2. CHAPITRE 34

420 30 8
                                    

Il est 19h30 et je rentre seulement du travail. Je suis vraiment exténuée et il faut encore que je m'occupe des jumeaux.
Mais quand j'ai enfin passé la porte de la maison je remarque très rapidement qu'il n'y a pas un bruit, pas le moindre petit cri d'enfants.

En rentrant dans le salon la table est déjà mise avec des bougies dessus, c'est tout simplement magnifique.

Ruben fait enfin son apparition.

- Bonsoir, mon soleil ça c'est bien passée ta journée ? Me demande-t-il en m'embrassant.

- Fatigante mais oui ? Où sont les enfants ?

- Chez ton frère, je voulais que l'on passe une soirée rien que tous les deux.

- Tu as raison, ça va nous faire du bien.

- Assis toi j'arrive.

Je m'installe à table pendant que Ruben repart dans la cuisine. Quelques minutes après Ruben revient en nous commençons à manger ces fameux raviolis italiens.

- Je suis heureuse que l'on passe une soirée rien que tous les deux.

- Moi aussi je suis super content, j'attendais ça depuis longtemps. Et je suis aussi très heureux que tu portes notre enfants enfant.

- Je t'aime.

- Moi aussi mon soleil.

Le repas se passe extrêmement bien, un dîner que tous les deux, en amoureux que demander de plus. Nous venons de finir le dessert. Nous restons là à parler plusieurs heures de tout et de rien. Surtout des enfants et notre vie de famille.
Puis nous allons enfin nous coucher il est quand même une heure du matin.

***

- Aurore mon soleil il faut que tu te réveilles j'ai quelque chose d'important à te montrer, dit Ruben d'une voix douce en me réveillant le plus tendrement possible. 

- Hum... quelle heure est-il ?

- Neuf heures trente. Mais s'il te plait il faut vraiment que je te montre quelque chose.

Qu'est ce qu'il a de si important ?

- D'accord je m'habille et je descends.

- Je t'aime mon soleil.

- Moi aussi mon cœur, dis-je encore tout endormi.

***

Enfin nous arrivons à l'endroit où Ruben veut m'emmener : le lycée.        Pourquoi m'emmenne-t-il ici un jeudi matin à l'heure de la pause où tous les élèves vont l'apercevoir lui, le champion du monde de handball qui a fait ses débuts ici ?

- Pourquoi tu nous as emmené ici, on est plus en seconde tu sais ?

- Oui je sais, mais je veux juste nous remémorer les bons souvenirs qu'on a eu dans ce bahut.

Bon souvenir ? C'est vrai que malgré toutes les atrocités qu'on a entendu ici on a eu des bons moments tous les deux.

- Ah 10h20 en pleine pause ?

- Oui pourquoi ?

- Pour rien c'est toi le sportif connut dans le monde entier après tout.

Il éclate de rire, et comme je l'ai prévu, dès notre entrée dans la cour Ruben est immédiatement prit d'assaut d'abord par la nouvelle génération de Waltvens, mais comme la rumeur de sa présence c'est répandus comme une traînée de poudre (voilà une chose qui n'a guère changé) quasiment tous le lycée est autour de nous.
Ruben signe quelques sweet-shirt des joueurs de l'équipe prend quelque selfie et enfin il me fait signe de continuer notre périple.

Quelques minutes plus tard nous sommes enfin seuls dans la cour immense, tous les lycéens étant retournés en cours.

- Tu as des fans quand même, lancé-je avec une pointe d'humour dans la voix.

- C'est ça d'être une star du hand, rit-il. Bon aller viens on a autre chose à retourner voir.

- Où vas-tu m'attirer maintenant ?

- Ne t'inquiète pas on va rester à l'intérieur du lycée.

Un instant plus tard nous nous trouvons assis au même endroit qu'il y a six ans, dans le fameux couloir B3.

- Tu te souviens c'est ici que l'on s'est embrassé ...

- Pour la première fois. Oui je mens souviens. Ce jour-là tu étais tellement nerveux en attendant que je te dise la vérité sur mes sentiments.

- C'est vrai que j'avais peur que tu partes en courant en me disant que tu n'éprouvais absolument rien pour moi.

- Ce couloir c'était un peu comme notre endroit à nous, notre endroit secret.

Ce couloir semble sombre et un peu deguelasse mais c'est ici que tout a commencé.

Après une vingtaines de minutes nous continuons la «visite» du lycée, c'est quand même un peu bizarre de revoir tout ça sept ans plus tard. Ruben m'emmene dans la cafétéria là où je l'ai réellement vu pour la première fois.

- Pourquoi tu me refais voir tous ces endroit qui on comptait pour notre première relation.

Il semble soudain un peu inquiet.

- Tu vas devoir encore                 attendre quelques minutes pour le savoir.

Enfin nous finissons évidement par le gymnase, il n'y a personne tout est  calme et silencieux. Ruben part un instant dans les vestiaire avant de me rejoindre vêtu d'un de ses ancien maillots. Et il en a un autre dans les mains qu'il me tend.

- Celui là est pour toi ma belle.

Il n'y a pas marqué "Vallen", comme on pourrait s'y attendre mais "Mme Moniael". Ma gorge se serre, j'ai peur de comprendre.

Ruben met un genou à terre.

- Aurore, je t'aime et je veux passer le reste de ma vie avec toi. Et tous ces différents endroits dans le lycée on nourrit, en quelque sorte, l'amour que j'éprouve envers toi en ce moment. Je t'aime et je veux que tu deviennes ma femme pour toujours. Aurore veux tu m'épouser ? Me demande-t-il en me tendant un écrin à bijoux où il y a à l'intérieur une magnifique bague en diamants.

Je n'ai pas un moment d'hésitation.

- Oui, oui, oui ! Dis-je en lui sautant au coup et en l'embrassant.

Il me fait tournoyer dans les airs. Et soudain j'entends deux petits cris d'enfants heureux se diriger vers nous. Camille et Nathan nous sautent dans les bras. Dans un coin je vois Erwan me faire un signe, il est heureux pour moi.

Je suis une femme comblée, je vais me marier avec l'homme de ma vie, j'avais deux petits jumeaux magnifiques et j'allai encore mettre au monde notre bébé malgré les inquiétude que sa naissance me donne.  Que demander de plus.

Je suis tous simplement heureuse.

Là où tout commence (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant