2. CHAPITRE 24

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Dix minutes se sont écoulée et je suis devant la porte de cette villa somptueuse. Je ne sais pas comment me sentir, être heureuse parce qu'il a fait un choix ? Ou culpabiliser parce qu'il n'aurait pas quitté Mathilde si je n'étais pas réapparue dans sa vie ?

Il m'invite à entrer sans dire un mot mais son regard sur moi en dit long.

- Qu'est-ce qui t'amène ?

- J'ai vu ton interview de toute à l'heure.

Un petit sourire craquant s'épanouit sur son visage.

- Tu as donc pus voir la décision que j'ai prise, dit-il en s'approchant de plus en plus de moi tel un prédateur face à sa proie.

- Oui, mais ...

- Arrête de penser que je l'ai quitté à cause de toi. Mathilde et moi cela n'allait déjà plus depuis que les jumeaux sont entrés dans ma vie, la révélation de tes sentiments n'a fait que me conforter dans mes idées.

Il penche sa tête tout en me regardant dans les yeux mais moi je ne vois que ses lèvres. Ses lèvres qui effleurent les miennes, nous ne voulons ni l'un ni l'autre prendre l'initiative de nous embrasser.
Et finalement c'est moi qui fait le dernier effort, si on peut appeler ça un effort, pour que nos lèvres se touchent enfin.

La sensation ne m'a jamais quittée, c'est comme un retour express au lycée, sentir enfin sa bouche, son odeur près de moi me fait frissonner de plaisir. Ruben me prends dans ses bras et je mets mes jambes autour de sa taille, il me porte jusqu'à sa chambre sans interrompre le moindre de nos baisé.

Il m'allonge sur le lit, sa bouche se fraye un chemin le long de mon cou, ses mains remontèrent sur mes hanches, mon ventre mes seins. Les frissons ne me quittent plus. Il dégrafe mon soutien-gorge d'une main devenue experte libérant ma poitrine.
Sentir ses mains sur mon corps brulant de désir m'arrache un gémissement.

Mes hanches commencent à onduler contre son bassin. Ses lèvres descendent dangereusement de ma poitrine, aux creux de mon ventre jusqu'à trouver le haut de mon pantalon. Ecomplétementn un rien de temps je me retrouve complètement nu face à cet homme que j'aime tant.

Sa bouche continue sa descente vertigineuse vers mon intimité. Il embrasse l'intérieur de mes cuisses.

- Ruben ...

Je n'ai jamais connu quelque chose d'aussi délicieux.

C'est à mon tour de prendre les choses en main.
Tout en l'embrassant je lui retire son T-shirt, j'embrasse le moindre de ses muscle tout en me servant de ma main par-dessus son jean. Ma bouche arrivée en haut de ses hanches je continue à lui enlever le peu de vêtement qui lui reste. Je prends son membre entre les mains avec envie et commence à le caresser. J'entends son souffle s'accélérer.

- Mon dieu Aurore, tu es une déesse...

Je sens son désir s'intensifier. Il me demande d'arrêter et me rallonge sur le lit. Il prend un préservatif dans la table de nuit. Je suis à présent complètement offerte à cet homme qui m'a tellement manqué depuis tant d'année. Tout en m'embrassant il s'immisce le plus doucement possible en moi. Une vague de chaleur gagne tout mon corps.
Il commence de lent va et viens qui firent monter le plaisir petit à petit. Mais je n'en peux plus, j'en veux plus. Je lui fais comprendre en accompagnant chacun de ses mouvements.

- Tu aimes ça ?

Il connaît très bien la réponse !

Il va un peu plus vite tout en m'embrassant passionnément comme si c'était devenu vital.

Et ça l'est.

C'est tellement bon de le sentir de plus en plus présent en moi.
Le plaisir ne tarde pas a nous submerger tous les deux.
Il s'écroule sur mon corps en sueur.

- Je t'aime.

- Moi aussi je t'aime mon soleil.

Il vient se placer à côté de moi, et je me love contre son corps.

- C'était magnifique. J'adore ce genre de retrouvailles.

- Moi aussi, dis-je en l'embrassant.

Et nous passons le reste de la nuit dans ce lit.

***

À l'aube tout est absolument parfait. Le soleil se lève, je n'ai pas de contraintes d'heures, et le plus important Ruben est de nouveau à mes côtés. Il me regarde dormir, comme avant.

- Bonjour, bien dormis ?

- J'ai adoré cette nuit dans tes bras.

- Tu m'as manqué Aurore.

- Je t'aime, même si j'ai pas mal souffert par ta faute.

Je me maudit d'avoir laissé sortir ces dernières mots.

- Plus jamais je ne referai les mêmes erreurs, je te le promets. J'ai attendus ce moment depuis que ton ex t'a quitté et que je t'ai vu embrasser ce type à New-York.

Donc il était bien jaloux, cette pensée me fait sourire.

- Tu sais Ruben je pense que le seul homme que j'ai vraiment aimé c'est toi.

- Je suis vraiment désolé pour tout ce que je t'ai fait vivre, c'est de ma faute si Camille et Nathan n'ont pas eu de père pendant toutes ces années.

- On oublie, on repart sur de nouvelles bases tous les deux... tous les quatre.

- D'accord. Tu sais je pense que je n'ai jamais cessé de t'aimer au fond. Puis me réveiller en te tenant dans mes bras, c'est le meilleur réveil au monde.

- Je t'aime.

- Je t'aime. Tu ne crois pas qu'il faudrait que l'on se lève ? Me demande-t-il.

- Oh non je suis tellement bien dans tes bras.

Il m'embrasse.

- Tu m'as vraiment manqué Aurore.

- Toi aussi mon cœur.

C'est à mon tour de l'embrasser. Je ne me laisserai jamais de ça.

- Je vais prendre une douche, dit-il en se levant.

Je souris. Une fois que j'entends l'eau couler je m'empare de mon portable.

- Allo Clem ? C'est moi.

- Ah Aurore, ça va ?

- Très bien. J'ai passé la nuit avec...

- Ruben. J'en étais sûre, je le savais. Je suis heureuse pour toi ma Chérie. Je suppose que je ne dis rien à personne ?

- Non surtout pas. Oh Clem c'est magnifique c'est comme si on ne c'était jamais quitté.

- Je suis contente pour toi. Il faut que je raccroche. On se voie demain ?

- Oui sans problèmes.

Je raccroche, puis Ruben sortit enfin de la douche.

- Tu l'as dit à Clémence, devine-t-il en me voyant le téléphone à la main. Tu n'as pas changé.

- Toi non plus. Enfin si pendant les deux premiers mois à New-York tu étais vraiment invivable.

Qu'est ce que j'ai a être honnête aujourd'hui ? Ça ne peut pas attendre ?

- Oui je sais, mais maintenant que je t'ai retrouvé je suis redevenu le Ruben d'avant. On sort de cette chambre ?

- Oui mais embrasse-moi d'abord.

Là où tout commence (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant