Chapitre 14

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J'ai froid aux jambes. La couette est au pied du lit. Jappie aboie faiblement, postée à mes pieds. Je lui met sa laisse et me laisse entraîner dans la salle à manger.

- Coucou ma fille chérie, dit ma mère en m'embrassant. Oh, mais tu ne t'es pas mise en pyjama hier soir je vois.

- Non, j'étais trop crevé pour ça.

- Eh ouais, c'est ça de faire la fête, me taquine mon père. Bon je vais au boulot, bonne journée.

Papa est ambulancier ce qui le contraint parfois de partir plus tôt que son heure pour une urgence.

- Louna a appeler il n'y a pas longtemps pour que tu la vois cet après-midi.

- Ah oui, je veux bien.

- Rappels la dans ce cas.

Je prend le téléphone et appui sur la touche BIS se situant tout en bas du téléphone sur la gauche. Lors de la communication, je fixe l'heure du rendez-vous.

- Salut les filles ! Dis-je gaiement à l'arrivée de Louna et Roxanne.

- Salut Stella. Roxanne a passée la nuit chez moi et retourne à Dijon en fin de journée.

- Oui, mon chéri me manque ! Se plaint Roxanne.

- Je te comprend. Mais dis toi que ce soir tu seras dans ses bras ! Je continu.

Je n'ai jamais eus de petit ami mais je comprend le comportement que l'ont adopte une fois en couple. Le manque de la personne, etc.

- Au fait, Roxanne, tu sais que hier soir tu n'as pas déplus à Kevin ? Prononce Louna.

- Ne dis pas n'importe quoi, ma puce !

- Si si, j'ai raison, tu n'as peut être pas remarquer mais il te regardait avec de ces yeux, haha ! Tu ne le laisses pas indifférent.

- C'est dommage pour lui mais je suis en couple, rigole Roxanne. Et toi ma petite, tu as fais un slow avec le charmant Brandon, hein !

- En effet et c'était agréable.

- Ils s'entendent bien ces deux là ! Dit Louna en sirotant bruyamment sa boisson. Il est beau en plus.

- Voire canon ! Renchérit Roxanne. Tu n'es pas de notre avis, Stella ?

- Bah... je ne peux pas savoir...mais il est sympa.

- Oh mince, excuses moi ma poupette, s'excuse-t-elle.

- Ce n'est pas grave. Mais ne vous faites pas d'idée car entre lui et moi il n'y a rien.

- Oui bien sur, tout comme il n'y avait rien entre Roméo et Juliette.

- Tu m'énerves », dis-je en sermonnant ma meilleure amie.

Le lendemain, je rentre de l'école épuisée alors que je n'ai rien fait de particulièrement fatiguant. Les Lundis me rendent toujours comme ça. Alors que je chantonne dans ma chambre, on entre dans la pièce. Brandon s'excuse de ne pas avoir frapper. Je lui dis que ce n'est rien. Durant l'heure, mon effectif d'erreurs en anglais est inférieur à celui de d'habitude. Il me félicite. À la fin du cours, nous discutons.

Puis il étale son torse contre mon ventre quelques secondes. Il s'excuse aussitôt, m'expliquant que c'était pour ramasser son crayon. Ce geste n'avait rien d'ambiguë ou autre mais il m'a troubler. Je ne sais plus quoi dire. Voyant mon mal aise, il me rappelle de quoi nous parlions. Ah oui, de New York.

Après le dîner, je vais me reposer.

* Narration du rêve *

C'est la nuit. Un ciel constellé d'innombrables étoiles entoure la ville. Une mélodie fluette imbibe l'atmosphère. Brandon est en train de jouer de la guitare assit sur un banc de béton dans une rue. Pas un chat ne traîne dehors. C'est la première fois que je vois à quoi le jeune homme ressemble. Ses cheveux sont courts et une mèche rebelle se soulève quand le vent souffle. Il adopte une chemise et un pantalon ; simple mais chic. Le découvrant, je m'assois en tailleur sur le sol le regardant gratter sur son instrument.

* Fin du rêve *

« ATCHOUM.

Je crois bien que j'ai attraper la crève cette nuit. Vu mon état, ma mère décide d'appeler le lycée pour les informer que je ne viendrai pas aujourd'hui. Ce n'est rien de bien grave, un simple rhume mais elle préfère tout de même m'abstenir de cours. Je n'aime pas rester à la maison durant les cours ; je m'y ennui profondément. Après un bon chocolat chaud, je me niche de nouveau sous ma couette. Hum, je me souviens avoir fait un joli rêve il y a quelques heures. Brandon jouant de la guitare. Je n'ai aucune idée de si il en joue mais en tout cas dans celui ci il se débrouillait très bien.

C'est d'ailleurs, surprise, qu'en fin d'après midi il débarque dans ma chambre.

- Coucou Stella. Louna m'a dit que tu étais malade. Je t'ai préparé des cookies maison à la nougatine. Tu aimes ça ?

- Oh merci tu es super gentil. Bien sur que j'aime ça : j'adore même. Une vie sans cookie ne serait pas une envisageable. Hum, ils sont délicieux.

- Content que ça te plaises.

- Manges-en toi aussi hein !

- Non ils sont pour toi.

- Allez ! Dis-je en lui tendant la moitié de mon cookie. Et tu cuisines souvent ?

- De temps en temps. Par contre je dois te laisser, j'ai pas mal de devoirs pour demain. Reposes toi bien ».

Au delà du regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant