Là où tout commence (TERMINÉ)

1. CHAPITRE 24

Je suis seule avec madame Edaî pendant quelques minutes, elle ne dit rien elle attend, tout simplement.

Puis mon frère entre dans le bureau. Sa réaction ne se fait pas attendre.

- Qu'est-ce que tu as fait ? Me demande-t-il.

Je ne compte pas lui répondre.

- Arrête, Aurore parle-moi tu vas bien me reparle un jour non ? Je t'ai dit que j'étais désolé.

- Non justement tu ne l'as pas dit !

- Je suis désolée vous deux, mais vous réglerez vos désaccords plus tard. J'ai quelque chose à vous dire... à propos de vos parents, lance madame Edaî d'un air dépitée.

- Qu'est-ce qu'ils ont ?

- Ils ont eu un accident de voiture.

Oh non...

- Quoi ? Mais ils sont en Martinique, dit Erwan désemparé.

- L'hôpital nous a appelé, ils nous ont dit de vous prévenir que vos parents ont eu un accident sur la route menant à chez vous. Vous pouvez aller les voir je vais moi-même vous accompagner.

La principale de lève déjà prête à partir.

- Mais qu'est-ce... qu'est-ce qu'ils ont ? Je demande paniquée.

- Je ne sais pas les enfants, ils n'ont rien voulu me dire. On y va.

Nous mettons mon frère et moi dans la voiture de la principale, de plus en plus inquiet.

***

À l'hôpital, une fois à l'étage de chirurgie nous attendons les médecins.

Madame Edaî c'est légèrement d'écalée de nous pour nous laisser tous les deux mon frère et moi.

- Erwan... j'ai peur.

- Non n'ai pas peur je suis là.

Je me blottis dans ses bras. Je suis tellement inquiète. Je sais qu'Erwan l'est aussi mais il essaie d'être fort pour moi, il essaie de ne pas me montrer sa peur.

Le portable de madame Edaî sonne. Quelques minutes plus tard elle revient vers nous en disant :

- Je suis vraiment désolée les enfants il faut absolument que je retourne au lycée. Ça ne vous dérange pas ? Il s'agit vraiment d'une urgence.

- Non allez y madame c'est déjà gentil de nous avoir emmenés ici.

La principale s'éloigne dans le long couloir de l'hôpital. Enfin deux chirurgiens s'approchent de nous.

- Excusez-moi vous êtes monsieur Vallen ? Demande l'un des deux à Erwan.

Il opine.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Nous voudrions vous parler mon confrère et moi-même.

- Oui bien sûr.

Sa main se serre un peu plus sur la mienne.

- Seuls à seuls s'il vous plait.

- Ça c'est hors de question je veux que ma sœur soit au courant de tout, insiste Erwan.

Les médecins se regardent et prennent une longue inspiration.

- Vos parents non malheureusement pas survécu à ce tragique accident. Nous sommes profondément désolés.

Quoi ? Un certain temps passe avant que je comprenne les propos du médecin devant moi. Mes parents... Non... le sol se dérobe sous mes pieds. Je craqué dans les bras de mon frère. Comment c'est possible ?!