Partie 15

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- ça va monsieur Wahil, vous êtes énervé aujourd'hui ? Lui dis-je lorsque j'estimais que j'étais assez proche de lui.

- mmmh, vous m'avez évité toute l'après midi, normal que ça m'énerve

- justement monsieur
- Wahil !
- monsieur Wahil
- non juste Wahil
- non pas juste Wahil, vous êtes mon professeur !

- mais je veux que toi tu m'appel Wahil

Ça y est il se remet à me tutoyer

- bon, ça sera monsieur Kacem alors !Vous devez arrêter ce que vous faites avec moi ?
- et je fais quoi ?
- vous me regardez avec vos yeux verts.

Mais qu'est-ce que je raconte ! Concentre toi Hanna !

Lui souriait de plus belle

- oh puis arrêtez de sourire !
- pourquoi ? ça te perturbe ?
- non c'est juste que ça ne se fait pas !
- ça ne se fait pas de sourire ?

- oh monsieur Wahil, ça suffit ! Traitez moi comme vos autre élèves, je ne veux pas de sourire, pas de regard charmeur...

Je dis cela d'un ton sec sans le regarder, quand je décidais de l'affronter, il planta son regard dans le mien.
Son sourire avait disparut. Il s'approcha encore, je sentis son parfum m'envahir les narines .

Il me dit :

- c'est à cause de l'autre Zlatan ?
- hein ? C'est qui Zlatan ?
- un joueur de foot, très long et moche comme le garçon qui nous a surpris à l'hôpital
- il s'appel Youssef
- Youssef, Zlatan c'est pareil!
-vous m'énervez ! Youssef ne vous a rien fait!
-si! À cause de lui tu ne m'aimes pas!

Il s'était approché d'avantage, je récupérais mon sac à dos que j'avais fais tomber par terre et parti.

Arrivée à la porte je lui dis sans même me retourner.

- je ne suis pas ce genre de fille, monsieur. Avec qui on flirt. Je suis une fille bien et je veux le rester. Et puis vous avez raison il y'a Youssef tant que je n'aurais pas mis les choses au clair avec lui, je vous prierais de cesser de me draguer!

Je parti très vite bousculant au passage quelques étudiants dans le couloir.

Arrivée devant la porte du lycée, je m'assis sur les marches.
Réfléchissant à ce qui venait de se passer.
Je lui avait parlé le dos tourné comme à un chien.
Je m'en voulais. J'aurai du le regarder mais je n'aurais pas réussi à tout lui dire.

Tous les étudiants et professeurs étaient désormais partis, j'étais toujours la assise sur les marches.

Je sentis quelqu'un s'assoir à mes côtés, je tournais ma tête vers la gauche et le vis

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Je sentis quelqu'un s'assoir à mes côtés, je tournais ma tête vers la gauche et le vis.

Il regardait devant lui, il me parla sans me regarder comme moi je l'avait fais.

- Hanna, si j'avais su qu'il y avait ce Zlatan dans ta vie, jamais je ne me serais permis de te ... "draguer"

- je ne suis pas en couple monsieur, c'est juste que je sais qu'il m'a aimé et peut-être m'aime t-il encore, mais avec vous et vos yeux

- c'est bon j'ai compris, ne t'inquiète pas. Dorénavant tu ne seras ni plus ni moins qu'une étudiante comme les autres

- on peut toujours être amis?
- non désolé, l'amitié fille garçon je n'y crois pas

Il se leva et parti

- MONSIEUR ? Criais-je

Il s'arrêta mais ne se retourna pas

- je suis désolé de vous avoir parlé le dos tourné

Il se retourna enfin, mon cœur fit un bond devant sa beauté

- c'est rien aurevoir mademoiselle

Le bus arrivait quelques minutes après, durant le trajet je ruminais, je m'en voulais et pourtant c'était que ce qu'il fallait faire.

Lorsque j'arrivais à la maison, j'entendis les enfants courir partout. Effectivement mes sœurs étaient là avec les bambins.

-héeeee vous êtes la ! Leur dis-je
- héeee tu n'es pas aveugle !
Repris Lamia avec la même intonation que moi

Je pris son fils Yassine dans mes bras et lui fit plein de bisous

- heureusement que tu ne ressemble pas à ta mère ! Lui dis-je en le chatouillant
- pourquoi tu rentres si tard me dit-elle
- je savais que tu étais là, alors j'hésitais entre rentrer ou me jeter du bus !

Elle ne répondît rien et s'en alla à la cuisine. Amina, elle, était morte de rire.

- vous deux c'est pas possible !
- ahah, non vraiment pas, Amina j'ai parlé à tu sais qui !
- et???
- et il m'a dit qu'il allait arrêter de me draguer, que je serais comme tous les autres étudiants
- et pourquoi tu as l'air déçue?
- je ne sais pas.

Ma mère et Lamia arrivèrent et déposèrent le thé et des gâteaux sur la table.

- les enfants ! Cria ma mère. voilà votre assiette de gâteaux je vous la dépose dans la coure. Allé jouer maintenant
- et bien maman tu fous nos enfants dehors ?
- mais non Lamia c'est que je dois vous parler
- quoi? Quelqu'un va venir demander la main d'Hanna? Oh non c'est impossible ça ! dit elle en me regardant

- rho tais toi Lamia. Lui rétorqua Amina

- bon les gamines vous avez finis? Ce que je voulais vous dire, c'est que Fatima la tante d'Ikram est venue ce matin et elle ma dit que sa peste de nièce  allait se marier!
Elle est fiancé d'ailleurs.
Et je ne sais pas comment l'annoncer à votre frère.
- trop tard maman lui dis-je en apercevant Amine

Hanna, rêve d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant