« Maman...
Brandon se lève de sur moi et s'assoit à coté.
- Oups...
Pendant quelques secondes pas une parole ne sort de nos bouches.
- J'ai entendu du bruit et j'ai crus qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas, s'explique ma mère mal à l'aise.
Bah, tout allait bien. Enfin jusqu'à qu'elle nous surprenne.
- Bref, heu je crois que ton père m'appelle. Je vous heu laisses ».
L'envie pour mon copain c'est dissipée. Je me rhabille maladroitement et descend dans le salon.
- Bah alors, vous étiez passer où les tourtereaux ? Nous lance Louna.
Si seulement elle savait. Je prétexte comme quoi nous devions nous parler en tête à tête. Ma meilleure amie me répond un « Mouais » dubitatif. Je ne l'ai pas convaincu, tant pis.
J'aurai dut rester sous ma couette. Vraiment.
- Ne te plains pas de tomber enceinte après, jeune fille » !
J'ai la joue qui me brûle suite à la gifle que je viens de recevoir. Une larme tombe et vient se mélanger à celles déjà présentes sur mon visage. Tout ça pour une putain de capote. Hier soir, après que ma mère nous ais surpris au lit je pensais qu'elle ne ferait pas resurgir la mésaventure. Mais j'avais tort. Ce matin, tandis que je dormais, elle était venue fouiller dans ma corbeille pour vérifier si on s'était protéger. Ne trouvant rien, elle avait vérifier celle de la cuisine. Elle m'avait ensuite jeter de l'eau à la figure au moment de m'asseoir à table. Étonné, je lui avait demander la raison et elle m'avait demandé si je m'étais protéger. Non, nous n'avions pas utiliser de capote car Brandon n'en avait pas sur lui. Nous aurions dut nous retenir mais le désir a gagner à la raison. Mentir n'aurait servi à rien. Je crois que c'est la première fois que je la mettais dans cet état. Pour elle, j'étais inconsciente, débile et susceptible avoir des maladies. J'en avais conscience.
Depuis cette discussion, nous nous évitons. La journée va être dure.
« Papa, tu peux m'aider pour mon devoir de Français ? Je lui demande après le dîner.
- Oui, bien sur. Mais pourquoi tu n'as pas demandé à ta mère, elle est plus forte que moi.
- Je n'y ai pas penser ».
Ce n'est pas que je n'y ait pas songer mais plutôt que je ne veux pas lui parler. Si on se parle le ton va monter, mon père va demander ce qui se passe et elle lui racontera.
Le lendemain.
Au petit-déjeuner j'ai eut une discussion avec ma mère. Et cette fois-ci dans le calme. Je lui ai expliqué que ça ne m'était arriver qu'une fois que je ne me protège pas, que je le regrettai et que je ne recommencerai pas. Elle s'est excusée des propos qu'elle avait put me dire la veille et que si elle réagissait de cette manière c'était pour me protéger. Des centaines de jeunes filles se voient obligées d'avorter à mon âge et elle ne souhaite pas que j'en fasse partie. Elle insiste tout de même pour que je prenne un test de grossesse ainsi qu'un test de dépistage et m'annonce qu'au prochain rendez-vous chez le médecin qu'elle demandera la pilule. Comme prévu, nous sommes aller déjeuner le midi chez mes grands-parents, accompagné de Brandon où tout c'est très bien passé.
Deux jours plus tard, alors que Brandon est venu passer l'après-midi chez moi en l'absence de mes parents, il me demande :
« Tu peux me dire pourquoi il y a une dizaine de capotes sur ton lit ?
J'éclate de rire. Sacrée maman. Je lui relate les événements des jours précédents à vive allure.
Il rigole :
- Ce serait du gaspillage de ne pas les utiliser. Elles nous seront inutiles une fois que tu prendras la pilule. Que choisis-tu : Goût cerise ou menthe ? ».
Il en choisi une au hasard et défait ma ceinture. Je le désire tellement. Tellement.
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Au delà du regard
Literatura FemininaMélodie Sherman est une adolescente comme les autres. Enfin presque. Elle est aveugle de naissance. Malgré son handicap, elle ne veut pas que l'on s'apitoie sur son sort et s'avouer vaincu contre son adversaire. La vie n'est pas un long fleuve tra...