2. CHAPITRE 18

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Toute l'équipe est à l'aéroport de New-York, nous allons tous enfin pouvoir rentrer chez nous après six semaine très intenses. Ce championnat c'est extrêmement bien terminé, pour tout le monde. La France est championne du monde de handball pour la cinquième fois de son histoire. Que demander de plus.
Pour moi en revanche, la joie ressentie pas tous est bien différente. Mon cœur saigne de ne pas pouvoirs dire la vérité sur mes sentiments à Ruben et je me contenterai de rester son amie et la mère de ses enfants ... rien de plus.
Mais soyons honnête, même si ces sentiments refond leur apparition, j'ai toujours du mal à digérer ce qu'il m'avait dit, ou du moins suggéré, la veille.

- Aurore, je peux te parler ?

- Ruben, qu'est ce qui me vaut cet honneur ?

- Je voulais juste m'excuser pour la façon dont tu as interprété mes propos hier soir.

- La fille sans argent, et sans fêtes d'ados t'intéresse finalement ?

Oui, je suis rancunière.

- Arrête, tu sais très bien que je ne pense pas ça, et surtout pas de toi. Aller, tu me pardonnes ? Me demande-t-il d'une petite voix trop mignonne, la même voix de quand il me demandait quelque chose au lycée. Je ne veux vraiment pas que tu penses cela de moi Aurore.

Comment résister à cette voix, à ce regard qui m'implore. Je n'ai jamais pu, ça ne vas pas commencer aujourd'hui.

- Oui ... oui je te pardonne. Moi aussi je suis désolée de mettre emportée comme cela hier. J'ai réagis sous le coup de la colère.

- Tu n'avais pas à l'être.

Il me fait un immense sourire, il est sur le point de me prendre dans ses bras quand Catal dit :

- Bon c'est l'heure de monter dans l'avion, lance-t-il très enthousiaste.

Nous nous écartons un peu gênés et partons vers la porte d'embarquement. Même si ces quatre mois resteront inoubliables pour nous tous nous sommes extrêmement heureux de retrouver notre famille et nos amis. Pendant tout ce temps je me suis fait des amis, tous les membres de l'équipe à vrai dire, même si je suis quand même beaucoup plus proche de Thibaut et Nicolas, sûrement parce que nous avions le même âge.

Nous nous installons tous dans l'avion, et c'est parti pour huit heures de vol.

Ruben s'installe à côté de moi. Sans surprise nous parlons des petits tout le long du voyage.

Le vol se passe mieux qu'à l'aller, je suis moins anxieuse, il reste encore une heure trente de vol, je me trouve encore dans les bras de Ruben.

- Tu sais Aurore, tu es la seule femme que j'ai réellement aimée et que j'aimerai.

Voilà tout ce que que j'ai espérer entendre ces dernières semaines.

- Moi aussi je ressens ça.

- Mais tu es pourtant resté deux ans avec Quentin.

- Et toi dix mois avec Mathilde.

Il acquiesce.

- Puis c'est vrai, lui aussi je l'ai aimé mais ce n'était pas passionné ou intense pour moi, pas comme ça l'ai été avec toi. C'est comme si il n'y avait jamais rien eu entre nous et je me suis rendus réellement compte qu'il se fichait de moi que quand il m'a quitté. Et d'une certaine façon je n'ai jamais cessé de t'aimer.

- Tu m'as tellement manqué mon soleil.

Réentendre ce surnom me fait un bien fou. Je l'embrasse et il me rend ce fabuleux baiser.

Là où tout commence (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant