Là où tout commence (TERMINÉ)

1. CHAPITRE 18

Une fois sortit du lycée je pars avec Ruben chez lui.

- Tu es sûr qu'il n'y aura personne chez toi avant dix-sept heures trente ?

Je n'ai pas vraiment envie de tomber sur sa sœur.

- Oui j'en suis absolument certain, ne t'inquiètes pas mon soleil.

Quand nous arrivons dans une superbe grande maison, au moins deux dois plus grande que mon appartement, nous nous dirigeons directement dans sa chambre.

Elle est simplement peinte aux couleurs des Waltvens bleu et rouge.

- Bon on révise quoi en premier ? Demande Ruben.

- Les maths ?

Nous nous asseyons sur son lit de deux personnes pour travailler.

Pendant près de deux heures nous parlons de racine carrée, de théorèmes, de géométries, de calculs j'ai la tête comme une pastèque.

- Ruben tu n'en n'as pas marre de réviser ?

- Si un peu, répond-il en m'embrassant.

Ce baiser est intense et interminable et j'adore ça. Soudain comme si quelqu'un d'autre était maître de mon corps, je me retrouve allongée sur son lit.

Ruben continue de m'embrasser. Puis il commence à m'embrasser dans le cou, sur ce point sensible, un gémissement m'échappe. Il retire son T-shirt, mon dieu qu'il est beau.

- Tu es sûre ? Murmure-t-il à mon oreille.

- Certaine.

Je le sens sourire contre mon cou et il dépose plusieurs baisers brûlants sur ma peau. Ça me plait de le sentir comme ça avec Moi, de savoir qu'il a envie de moi autant que l'inverse.

Mais mon esprit en a décidé autrement.

J'ai des flash de ce matin la quand il passait ses mains sous mon T-shirt, quand sa bouche s'approchait de ma poitrine...

- S'il te plait Ruben arrête... s'il te plait.

Il stoppe sa descente sur mon corps en une demi-seconde.

- Pourquoi ça ne te plait pas ?

- Non bien au contraire ... c'est juste que ça va beaucoup trop vite pour moi.

Après cette phrase Ruben se redresse et remet son T-shirt immédiatement, l'expression d'inquiétude et d'incompréhension sur son visage me fait mal au cœur.

- Ça n'a rien avoir avec toi. C'est... à cause de ce qui s'est passé, je n'arrive pas à m'enlever ces images de ma tête.

Il me prend dans ses bras immédiatement.

- Je suis désolé Aurore, je comprends... je n'aurai pas dû faire ça ...

- Mais non pas du tout, c'est de ma faute si je n'arrive pas à penser à autre chose. Je suis désolée.

- Désolée de quoi ? Tu n'es pas responsable si ce connard à fait ce qu'il a fait ! C'était mon ami j'aurais dû comprendre ce qu'il avait en tête.

- Ruben ne recommences pas à culpabiliser. Écoutes, dis-je en prenant son visage entre mes mains, Tu es mon première amour, c'est toi qui m'a donné mon premier baisé, j'ai envies que tu sois ma première fois pour ça aussi mais pas maintenant, je ne suis pas sûre d'être prête, je ne sais plus.

Je sens que l'ambiance est beaucoup plus froide après ça.

- Je vais y aller.

- Mais pourquoi ? On était bien là tous les deux.

- Oui bien sûr, mais j'ai besoin d'être seule et de réfléchir.

Je rassemble mes affaires, et embrasse Ruben.

- Je suis désolée, dis-je une dernière fois en sortant de chez lui.

Quand je sors je prends tout de suite mon portable pour appeler Clem, j'ai besoin d'en parler à quelqu'un.

- Allo Clem ?

- Oui qu'est-ce qui se passe Aurore ? Me demande-t-elle inquiète par le son de ma voix.

- Il faut de je te vois. Tu es chez toi ?

- Oui tu peux venir. Mais qu'est-ce qu'il y a ?

- Je te raconterai, à tout de suite.

***

En arrivant chez ma meilleure amie nous allons directement dans sa chambre pour discuter.

- Qu'est-ce qu'il y a ma Chérie ça n'avait pas l'air d'aller au téléphone ?

- Clem j'ai failli le faire.

- Faire quoi ?

- Tu sais...

Ça y est je suis rouge écarlate.

- Ah tu as failli coucher avec Ruben c'est ça ?

- Oui. Ça allait beaucoup trop vite pour moi, si je ne lui avais pas dit c'est sûr qu'on l'aurait fait.

- Mais il a compris que ça allait trop vite non ? Tu lui as expliqué pourquoi?

- Oui bien évidemment. Mais c'est moi je ne pouvais plus le regardais dans les yeux. Puis je ne voyais que le visage de Ryan des que je fermais les yeux.

Son regard se remplit de tristesse.

- Je suis désolée ma Chérie. Mais, au fond de toi tu te sens prêtes ou pas ?

J'opine.

- C'est juste que je ne pensais pas faire ça aujourd'hui. C'est peut être con à dire mais je dois m'y préparer psychologiquement, pour arrêter, enfin, de penser à l'autre salaud. tu vois ? Je voudrai faire quelque chose pour me rattraper pour me faire pardonner.

Clem réfléchis quelque instant avant d'avoir cette expression de génie sur le visage.

- Son anniversaire c'est dans une semaine le vingt-sept mai.

Je la regarde intriguée.

- Tu peux lui faire un cadeau plutôt ... inhabituel.

Comment ne pas comprendre de quoi elle parle quand je vois la malice dans ses yeux.

- Le problème c'est qu'Erwan fini à quinze heures le lundi et que si on va chez moi avec Ruben, Erwan risque d'arriver au mauvais moment.

Et là ça serait un désastre.

- Ne t'inquiète pas pour Erwan je m'en occupe.

Qu'est ce qu'elle a encore en tête ?