Partie 26

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- euh Wahil ma mère veut te parler

Je ne le laissais pas répondre et passa le téléphone à ma mère

- allo, monsieur Wahil. C'est quoi votre nom de famille ?
- Kacem madame
- alors monsieur Kacem, comme ça vous voulez épouser ma fille ?
- oui madame
- vous l'aimez ?
- oui madame
- en si peu de temps vous être sûre de votre choix ?
-oui madame
- Alors quand mon mari sera calmé, nous serions ravis de vous rencontrer.

Son ton qui était plus ou moins froid se radoucit, Wahil devait sûrement sourire de ses dents blanches.

- j'en serai enchanté
- très bien je vous repasse ma fille

Elle me passa le téléphone en souriant et s'en alla. Je fermais la porte et le repris

- tu m'en veux ?
-de quoi ?
- de t'avoir passé ma mère
- non, ne t'inquiète pas
- tu as une petite voix pourtant

Il bailla et me dit

- je suis en train de m'endormir
- dors bien mon cœur

C'était la première fois que je lui disais un mot doux, il mis plusieurs secondes à répondre

- redis le, dit-il amusé
- ahah, non mais ne t'y habitue pas trop, je suis mal à l'aise avec les mots doux. Mais toi continue !
- méchante, bon je vais dormir. On se rappel plus tard
-bisou

Il raccrocha et je me laissais tomber sur le grand lit de mes parents, nous parlions français entre nous désormais et j'adorais ça.

Saloua entra et durant une heure je lui racontais tout en détail, du cauchemar à la demande en mariage.

Elle paraissait sincèrement heureuse pour moi, je m'en voulais de lui faire part de mon bonheur, elle qui venait de perdre son père. Mais elle avait le cœur sur la main, elle souriait tout le temps de sa grande bouche. Elle me disait que voir les gens heureux autour d'elle l'aidaient à avancer.

Une larme coula sur ses joues

-il me manque tu sais, mon père me manque ...

Elle détourna le regard, je la prenais dans mes bras. Elle continua :

- heureusement qu'Amine est là, il arrive à me remonter le morale, il est d'un vrai soutient

Et elle l'était pour lui aussi, il reprenait du poids, sortait et négociait même avec son ancien employeur pour retrouver son boulot.

- vous vous retrouvez encore en cachette ?
- ahah, Hanna ! On discute seulement. Je viens de perdre mon père je ne vais pas m'engager dans une relation maintenant. Mais Amine et moi, allons rester en contact quand je serais à Amsterdam. Et quand je serais prête on avisera
- et Ikram ? Il pense encore à elle ?
- je pense que oui, mais il s'attache à moi et il l'a voit d'un autre œil maintenant

La porte s'ouvrit, je me redressais étant sûre de voir mon père.

Ma mère me regarda :

- ce n'est que moi, ton père vient d'appeler il ne sera la que ce soir

Je sais pas si le faite qu'il rentrera tard me stress ou me soulage. Je décidais de prendre une bonne douche chaude pour calmer mon corps qui a eu froid toute la journée.

Je me mis en pyjama et accomplit mes prières quotidiennes. Je voulu cuisiner avec ma tante, elle me parla de sa rencontre avec mon honorable oncle, de son mariage et de pleins de petites anecdotes sur lui.

Ma mère garda le secret de ce qui c'était passé aujourd'hui personne n'était au courant à part Saloua et Amina bien sur.

En parlant d'elle, elle arriva vers 19h, accompagné de son mari et ses enfants.

- viens, nous allons discutez
- oui Amina

Je m'enfermais de nouveau dans la chambre de maman et passa une bonne heure à tout lui redire.

- je n'ai plus de salive je suis épuisée à force de parler !

- et bien moi j'ai hâte de t'entendre

Je me tournais et le regardait, il avait toujours l'air fâché. Ma mère entra à son tour avec sa belle robe rouge.

- je reste avec vous dit-elle
- non je veux lui parler seul rétorqua mon père
- mohamed, mon cher mari laisse moi être la

Elle lui fit les yeux doux et il ceda, Amina et moi riions. Elle s'en allait rejoindre les autres au salon et mon père s'installa sur le lit.

- assied toi Hanna !

Hanna, rêve d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant