Là où tout commence (TERMINÉ)

2. CHAPITRE 31

Deux jours plus tard Ruben m'annonce qu'il est enfin prêt à parler à ses parents... aujourd'hui. Je suis toujours énervée à cause de cette Maeva mais il fallait que je mette ça de coté - pour l'instant.
Le seul petit problème c'est que ses parents n'ont pas changé d'adresse depuis leur premier déménagement il y a six ans, ils habitent à un peu plus de deux cents kilomètres de Paris ils sont à coté de Reims.
Ruben est attendu seul et non pas avec sa copine et ses deux enfants.

Je me dépêche de préparer la valise des jumeaux et moi, on part tout de même une journée et demie.

- Aller venez mes chouchous on y va.

- On va où ?

- On va avec papa voir vos grands parents. Vous dites au revoir à tata.

Camille se jette la première dans les bras de Clem et Nathan ensuite. Puis c'est à mon tour de l'étreindre.

- Tu crois que ça va bien se passer ?

- Mais oui Aurore ne t'inquiète pas.

- Mon frère rentre ce soir, tu pourras lui dire pourquoi je suis parti ?

- Bien sûr, tu peux partir tranquille.

- Et tu pourras aussi lui dire de m'appeler dès qu'il sera chez lui ?

Elle opine.

- Aller files Ruben va vous attendre.

- Bisous Clem.

- Au revoir tata, ajoute Camille de sa petite voix fluette.

- Bisous ma puce à lundi.

Je prends Camille et Nathan par la main et nous partons rejoindre Ruben qui nous attend déjà en bas dans sa voiture de luxe rouge.
Je prends bien soin d'attacher les jumeaux avant de pouvoir enfin partir.

- Comment tu te sens ? Je demande à Ruben.

- Pour l'instant ça va. Et vous comment vous allez mes chéris ? Demande-t-il aux petits.

En me retournant je vois que les petites marmottes dorment déjà.

- Ça va bien se passer Ruben.

- J'espère.

Je lui prends la main qui se trouve sur la boite de vitesse. Je sens bien qu'il a besoin d'être rassurer.
Nous allons rester deux heures à imaginer la réaction de ses parents. Allaient-ils bien le prendre et nous accepter les enfants et moi, ou au contraire allaient-ils nous détester, nous rejeter avec un risque énorme pour eux, ne pas revoir leur fils ?

En tournant de nouveau la tête je vois que les jumeaux dorment toujours paisiblement. Heureusement qu'ils n'ont pas tous ses soucis en tête.

***

Il est quinze heures pile, l'heure des présentations que nous redoutons.
Ruben entre le premier, les jumeaux et moi restons dehors pour qu'il puisse d'ors et déjà préparer un petit peu ses parents à la nouvelles qui les attend.

- Maman ?

- Oui ma chérie qu'est-ce qu'il y a ?

- Qu'est-ce qu'il fait papa ? Continue son frère.

- Il est partit parlé à vos grands parents et...

La porte d'entrée s'ouvre sans que je puisse finir ma phrase et Ruben nous invite à entrer.

- Surtout pour l'instant ne dis rien, me chuchote-t-il a l'oreille.

Je respire profondément, je n'ai pas peur pour moi, je sais déjà qu'ils ne doivent pas me porter pas dans leur cœur parce que j'avais fait énormément souffrir leur fils et c'est en partis de ma faute si leurs deux enfants ne se parlent quasiment plus, mais je m'inquiéte pour les enfants eux qui se font une joie de les rencontrer.