Chapitre 24

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« Nous allons devoir commencer à créer notre dossier dès à présent. Nous disposons d'une seule preuve pour le moment. Le mieux serait d'en avoir d'avantages. Mademoiselle Stela, vous êtes-vous renseigner comme je vous l'avais fortement conseiller auprès des autres étudiants ?

- Non, comprenez bien que je ne veux pas que tout le monde le sache, je rétorque à l'avocat.

-Je vous comprends mais imaginez qu'une autre jeune fille ait subie la même chose mais qu'elle a voulue garder ce secret pour soi. Avec des témoignages en plus il aura une sentence plus conséquente. Et puis Steve Lennon est au commissariat donc vous ne risquez pas de le croiser. Je compte sur vous.

Brandon va lui ouvrir la porte et revient vers moi la minute qui suit :

- Bébé, il faut le faire. C'est pour une bonne cause.

- Je le sais... »

Il s'empresse de me prendre dans ses bras.

Le lendemain je me réveille la boule au ventre. Si je ne demande pas aux autres filles maintenant, je ne le ferai jamais. J'en ai marre de repousser les choses. Comme le dit le proverbe : « Ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd'hui ».

Et c'est vrai. Je prend toujours en compte les citations amenant à la réflexion de soi. Cela nous fait devenir meilleur.

Au lycée, diverses explications dut à l'absence de Steve sont dites. Certains disent qu'il est tombé malade, d'autre qu'il doit sécher les cours, ou encore qu'il a fuguer. Ils sont tellement éloignés de la véritable raison. On se croirait dans un roman où Steve et moi sommes les personnages principaux. Les lecteurs ont aurait des pages à lire !

Repensant aux indications de l'avocat, je demande à une personne que je cogne de m'indiquer où il y a des étudiantes. Après en avoir trouvées, je leur demande si Steve Lennon leur a déjà fait du mal mais toutes me répondent que non. Cela va éveiller les doutes mais tant pis. Je n'ai pas demander à toutes les filles mais je sais que ma question va s'ébruiter rapidement dans le lycée.

Je retrouve Brandon quelques heures plus tard. Il me dit que ce n'est pas grave si mon action n'a eut aucun résultat.

Ce matin, en allant chercher le courrier, mon père ouvrit une lettre de la Cour de cassation de Marseille nous annonçons que le procès se déroulera le 30 Juin. Me retrouver à la barre tandis que tous les regards seront fixés sur mes moindres faits et gestes me fait peur. De plus Steve sera là lui aussi accompagné de son avocat et de son père.

Je sens que ce jour va arriver plus vite que prévu.

En effet, le mois de Juin vient de débuter sans que je n'ai le temps de m'en rendre compte. Ça va vite. Et dire que dans un mois les cours seront finis et que le procès sera passé. Nous n'avons pas arrêter : jour après jour, nous avons, Brandon, l'avocat et moi, travaillés sur mon dossier. L'avocat m'a expliquer que lors du procès je serait questionner de part et d'autre par le juge mais aussi par l'avocat adverse. Que c'est déstabilisant mais qu'il faudra que je prenne sur moi et que je n'oublie aucun détails lors de mon récit. Chaque mot a son importance et peut changer la donne. Brandon ne cesse de rester auprès de moi dans ma démarche. J'ai vraiment le parfait petit copain.

Il me propose d'aller voir un film au cinéma mais je lui rappelle que je ne peux pas. Il s'en excuse et je décide pour une épicerie.

Le chocolat Milka tendre au lait est vraiment le meilleur. Fondant dans le palet, il émoustille mes papilles. Je pourrai faire une cure de cette merveille. Assis sur un banc, nous terminons la tablette. Si je m'écoutai j'en prendrai une seconde mais mon estomac m'en dissuade.

Nous n'avions pas eut de nouvelles preuves jusqu'à ce matin. L'officier de police m'avait appeler pour m'informer qu'une jeune fille de mon lycée était venue avouer qu'elle aussi avait subie une agression sexuelle par Steve. Je n'avait pas été la première. Depuis combien de temps garde-t-elle se fardeau sur les épaules ?

Après les cours, Brandon vient me récupérer et m'emmène au commissariat où l'autre victime et l'avocat sont déjà installés. L'avocat nous dirige vers son cabinet. Là bas, il nous sert à boire. Durant ce laps de temps, l'étudiante, se nommant Élisa nous raconte son histoire qui se révèle semblable à la mienne. Agressée dans une soirée, dans une chambre.

« Lorsque j'ai apprit qu'il avait recommencer je me suis dit qu'il fallait que je parle pour le bien de tout le monde. Il l'a fait deux fois, il aurait pu recommencer si tu n'avais rien fais. Je veux qu'il paie ce qu'il a commit. Que sa peine soit lourde, termine-t-elle.

- C'est ce que j'espère que le juge fera. À deux, nous avons plus de forces. Et je pense que le juge saura nous comprendre.

Je cherche la main de la fille et la lui serre en signe d'alliance.

Depuis cette rencontre, je passe du temps avec Élisa. Elle est gentille, drôle, mature.

Hier, j'ai vu ma meilleure amie, Louna. Ça faisait longtemps. J'étais venue accompagné d' Élisa. Directement, elles se sont entendues. Louna l'a alors inviter à rester avec elle au lycée. Désormais, elle ne restera plus seule.

Nous avons raconté à Louna comment nous nous étions connues. Une dizaine de minutes plus tard, Louna s'était effondrée sur mon épaule, choquée.

- Ne t'en fais pas ce connard sera bientôt sous les barrots », avait-elle ruminé entre ses dents.

Au delà du regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant