'ouvrit, mon tortionnaire alluma la lumière. Il ferma la porte à clé derrière lui et je le vis :
- Youssef ? Aide moi, libère moi
- je suis désolé Hanna
- non ! C'est pas toi ? DIS MOI QUE C'EST PAS TOI ! criais je en me débattant
- calme toi ma chérieIl s'asseyait à côté de moi, avec un regard tendre. Je n'avais qu'une seule envie: lui tordre le cou.
- MAIS TU ES MALADE MA PAROLE ! LIBÈRE MOI
- calme toi je t'ai dis ! Et j'enlève les menottes qui te retiennent au lit.
Je ne dis plus rien et pleurait en silence, mon cœur battait très fort. J'avais très peur.
Il me libera et je me levais me frottant le poignet et la tête qui me faisaient mal.
- pourquoi tu fais ça ? Disais-je toujours en pleure
- parce que je t'aime, je dois te faire oublier ce blond. Je veux que tu tombe amoureuse de moi !
Il s'approcha de moi, je reculais apeuré en arrière. Je me retrouvais contre le mur.
Il pris mon visage entre ses mains, et s'approcha tellement de moi que je sentais son souffle.
- je suis malade Hanna ! Malade de toi ! DE TOI PUTAIN !
Il frappa contre le mur tout près de ma tête. Il eu mal et touchait sa main meurtrit.
- ne me fais pas de mal ! Je t'en supplie
Il se remit devant moi et repris mon visage mouillé de larmes abondantes
- jamais je ne te ferai de mal, jamais je ne toucherais à un seul de tes cheveux. Je veux juste que tu m'aimes
- c'est pas comme ça que je vais t'aimer.
dis-je en ayant très peur de sa réaction- si tu m'aimeras, tu me verras tous les jours. Nous passerons des moments ensembles et tu m'aimeras
- TU NE PEUX PAS M'OBLIGER !
- si je le peux. Maintenant repose toi j'ai du te frapper à la tête pour que tu perdes connaissance. Je te laisse un médicament pour le mal
- la vieille dame ? C'était ta complice ?
- elle aurait fait n'importe quoi pour 500 dirham (50€)Il s'en alla et ferma la porte à clé, je n'eu pas la force de crier ou de protester tellement j'avais mal au crâne.
Je pris son satané médicament et regardais autour de moi.
La chambre était assez grande, il y avait un lit deux places ainsi qu'une commode et un fauteuil.
En face se trouvait une télévision ainsi que des livres en français. Un frigo rempli et une armoire avec des biscuits et des chips.
Je me remis à pleurer, l'horloge indiquait 5h du matin. Je constatais que la fenêtre était barricadé et ne laisserais pas la lumière entrer.
Il y avait une porte, je l'ouvrais c'était la toilette et la salle de bain avec un grand miroir, mais pas de fenêtre.
Je ne voulais pas dormir mais réfléchir à une stratégie pour sortir d'ici, sauf que le mal de tête eu raison de moi et je m'endormais par terre, refusant de retourner dans ce lit.
Quand je me levais Je me rendis compte que ce n'était pas un rêve. J'étais sur le lit et Youssef sur un fauteuil a côté de moi.
- tu es enfin réveillé mon amour , tu dors beaucoup il est 14h!
- tu m'as assommés je te rappelJ'avais toujours très peur mais je refusais de le montrer.
- tiens ton petit déjeuner, des œufs, du miel, du pain, du chocolat à tartiner, jus d'orange, thé, café... tout ça pour toi car je ne connais pas encore tes goûts
Il posa le plateau sur le lit que je balançais par terre, tout se cassa et se renversa. Mais il ne s'énerva pas
- c'est rien ma chérie, tu es fâché contre moi c'est compréhensible
Il ramassais tout et je me levais pour aller au toilette, je fis mes ablutions et accomplit mes prières.
Quand j'eu fini je lui dis
- tu iras en enfer !
- je n'espère pas
- tu m'as kidnappé ! Youssef ! Merde !Je me mis par terre et le regardais, il se leva et s'assied à côté de moi.
- tu resteras ici le temps de te faire de nouveaux papiers d'identité, après ça je t'emmène dans le sud du Maroc ou nous pourrions nous marier!
Je me mis à rire
- tu n'es pas sérieux, si tu me laisses partir maintenant je ne dirais rien
Il se leva et se dirigea vers la porte,
- je reviens dans une heure avec de la nourriture tu auras sûrement faim d'ici la
Il ouvrit la porte et je courus pour essayer de sortir, il me repoussa violemment et je tombais par terre. Je me relevais très vite mais il avait déjà fermé la porte.
Je tapais sur cette dernière en hurlant- OUVRE MOI ! YOUSSEF! OUVRE
je tapais ainsi durant au moins une heure, à bout de force je me laissais tomber par terre et pleurait à nouveau de chaudes larmes.
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Hanna, rêve d'une vie
RomanceHanna, est belle et forte pourtant dans son village personne ne le voit. Elle n'a pas le temps de rêver jusqu'au jour où elle aperçois ce mystérieux inconnu dans son salon... malgré son refus de l'épouser elle sent qu'il fera parti de sa vie d'une...