1. CHAPITRE 8

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- Erwan, elle se réveille.

J'ai du mal à entendre cette voix que je connais par cœur.

Erwan pousse gentiment Clem et se met à mes côtés.

- Aurore ça va ? Sa voix est plus inquiète que jamais.

Mais pourquoi ? J'avoue que j'ai un peu de mal à me rappeler pourquoi je suis dans un lit à l'infirmerie.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Tu es à l'infirmerie tu t'es évanouie, tu as mangé ce matin ?

On dirait ma mère.

- Ça n'a rien à voir avec son petit déj, l'informe Ethan. Elle a peur pour toi Erwan, peur que ça recommence.

J'ai la chair de poule rien que de repenser à mon frère cloué dans un lit d'hôpital le genou fracassé.

- Ça ne recommencera pas je te le promets, il n'y a aucune raison pour que ça se reproduise.

- Il a le même numéro que toi. A ton avis le coach va changer ton numéro ou le sien ? Rétorque Clem.

Erwan fronce les sourcils, visiblement il n'avait pas encore pensé à ce détail.

- Vous pouvez me laisser seul avec ma sœur s'il vous plait ?

Nos amis s'exécutent. Erwan prend ma main dans la sienne.

- Pourquoi tu as peur Aurore ? Il n'a aucune raison de m'en vouloir.

- Ça a commencé comme ça la première fois, réussis-je à dire sans craquer.

- Oui mais là ce n'est pas...

- C'est exactement pareil cette fois Erwan ! Tu joues mieux que lui, c'est à toi que le coach va confier le poste de Co capitaine, son poste et ça il ne va pas l'accepte l'autre débile.

Je sais comment ça va se passer. Ryan en aura marre de se retrouver sur le banc et va finir par se venger sur celui qui est à l' origine de sa mise à l'écart.

- Aller calme toi, ça va aller ne t'inquiètes pas.

Il me prend dans ses bras pour appuyer ses dires.

- Je t'aime tu sais ma sœurette.

Entendre ça de sa bouche me surprends l'espace d'une seconde.

- C'est la première fois que tu me dis je t'aime...

- Je ne te l'ai jamais dit mais je le pense et tu le sais.

Je reste un moment comme ça, juste à profiter des bras de mon frère. Peu importe ce qu'il se passera je sais qu'il sera toujours présent pour moi.

Puis comme un éclair qui passe dans mon esprit je me rappel du jour qu'on est.

- Quelle heure est-il ?!

- Euh... midi trente pourquoi ?

- Il faut que j'aille à l'heure colle, dis-je en sortant déjà du lit inconfortable de l'infirmerie.

- Tu n'es pas obligée, tu viens à peine de te réveiller.

- Si, si je préfère y aller.

Surtout si c'est pour passer du temps avec Ruben.

- Je ne te comprends pas, tu es bien la seule élève au monde à vouloir aller à une heure de colle, et d'espagnol en plus.

- Oui je suis comme ça qu'est-ce que tu veux, ironisé-je.

Là où tout commence (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant