Là où tout commence (TERMINÉ)

2. CHAPITRE 16

Je suis levée aujourd'hui boustée comme jamais. Plus d'une semaine a passé depuis ma rupture avec Quentin et curieusement je réussis à l'oublier beaucoup plus vite que je ne l'aurai imaginé.
Aujourd'hui c'est aussi le jour de la grande finale. Même si je ne joue pas le match de ce soir je suis dans un état de stress insoutenable. La journée va être très longue.
Ce qui me permet de tenir c'est que dans trois jours je vais retrouver enfin pourvoir serrer mes enfants dans mes bras, et ça c'est le plus beau cadeau que je puisse recevoir.

***

L'heure est venue pour les Bleus d'entendre les dernières recommandations de Catal pour ce dernier match qui sera sûrement l'un des plus importants de leur vie.

- Les gars vous pouvez le faire j'en suis persuadé. Mais il faut tout donner, vous avez face à vous l'une des meilleures équipes du monde, la Suède, ce n'est pas rien, mais vous n'êtes pas la par hasard. Jouez ce match à fond peu importe le score inscrit sur le tableau à la fin des deux mi-temps tout le monde sera fière.

Je me dirige vers le banc dis staf avant que les joueur entre sur le terrain, quand quelqu'un me retint par le bras.

- Qu'est ce qu'il y a Ruben ?

- Tu crois qu'on va y arriver ?
- Tu doutes ? Toi ?

- Ça arrive même aux meilleurs tu sais, dit-t-il en tentant un sourire.

Il est inquiet, comme rarement je l'ai vu.

- Evidement que vous allez y arriver, c'est le match de votre vie, de ta vie, joues le à fond, quel que soit le score affiché sur le tableau en fin de match n'aies aucun de regret. Tu vas assurer.

Un large sourire gagne son visage.

- Tu as toujours sus trouver les mots Aurore, dit-t-il en retirant mes mains de son visage, tout en les gardant dans les siennes.

Attends ... j'ai pris son visage entre mes mains ?

Il me remercie en m'embrassant sur le front et quitte les vestiaires plein de confiance en lui.

L'équipe rentre sur le terrain, serte dans les gradins il n'y avait pas beaucoup de supportèrent français mais les Bleus sont gonflés à bloc.

Le match commence.

Il y a plusieurs blessures mineures mais rien d'alarmant. Les quinze dernières minutes le score est de dix-huit à vingt pour la Suède. Si il veulent réellement gagner l'équipe doit vraiment se reprendre, et tout de suite.
D'un coup comme si mes prière ont été entendu, tout s'accélère. Maintenant les deux équipes sont à égalité et il ne reste que trente-cinq secondes.
J'ai vraiment du mal à y croire la victoire n'est qu'à un seul petit point.

Nicolas s'empare du ballon mais il est entièrement encerclé par quasiment tous les Suédois, il passe le ballon à Thibaut mais il se rend très vite compte qu'il est beaucoup trop près pour marquer sans que le gardien adverse intercepte le ballon. Ruben se rue derrière lui et lui fait de grand signe. Thibaut lui lance le ballon. Ruben tire et comme par miracle le ballon rentre directement dans le filet et exactement au même instant l'arbitre siffle le coup de sifflet final le dernier de ce championnat. Tout le monde hurle, crie.

La France est championne du monde de hand !

Je suis tellement heureuse. Je cours directement dans les bras de la première personne avec qui je veux fêter ça : Ruben. Il me prend dans ses bras et tourne sur lui-même m'emportant avec lui en riant, en souriant, heureux d'être devenu champion du monde. Je reste un moment comme ça a rire dans ses bras, ses yeux bleus qui pétillent me transpercent. Nous revenons à la réalité, Ruben desserre son étreinte au tour de ma taille. Je félicite toute l'équipe qui vient vers nous, tout le monde est en pleine effervescence.

- Je savais que vous y arriveriez.

Ruben ne sais plus trop quoi dire.

- Je crois que je comprends ce que tu voulais dire par « être amis » il y a six semaines.

Je tombe des nu. Amis ? Oui mais ... Non, c'est beaucoup mieux comme ça, maintenantqu'ils savent tous les deux que Ruben a des jumeaux de cinq ans et qu'il s'est réconcilier avec sa copine je ne peux être que l'amie.

Quelques minutes plus tard, les organisateurs du championnat remettent la coupe à Nicolas le capitaine. Tout le monde est heureux, cette victoire on en a tous rêvé pendant ces six dernière semaines et maintenant l'équipe après un travail acharné a enfin la coupe entre les mains. Après ce grand moment d'émotion Thibaut vient nous parler, à Ruben, qui m'avait rejoins, et moi.

- J'espère que vous venez à la fête ce soir, on n'y va tous ensemble.

- Je suis désolée, Thibaut mais je n'ai pas très envi je vais rentrer à l'hôtel moi.

- Tu es sûre Aurore on est quand même champion du monde !? Me demande Ruben. Puis ça me permettra de me rattraper pour la soirée d'il y a six ans !

J'hésitais quelques instants. Il ne pourra jamais se rattraper pour la soirée du lycée... je n'ai aucune envie de passer une soirée entière à regarder Ruben et à penser qu'il ne sera jamais avec moi et qu'il restera avec Mathilde même pour rencontrer et crée des liens avec nos enfants. Mais Thibaut coupe mes réflexions.

- Allez, viens cela te changera les idées, puis on a plus beaucoup de temps à passer ensemble.

- Bon d'accord, fini-je par accepter.