Chapitre 32

14 2 4
                                    

Hier soir je n'ai pas eut le temps de lui parler. Pour connaître le secret le plus rapidement possible, je demande à mon père de me déposer devant chez lui en fin de matinée. Louna, elle non plus n'a pas eut de nouvelles informations depuis que l'on se soient vues.

« Bonjour, Mélanie, Brandon est là ? Je demande lorsque sa mère ouvre la porte.

- Oui mais il dort encore. Son travail le fatigue beaucoup.

- Oui je sais mais je dois lui parler d'une chose importante, la suppliais-je.

- Bon, d'accord. Je vais le faire descendre.

- Merci.

Les escaliers craquent sous les pas du jeune homme. Je l'entends ronchonner avec sa voix d'homme des cavernes.

- Salut Bébé.

- Coucou, désolé de t'avoir réveillé mais je devais te parler le plus vite possible.

- Je t'écoutes ma chérie. J'espère que tu n'as pas de problème.

- Moi non, mais en ce qui te concerne c'est à toi de me le dire. Hier midi, je suis venu au magasin pour te voir mais j'ai changer d'avis quand j'ai entendu de quoi vous parliez.

- Je ne voulais pas te le dire car je savais que tu aurais mal réagit...

-Tu ne m'en as même pas parler... normalement un couple se dit ces choses. Si tu me l'aurais dit je ne me serai pas énerver, je murmure.

- Comprend moi, je ne veux que ton bonheur, je fais ça pour toi...

- Comment ça pour moi ? Je demande, perdue.

- Bah oui...

Il me prend dans ses bras et la zénitude remplace la colère.

- Mais au fait, Doudou, tu vas te faire opérer de quoi ??

- Hein, co...comment ça ?

- Bah oui, tu vas te faire opérer de quoi ?

- Mais de rien ...

- Je ne comprend plus rien là ! Je t'ai entendu dire que si tu bosser c'était pour te payer un peu ton opération. Tu croyais que je parlais de quoi, moi ?

- De toi.

- Expliques.

- Si je fais ce job c'est pour toi. Pour te faire un cadeau.

- Mais je n'en ai pas besoin mon cœur.

- Une fois que tu sauras de quoi il s'agit tu ne penseras plus ça, je t'assures, rétorque Brandon.

- Dis moi ce que c'est alors !

- La vue.

- Mais qu'est-ce que tu me dis !

- Tu as très bien entendu.

- Ce n'est pas possible, je serais toujours aveugle, dis-je catégoriquement.

- Il y a des chances pour que tu ne le soit plus en recourant à un implant rétinien.

-- Oui mais je préfère économiser pour que dans quelques années j'arrive à mes moyens, insiste-t-il.

- Tu es trop chou mais non.

- Si, je bosserai mais cela ne se fera pas en un jour. Mais je ne lâcherai pas mon objectif.

- Tu es fou.

- Oui. Fou de toi ». Mais c'est hors de prix, bébé ! Je m'exclame.

Au delà du regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant