Chapitre 33

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Depuis que j'ai discuté avec Brandon de ce qu'il voulait faire pour moi, de nombreux événements ont eut lieu. J'ai apprit que si mon père travaillait plus c'était pour le projet de l'opération : Cela faisait un moment que les deux hommes avaient échafauder leur plan. Ensembles, ils unissaient leur forces. L'apparition de cette opération est récente, c'est pour cette raison qu'auparavant ils n'y avaient point songer.

Ma mère aussi est de la partie. Elle compte créer dans peu de temps une page sur le web pour récolter des fonds. Pour l'aider dans son action, elle prévoit également de m'inscrire dans une association caritative pour les aveugles et leurs chiens. Je me sens être l'objet de toutes les convoitises.

L'opération chirurgicale coûte plus de 10 000 euros, ce qui demandera beaucoup d'efforts, de motivation et de chance. Surtout de chance.

En attendant, les vacances continues et je ne m'en lasse guère.

Aujourd'hui : Bibliothèque et plage avec la meilleure amie.

À la bibliothèque, je me fait réprimander quand je profère une horde d'injures. Après qu'on ait fait notre dernière journée à la plage tous ensembles, Louna avait revue Steven seul à seul pour se rapprocher de lui. Cela s'était conclu par un baiser en la raccompagnant. Ils avaient continuer à se revoir à plusieurs reprises et puis du jour au lendemain elle n'avait plus eut de ses nouvelles. Elle avait essayer de le contacter à maintes reprises mais il ne répondait pas. Elle avait alors abandonner.

« Et ce matin, en me connectant sur Facebook, tu sais ce que je vois : Qu'il est en couple. Il l'a affiché aujourd'hui, mais dans les commentaires de sa publication j'ai pu remarqué qu'en fait il serait avec elle depuis le début de l'été. C'est vraiment un enfoiré ! S'exclame-t-elle avant le moment où je me fait sermonner.

- Comment il peut faire pour avoir le culot de sortir avec deux meufs en même temps, sérieux ! Ok il est beau gosse, mais ce n'est pas une raison.

- Tu l'as dis. Et il doit trouver que je ne le mérite pas, me répond-t-elle.

- C'est plutôt lui qui ne t'arrive pas à la cheville, ma belle. Oublis le et passes à autre chose !

- Tu as raison. Je suis jalouse n'empêche...

- Jalouse de quoi ?

- De ton couple. Et j'aimerai avoir un petit copain qui soit comme mon cousin. Vous êtes parfaits.

- Ne sois pas pressée, ça viendra quand tu t'y attendra le moins ».

Finalement, nous n'allons pas à la plage. La chaleur est intense. Je lui propose de venir se baigner dans mon jardin. Alors que je suis allongé sur le transat, au repos, un fracas résonne et je reçoit une rafale d'eau sur mes jambes.

Louna est hilare. Jappie, ma chienne n'a pas put résister à se rafraîchir. J'éclate de rire et demande à ma meilleure amie de faire sortir la boule de poil hors du bassin.

Au retour de mes parents, nous prenons l'apéro ensembles. Mon père, s'occupe des grillades au son de Bob Marley. Louna et moi nous balançons sur le hamac au rythme de la musique qui passe. Ses parents viennent se joindre à nous à l'heure du repas. Je les aiment bien, ils sont drôles et mettent directement les autres à l'aise.

À vingt-deux heures, après un dîner englouti et une dizaine de piqûres de moustiques, nous débarrassons la table et souhaitons une bonne fin de soirée à nos hôtes.

« Coucou ma chérie, me dit Brandon.

Son appel vient de me réveiller. J'ai la voix cassée et je suis un peu à l'ouest.

- Hum. Coucou.

- Oh toi tu viens de te réveiller, rigole-t-il.

- Ouais.

- Excuses moi si je t'ai réveillé. Dis moi, tu es libre aujourd'hui ?

- Oui.

- Je vais passer la journée chez mes grands-parents et ils t'ont invités.

- Oh c'est gentil de leur part. Oui je suis partante.

- Super. On vient te chercher à onze heures, bisous, je t'aime.

- Moi aussi », dis-je en raccrochant.

Je ne les aient jamais vus. Je suis anxieuse. Brandon m'a déjà parler d'eux, ils paraissent, d'après sa description, gentils, dévoués et attentionnés. Tiens, pour l'occasion, je vais demander à ma mère que l'on aille chez la fleuriste. Je n'aime pas arriver les mains vides chez qui je suis invité. Et encore moins chez les grand-parents de mon petit ami.

Ma mère me fait une belle queue de cheval et me met du rouge à lèvre. Je porte une robe évasée, m'arrivant au dessus des genoux. Heureuse, je tourne pour la faire s'envoler. Elle me trouve belle dans celle-ci. J'espère que ce sera le cas aussi pour eux.

Au camion de fleurs, je laisse le choix à la fleuriste pour la composition du bouquet après avoir expliquer pour quelle raison je l'offrait. Au moment de payer, je tend la monnaie et la vendeuse me souhaite bonne chance.

Finalement, les parents de Brandon sont venus me prendre devant le camion.

Entré dans la voiture, je leur dit bonjour et embrasse mon amoureux. En route pour une belle journée à la campagne.

Quand Brandon m'avait dit qu'ils habitaient en pleine campagne je m'était imaginé bien entendu le calme paisible ainsi que le bruit des animaux mais je ne pensai pas me retrouver en pleine terre agricole. Ses grand-parents sont fermiers et élèvent des poules. Chaque matin, ils font la récolte des œufs, traient les vaches et nourrissent les lapins.

Quand nous sortons de la voiture, des chiens accourt. Son grand-père s'exclame :

« Oh, tu nous as emmener la pitchoune. Qu'elle est belle. Tu as bon goût, Brandon.

- Je tiens ça de mon Papi. Tu viens, Stella.

Mon petit ami me tient par la taille et m'arrête non loin de là. Il me prend la main et la pose sur un pelage doux. L'animal produit un délicat hennissement lorsque je le caresse.

- C'est une jument. Elle s'appelle Rivière. N'ai pas peur, elle est calme et âgée.

Je la caresse de plus belle. J'aime les animaux et l'odeur de la campagne. Puis il m'emmène faire la connaissance des poules. Puis celles des lapins. Nous entrons dans l'enclos des lapins et m'en dépose un dans les bras.

- Il est tout doux. On dirait une peluche, dis-je émerveillée.

- Lui, c'est George.

- Ils en font quoi des lapins? Je demande, inquiète.

- Ils les engraissent et à un moment les tues pour les vendre ensuite sur les marchés. Tout comme pour les chevaux à la retraite. Une fois qu'ils ne peuvent plus labourer les champs.

- Mais c'est horrible !

- Oui mais c'est la vie. Il faut bien qu'on mangent de la viande, argumente-t-il pour me confronter dans mon choix.

Une cloche retenti.

- Ah, ça veut dire qu'il est temps d'aller manger ».

Je pose le lapin sur le sol et sort de l'enclos.

Au delà du regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant