Partie 33

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***
Dans la peau d'Hanna :

Je repensais à ce que m'avais dis Youssef, je rappelais mon amoureux sans succès. Mes larmes voulurent réapparaître, je les retenais. Je devais annoncer à ma famille que tout était fini.

Je restais assise une bonne demi heure le regard dans le vide.

Mon GSM vibra et me fit sortir de mes pensées, je regardais l'écran :

1 message de Wahil

Je l'ouvrais en inspirant profondément

[ tu es ou exactement ?]

Je lui indiquait la place ou j'étais qui était située au centre ville

[ attends moi la j'arrive dans 5 min ]

Je l'attendais avec un pincement au cœur, viendrait il pour arranger les choses ou pour rompre ?

***

Dans la peau de Wahil:

Je roulais ne sachant pas où aller exactement mais je me dirigeais vers le centre ville.

Ma journée était gâchée. Après avoir acheté le bouquet je comptait me rendre chez le couturier à qui j'avais donné mon pantalon à pince à retoucher, aussi je devais passer chez le coiffeur rafraîchir ma coupe et enfin laver ma voiture.

Mais la j'avais dis à Hanna de tout laisser tomber.

Je me garais dans une rue plutôt calme et frappa sur le volant :

- MERDE,MERDE, MERDE!

Je décidais d'appeler mon meilleur ami resté à Paris, il répondit :

-olaaaaa frérot !
Me dit-il tout enjoué car il était au courant de toute mon histoire avec Hanna

- hey Karim, quoi de neuf ?
- bah je suis en pause, je mange, il t'arrive quoi?
- qu'est-ce qui te fait croire qu'il m'arrive quelque chose ?
- je te connais frérot, ta voix est bizarre

Je souriais, Karim et moi nous connaissons depuis l'âge de 3 ans, nous avons grandit ensemble dans les bas quartiers de Paris.

Il m'avait toujours soutenu lorsque je faisais mes études de commercial, pour un garçon des ghettos j'ai vraiment eu du mal à m'adapter.

Mais à force de persévérance et grâce aux encouragements de ma famille et de Karim, je franchit les échelons jusqu'à ouvrir ma petite société.

Je pu sortir ma famille de ces blocs et je les installais dans une maison dans un quartier résidentiel.

Karim lui, à finit tant bien que mal ses études, et grâce à un ami rencontré pendant mes études, j'ai pu lui trouver un job au H&M comme vendeur.

Mais de fils en aiguilles il monta les échelons et il était désormais responsable du H&M situé aux Champs-Elysées.

- alors il se passe quoi ?
- j'ai dis à madame de tout arrêter, de laisser tomber pour demain
- hein ? Pourquoi ?
- bah elle a été deux fois en ville et c'est deux fois la elle a croisé un type !
- tu l'as crois pas ?
- si je suis sûre qu'elle a croisé, que c'était pas un rendez-vous
- et quoi c'est son ex?
- non! Hanna n'a pas d'ex je suis son premier
- olaaaaaaa, monsieur le vantard
- ahahah, ben quoi c'est vrai ! Mais ce con la déjà demandé en mariage, tu sais comment ça se passe ici, il ne la connaissait pas mais voulait l'épouser
- elle doit être très belle
- belle ? T'es fou toi! Elle est sublime
- ahahah, monsieur le lover! Tu as toujours eu ce problème de jalousie, destress mec quand elle vivra à Paris elle le verra pas
- ouais tu as raison, en plus tu sais à qui il ressemble, à Zlatan !
- ahahah, ben il est beau gosse Zlat!
- si tu le dis
- et toi tu sais à qui tu ressembles?
- oh la ferme Karim !
- à Matt Pokora ahahah

Il me disait souvent que je lui ressemblais, et pas que lui d'ailleurs plusieurs de mes amis m'appelaient Matt. Je ne le prenais pas mal, c'était plutôt un compliment. Et moi je l'appelais Benzema même si il ne lui ressemblait pas du tout.

- bon je te laisse, Benzema
- ok et arrange les choses
- merci mon pote

Je raccrochais ravis de lui avoir parlé, je ne voulais pas la perdre.

Pendant que je parlais à Karim, Hanna m'avait appelé plusieurs fois, je lui envoyais un message en lui demandant où elle se trouvait et par chance elle n'était qu'à 5 min à pied De l'endroit où j'avais gâché ma voiture.

Je m'y rendais et la trouvais assise sur un banc, les yeux dans le vide. La voir si triste me fit mal au cœur.

Elle se leva et se dirigea vers moi une main dans sa poche


Elle se leva et se dirigea vers moi une main dans sa poche

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elle était belle comme d'habitude et vraiment bien habillé.
J'adorais sa manière de choisir ses vêtements même si elle m'avait avoué une fois, que beaucoup de ses vêtements appartenaient à Saloua.

Je ne pouvais pas la prendre dans mes bras pour ne pas nous faire prendre encore une fois mais j'en rêvais, on se regardait un moment et dîmes en même temps :

- je suis désolé

Nous riions et je l'enlaçais quand même juste 2 secondes pour vite la relâcher.

Hanna, rêve d'une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant