2. CHAPITRE 7

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Le jour du grand départ a sonné. Je pars les Etats-Unis. Je suis déjà en route pour l'aéroport légèrement anxieuse. Quentin ne me parle pas beaucoup depuis quelque temps. Je vois bien que depuis que je lui ai annoncé que je partais Quentin est différent avec moi. Il est moins attentionné, il a l'air ailleurs. il faut absolument que l'on parle avant que je parte c'est vraiment très important pour l'avenir de notre couple. Surtout si on veut que ça fonctionne avec une telle distance.

- Quentin qu'est-ce qui ne va pas ?

- Rien je t'assure.

Il n'a jamais su me mentir.

- Arrête, tu ne me parles quasiment plus depuis une semaine.

Il arrête de regarder le paysage défiler et se tourne vers moi avec un regard intense.

- J'ai peur. Peur que tu me manques trop et que notre couple ne survive pas à la distance. Ne pas te voir pendant plus d'un mois, ça va être vraiment dur pour moi.

Je le comprends, je ne peux pas dire le contraire, il va me manquer aussi. Mais un mois et demi se n'est pas le voir du monde. Et puis nous ne sommes plus au temps des lettres. On pourra se parler tous les jours, faire comme si nous étions près l'un de l'autre.

- Mais pour moi aussi ça ne sera pas facile, il faut qu'on est confiance en nous, Quentin.

- Je sais, Aurore, sourit-il. Je t'aime.

- Moi aussi je tiens à toi Quentin.

En arrivant pour l'embarquement il y a les familles de tous les joueurs qui leur disent en revoir, un peu larmoyant. Pour moi il y a Quentin, Clem qui pleure presque, Erwan et les jumeaux. Je les serre tous les cinq très fort dans mes bras, je pris la main de Quentin sans pouvoir la lâcher. Je l'embrasse longuement.

- N'oublie pas ce que l'on s'est dit tout à l'heure, dis-je en gardant sa main dans la mienne.

Puis, c'est autour de ma meilleure amie, je la pris dans mes bras, elle commence à pleurer.

- Oh non pas maintenant Clem, on va finir par ressembler à des madeleine.

Elle opine et sourit en me prenant dans ses bras, je sens déjà une larme couler sur ma joue.

Je lâche enfin la main de mon chéri pour prendre celle d'Erwan.

- Je t'aime mon frère.

- Moi aussi je t'aime, lance-t-il en m'enlaçant.

Cette fois si je ne peux retenir mes sanglots. Je n'ai  jamais quitté mon frère de ma vie, je le serre encore plus fort contre moi.

Il relève la tête surprit, j'ai bien peur de comprendre pourquoi... il me glisse dans le creux de l'oreille :

- Aurore ? Dis moi que ce n'est pas lui ?!

Pas besoin d'être devin pour savoir de qui il parle.

- Si. Si c'est lui, mais ne dit rien, ne fait pas de scandale, pas devant les jumeaux, je t'en supplie, c'est deja assez compliqué comme ça.

Je sais qu'il fait tout son possible pour se contenir, je le sens se contracter, je le vois dans ses yeux. Il veut lui faire payer de m'avoir laissé seule avec deux bébés sur les bras. Je sais qu'il le fera sûrement un jour, mais aujourd'hui, ce n'est pas le moment.

- Tu as tellement souffert, et les jumeaux ...

- Ne t'inquiète pas pour moi, pas pour ça, ça n'en vaut pas la peine, plus maintenant, je te le promets Erwan, dis-je pour stopper la conversation. Tu vas tellement me manquer.

Là où tout commence (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant