1. CHAPITRE 9

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Aujourd'hui je dois inventer quelque chose pour pouvoir sortir avec mon capitaine.

- Maman, je vais au cinéma avec Clem et après on reste faire du shopping à la Défense.

Ce n'est pas vraiment un mensonge quand on y pense, je vais bien à cet endroit, mais pas avec Clem.

- Ok pas de soucis mais revient avant dix-neuf heures.

Quand j'ouvre la porte, Erwan me barre la route.

- Tu ne vas pas chez Clémence. Où vas-tu ?

- Chez Clem !

- Mais ce n'est pas possible elle est à la campagne ce samedi.

Comment il peut savoir ça lui ? En tout cas c'est sûr que je ne vais pas lui dire avec qui je vais.

- Laisse-moi passer.

- Bon ok mais fait gaffe !

Je pars rejoindre Ruben sans en dire plus.

- Salut mon soleil ça va ? Me demande-t-il en m'embrassant.

- Ça va toujours quand je suis avec toi. J'ai dus raconter un mensonge qu'Erwan n'a pas cru, j'ai peur qu'il se doute de quelque chose.

- Je ne pense pas et puis si il sait quelque chose se n'ai pas grave si ?

- Je ne sais pas. Bon on va voir quoi comme film ? Lancé-je pour changer de conversation.

- Je ne sais pas, de toute façon je ne regarderai pas le film je te regarderai toi.

Trop mignon.

- Moi je n'aurai d'yeux que pour toi, et tes grands yeux bleus.

Je ne peux m'empêcher de rire en pensant au cliché de ma phrase.

- On va quand même au ciné «regarder» un film que personne au lycée n'irait voir, comme ça personne ne nous verra ensemble.

- D'accord.

Sur ces mots tendres nous partons main dans la main au cinéma.

***

Nous passons deux heures dans cette salle sombre à nous embrasser. Ce garçon est vraiment le meilleur, beau, intelligent, gentil, attentionné. Toutes les qualités qui me plaisent chez un garçon, Ruben les a.

- Tu as vu quelque chose du film ? Lance-t-il en rigolant.

- Absolument pas.

Je lui souris et l'embrasse à nouveau, entre nous c'est vraiment fusionnelle. Je me libère de son étreinte, je crois apercevoir quelqu'un nous épier du regard.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Me demande Ruben un peu surpris de la façon dont j'ai m'y fin à notre baiser.

- Je ne sais pas trop, j'ai l'impression que quelqu'un nous regarde. Et si quelqu'un du lycée nous voit on fait quoi ?

- Si on nous voit on prend des chemins différents et on se retrouve...

- Au vieux terrain de hand en dehors de la ville, dis-je pour finir sa phrase.

- J'adore quand tu finis mes phrases, c'est comme si tu lisais dans mes pensées. Je t'aime énormément mon soleil.

- Moi aussi je t'aime.

Sur ces très bonnes paroles je l'embrasse encore et encore. J'adore la sensation de ses bras sur mon corps, de sa bouche sur la mienne et surtout ses yeux bleus océan pénétrant dans les miens.

Là où tout commence (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant